mercredi 30 novembre 2016

Lisbeth Gruwez à la Bastille: La Danseuse beatnick aime la musique et nous rend baba

Les chorégraphes-danseurs aiment bien la musique et les chansons, se souvenir des disques de leur jeunesse et les faire revivre.
On pense à Ana Teresa de Keersmaeker qui danse autant sur un air de jazz de Miles Davis, John Coltrane ou un concert de Joan Baez. Tout récemment, Jean-Claude Gallotta avec "My Rock" (voir mon billet Musica du 30 septembre), a balayé sa mémoire de jeunesse et de la musique rock. Lisbeth Gruvez que nous avons longtemps vu danser avec Jan Fabre a créé Voetvolk avec Maarten van Cauwenberghe et nous avions vu d'eux "It's going to get worse and worse and worse, my friend" (voir le billet du 20 novembre 2015). Elle a choisi de danser Bob Dylan: "Liz Gruwez dances Bob Dylan" et le spectacle répond complètement et tout en justese et en poésie à la promesse. Les chansons du chanteur-poète tout récent prix Nobel de Littérature sont au centre de la pièce, comme Liz Gruvez et sa danse. Sur le côté de la scène son complice et ami, Maarten van Cauwenberghe joue de la table de mixage et rythme, ordonne le passage des galettes sur les platines. 
Une dizaine de titres, très variés vont se retrouver "interprétés" par cette magnifique danseuse, toute en délicatesse et en puissance intérieure.


Lisbeth Gruwez Dances Bob Dylan Photo/ Luc Depreitere


Elle saura pour chaque morceau trouver le style qui convient, entre le désespoir du blues, la légèreté d'une chanson sautillante, un presque tango sur un chant presqu'andalou du grand Dylan, une sobre et perturbée traversée de dos du plateau sur "Knocking on Heaven's Door", une ronde de derviche tourneur ou des jettés énergiques et, pour le morceau final, une longue envolée presqu'immobile où l'on perd ses repères, tellement le mouvement est à la fois subtil et puissant, avec Lisbeth Gruwez tournant, couchée sur le plateau dans un rai de projecteur porté par son complice.



Lisbeth Gruwez Dances Bob Dylan - Photo; lfdd

C'est un magnifique spectacle où l'on redécouvre toute l'essence de la poésie de Bob Dylan et l'on écoute les paroles d'autant plus que la danse les met en avant. Lisbeth Gruwez nous donne un double bis, d'abord une chanson alerte sur laquelle elle mime l'histoire et puis, en cadeau au public, scène ouverte pour tous (pieds nus). Les spectateurs sont invités à danser sur un morceau qu'il ont eu le droit de choisir. Il y a eu un moment d'hésitation, mais la tentation est trop forte et très vite tout le monde se retrouve sur la plateau à l'invitation de Lisbeth Gruwez. 

Belle Soirée

La Fleur du Dimanche 

dimanche 27 novembre 2016

Nous est pluriel. Nous est mobile. Nous bons ! Nous sommes le néant

Aujourd'hui, je vais vous faire un panorama du nous.
Mais tout d'abord, pas de houx mais du fusain:


Fusain multiple - Photo: lfdd

Et vous verrez, que, comme nous, le fusain peut être multiple.
Donc, vous l'avez compris, le TVA du jour va parler de "nous" ou plutôt du "Nous". C'est un livre de Tristan Garcia, justement intitulé "Nous" qui en est l'occasion, via un article de Mathieu Potte-Bonneville dans le Monde du 25 novembre et intitulé "Nous, un pronom très pluriel". Il nous y dit, en parlant bien sûr de ce livre - "Nous" - via un curieux détour de langue qu'au Etats-Unis, nous sommes passés du "Yes, we can" au "We, the people" et que pour ces deux "We/nous" "la première personne du pluriel est une personne plurielle, et cette loi soumet toute politique à de vertigineuse décisions."

Il parle de Christian Garcia qui "décrit le dilemme à l'oeuvre qitôt qu'il faut dire "nous": comment nous devenons nécessairement partiaux, combien nous hésitions à trouver un appui dans l'entre-soi ou l'opposition aux autres, ou encore plus nous aspirons à une communauté ouverte, plus nous noous exposons à voir proliférer schismes et groupuscules."   Et plus loin:
"... aux dernières pages, le romancier rejoint le philosophe, l'incertitude sur l'identité est profondément personnelle, le "nous" académique qui portait le propos se révèle n'être, au fond, que le "nous" incertain avec lequel, ou au bord duquel, chacun est aujourd'hui commis à vivre et à penser." 


Fusain multiple - Photo: lfdd

A creuser, et pour compléter par d'autres biais ce "nous", deux poèmes...
Le premier de Beaudelaire, la première strophe du poème "Le Voyage":

Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !"

Fusain multiple - Photo: lfdd

Le deuxième en appelle à Victor Hugo, dans un poème bien mystique:

Croire, mais pas en nous

Parce qu'on a porté du pain, du linge blanc, 
À quelque humble logis sous les combles tremblant 
Comme le nid parmi les feuilles inquiètes ; 
Parce qu'on a jeté ses restes et ses miettes 
Au petit enfant maigre, au vieillard pâlissant, 
Au pauvre qui contient l'éternel tout-puissant ; 
Parce qu'on a laissé Dieu manger sous sa table, 
On se croit vertueux, on se croit charitable ! 
On dit : - Je suis parfait ! louez-moi ; me voilà ! 
Et, tout en blâmant Dieu de ceci, de cela, 
De ce qu'il pleut, du mal dont on le dit la cause, 
Du chaud, du froid, on fait sa propre apothéose. 
Le riche qui, gorgé, repu, fier, paresseux, 
Laisse un peu d'or rouler de son palais sur ceux 
Que le noir janvier glace et que la faim harcèle, 
Ce riche-là, qui brille et donne une parcelle 
De ce qu'il a de trop, et qui n'a pas assez, 
Et qui, pour quelques sous du pauvre ramassés, 
S'admire et ferme l'oeil sur sa propre misère, 
S'il a le superflu, n'a pas le nécessaire : 
La justice ; et le loup rit dans l'ombre en marchant 
De voir qu'il se croit bon pour n'être pas méchant. 
Nous bons ! nous fraternels ! ô fange et pourriture ! 
Mais tournez donc vos yeux vers la mère nature ! 
Que sommes-nous, coeurs froids où l'égoïsme bout, 
Auprès de la bonté suprême éparse en tout ? 
Toutes nos actions ne valent pas la rose. 
Dès que nous avons fait par hasard quelque chose, 
Nous nous vantons, hélas ! vains souffles qui fuyons ! 
Dieu donne l'aube au ciel sans compter les rayons, 
Et la rosée aux fleurs sans mesurer les gouttes ; 
Nous sommes le néant ; nos vertus tiendraient toutes 
Dans le creux de la pierre où vient boire l'oiseau. 
L'homme est l'orgueil du cèdre emplissant le roseau. 
Le meilleur n'est pas bon, vraiment, tant l'homme est frêle ; 
Et tant notre fumée à nos vertus se mêle ! 
Le bienfait par nos mains pompeusement jeté 
S'évapore aussitôt dans notre vanité ; 
Même en le prodiguant aux pauvres d'un air tendre, 
Nous avons tant d'orgueil que notre or devient cendre ; 
Le bien que nous faisons est spectre comme nous. 
L'Incréé, seul vivant, seul terrible et seul doux, 
Qui juge, aime, pardonne, engendre, construit, fonde, 
Voit nos hauteurs avec une pitié profonde. 
Ah ! rapides passants ! ne comptons pas sur nous, 
Comptons sur lui. Pensons et vivons à genoux ; 
Tâchons d'être sagesse, humilité, lumière ; 
Ne faisons point un pas qui n'aille à la prière ; 
Car nos perfections rayonneront bien peu 
Après la mort, devant l'étoile et le ciel bleu. 
Dieu seul peut nous sauver. C'est un rêve de croire 
Que nos lueurs d'en bas sont là-haut de la gloire ; 
Si lumineux qu'il ait paru dans notre horreur, 
Si doux qu'il ait été pour nos coeurs pleins d'erreur, 
Quoi qu'il ait fait, celui que sur la terre on nomme 
Juste, excellent, pur, sage et grand, là-haut est l'homme, 
C'est-à-dire la nuit en présence du jour ; 
Son amour semble haine auprès du grand amour ; 
Et toutes ses splendeurs, poussant des cris funèbres, 
Disent en voyant Dieu : Nous sommes les ténèbres ! 
Dieu, c'est le seul azur dont le monde ait besoin. 
L'abîme en en parlant prend l'atome à témoin. 
Dieu seul est grand ! c'est là le psaume du brin d'herbe ; 
Dieu seul est vrai ! c'est là l'hymne du flot superbe ; 
Dieu seul est bon ! c'est là le murmure des vents ; 
Ah ! ne vous faites pas d'illusions, vivants ! 
Et d'où sortez-vous donc, pour croire que vous êtes 
Meilleurs que Dieu, qui met les astres sur vos têtes, 
Et qui vous éblouit, à l'heure du réveil, 
De ce prodigieux sourire, le soleil ! 


Fusain multiple - Photo: lfdd

Et pour conclure en chanson, Nous, par Hervé Vilar qui nous dit : 
"Nous, c'est une illusion qui meurt 
D'un éclat de rire en plein coeur"
(Spécial dédicace humoristique à un vieil (et jeune) ami ;-) qui j'espère saura se reconnaître.




Oui, il est vivant, et il chante encore:



Et si vous avez survécu aux deux "Hervé Vilard, "Une p'tite chanson qui nous ressemble" pour voir si "vous" vous reconnaissez et vous vous ressemblez... 

Si on s'mettait tous ensemble pis on chantait une p'tite chanson
Une p'tite chanson qui nous ressemble, jamais contente comme de raison
Une histoire de rien du tout 
Comme il en existe beaucoup






Allez, bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

Quelles sont les raisons d'aller à St-Art à Strasbourg?

Certains se demandent s'il faut aller à St-Art à Strasbourg.
Voici quelques raisons qui pourraient vous décider:
D'abord, l'organisateur a décidé de "continuer le développement annoncé" l'année dernière... Courage!
Deuxièmmeent, et comme nous avons pu le constater l'année dernière, la qualité de présentation a été grandement améliorée - et des services rajoutés.
En terme de présentation, des axes de "lisibilité" thématiques ont été mis en place (voir mon premier billet d'annonce ce vendredi 25).
Aujourd'hui, je vais compléter par quelques visites de galeries.
C'est une autre raison d'aller à Start: Voir en un seul lieu un aperçu de la programmation et des choix de galeries que l'on connait - ou pas - pour compléter notre information, découvrir de nouvelles oeuvres, de nouveaux artistes et se prendre des repères pour le futur si on ne craque pas tout de suite (de manière symbolique ou sonante et trébuchante).

Commençons donc le tour des galeries proches - il reste deux jours pour aller les voir. Petit parcours alphabétique. Vous aurez un plan alphabétique et un autre par couloir pour vous guider sur place:


ART’COURSE 

Myrtille BEAL - Brigitte BEGUINOT Jacqueline BIHERAN-GAILLARD - Inès P KUBLER - Martine LUTTRINGER
La galerie associative strasbourgeoise participe pour la première fois à St-Art avec une équipe féminine très intéressante


Galerie Art Course- Myrtille Beal St-Art 2016 - Photo: lfdd

Galerie Art Course- Brigitte Beguinot - St-Art 2016 - Photo: lfdd


CHANTAL BAMBERGER

Pierre ALECHINSKY, Geneviève ASSE, Anne EMERY, Harry FRANZ, Léopoldine HUGO, Khaled al KHANI, David NASH, Ernest PIGON-ERNEST, Gérard TITUS-CARMEL


Galerie Chantal Bamberger - Anne Emery - David Nash - Geneviève Asse - Léopoldine Hugo - StArt 2016 - Photo: lfdd


Galerie Françoise BESSON
Jean CHARASSE - Stéphane CHARPENTIER - Daniel CLARKE - Christine CROZAT - Chantal FONTVIEILLE - Frédéric KHODJA - Lise ROUSSEL - Gilles VERNERET - Dolorès MARAT - Aurélie NEMOURS - Jacques MIGAYROU - Thaïva OUAKI



Galerie Françoise Besson - Lise Roussel - StArt 2016 - Photo: lfdd

BW COLLECTION

Solmaz CORNET - Jacques LAMOTTE - Gerardo Nuñez CORDO - PASO


BW collection - Paso - StArt 2016 - Photo: lfdd


EDITIONS REMY BUCCIALI

Renaud Allirand - Michel Braun - Alma Bucciali - Jacques Clauzel - Christine Colin - Alain Clément- Daphné Gamble - Michel Cornu - Germain Roesz - Margreth Hirschmiller-Reinhard - Mitsuo Shiraishi  - Matthew Tyson



Galerie Rémi Bucciali - Didier Guth - Daphné Gamble - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Rémi Bucciali - Raymond Waydelich - Christine Colin - Germain Roesz - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIA MARC CALZADA

Joan Miró - Antoni Tàpies


Galerie Marc Calzada - Miro - Jeune fille au soleil - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Marc Calzada - Antony Tapies - Pied et terre - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE CHAUVY

Corneille - Anju Chaudhuri- Speedy Graphito - Bengt - Lindström - Jean Miotte - Jack Servoz - Erro

Galerie  Chauvy - Erro- Speedy Graphitto- StArt 2016 - Photo: lfdd


BERTRAND GILLIG


Patrick Bastardoz - Benoît Trimborn - Bruno Gadenne - Maxime Acker - François Malingrey - Stéphane Joannes - Patrick Cornillet - Ulrike Bolenz - Mathilde Caylou - Frédéric Deprun - Marc Felten - Ayline Olukman


Galerie Gillig - Clément Montolio - Emilie Picard - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Gillig - Bruno Gadenne Ayline Olukman - Marc Felten - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE JEAN GRESET

Peintures et éditions : Jean Messagier | Aurélie Nemours | Germain Roesz | Anne Tastemain
Sculptures : Alain Clément | Ernst Günter Herrmann | Livia De Poli | Robert Schad
Art Brut - Art Singulier : Pierre Amourette | François Burland | Sylvain Corentin | Joël Lorand | Marie-Rose Lortet | Francis Marshall | Léon Serget | Gyslaine et Sylvain Staëlens | Bernadette



Galerie Gresset - Paul Amar - Donald Mitchell - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Gresset - Messagier - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE YVES IFFRIG

Pierre Antonelli- Patrick Bailly-Maître-Grand - Marc Couturier - Pierre Savatier - Silvi Simon


Galerie Yves Iffrig - Pierre Antonelli - Silvi Simon - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE KAHN

Bernard Aubertin - Jacques Bosser

Gallerie Kahn - Jacques Bosser - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE JEAN-FRANCOIS KAISER

Marie Freudenreich - Aurélie de Heinzelin - Thibault Honoré - Laurent Impeduglia - Maren Ruben  - Baktash Sarang


Galerie Jean-François Kaiser - Aurélie de Heinzelin - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE MATHIEU

Genevièvre Asse - Jean-Philippe Bui-Van - Frédéric Montégu - Aurélie Nemours - Michel Pagnoux - Georges Rousse | Jean-Luc Parant | Vladimir Skoda


Galerie Mathieu - Geneviève Asse - Vladimir Skoda - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE PASCALE FROESSEL

Bernard Buffet - Robert Combas - Jean Remlinger - Thierry Loule - Yves Siffer


Galerie Pascale Froessel - Jean Remlinger - Bernard Buffet - StArt 2016 - Photo: lfdd



GUY PIETERS GALLERY

César - Christo - Jan Fabre - Bernar Venet - Gilbert & George


Galerie Guy Pieters - Pavlos - Jan Fabre - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Guy Pieters - Jan Fabre - StArt 2016 - Photo: lfdd


RADIAL art contemporain

Till Augustin - Frank Fischer - Ewerdt Hilgemann - Erik Oldenhof - Jean-Daniel Salvat - Lars Strandh


Galerie Radial - Ewerdt Hilgemann - StArt 2016 - Photo: lfdd


GALERIE SALTIEL

César Combas - FC Sofia - Gris 1  Kriki Peeta - Mchat - Toma L - Quik - Erro - Adami - JonOne - Zenoy

Il y avait le célèbre M. Chat qui dédicassait ses oeuvres:


Galerie Saltiel - M Chat dédicace - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Saltiel - M Chat dédicace - StArt 2016 - Photo: lfdd



GALERIE CHRISTOPHE TAILLEUR

Thomas Henriot - Timothy Archer - Shen Wei - Klemt

Le galeriste photographiant photographié:


Galerie Tailleur -  Shen Wei - Thomas Henriot - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Tailleur - Thomas Henriot - StArt 2016 - Photo: lfdd

Galerie Tailleur -  Virlyah Edgar Karet - StArt 2016 - Photo: lfdd



Y.I. ART CONTEMPORAIN

Jacques Bauer - Colette Simonet


Galerie Y.I. -  Jacques Bauer - StArt 2016 - Photo: lfdd


Autre Stand bi-monographique, celui de l'Atelier Conteporain (?) qui présente le duo Gabriel Micheletti et Louis Danicher (habitué de St-Art).. 


Et pour finir, quelques stands institutionnels 

Sur le stand des FRACS GRAND-EST, une Pensée d'Anne Craven:


FRAC GRAND EST -  Anne Craven - StArt 2016 - Photo: lfdd


Derrière le Stand des FRAC, celui de la SAAMS - Société des Amis et Arts et des Musées de Strasbourg qui ont décerné le Prix Théophile Schuler cette année à Stéphanie-Lucie Mathern et Félix Apaiz Wysocki. Vous pouvez voir les gravures de Félix et les peintures de Stéphanie-Lucie sur leur Stand.  

Sur le stand de la Ville de Strasbourg, parmi la sélection d'artistes résidant Au Bastion 14, Gretel Weyer avec une peinture et une sculpture:


Ville de Strasbourg - Baston 14 - Gretel Weyer - - StArt 2016 - Photo: lfdd


Ville de Strasbourg - Baston 14 - Gretel Weyer - - StArt 2016 - Photo: lfdd



Le Stand de La Chambre, avec de magnifiques photos de Jérémie Lenoir


La Chambre - Jérémie Lenoir - StArt 2016 - Photo: lfdd

Un dernier coup d'oeil rétrospectif sur la Fondation Maeght qui nous avait accueillis avec un sculpture de Erik Dietmann (voir le billet de vendredi), en regard, une sculpture de Giacommetti, face à une peinture de Jorg Immendorf:

Fondation Maeght StArt 2016  - Giacommetti - Jorg Immendorf - StArt 2016 - Photo: lfdd

Et sur la thématique de l'espace, deux toiles de Calder et une oeuvre de Djamel Tatah:

Fondation Maeght StArt 2016  - Calder - Djamel Tatah - StArt 2016 - Photo: lfdd



Et pour finir, nous saluant, l'équipe de bénévoles très engagé(e)s de l'association l'Art au-delà du Regard:

Assocition l'Art au-delà du Regard - StArt 2016 - Photo: lfdd


A bientôt, ou à l'année prochaine!

Bon St-Art

La Fleur du Dimanche

vendredi 25 novembre 2016

MUE au TJP Strasbourg : le noir re-mue

Inclus dans un week-end d'échange intitulé "Nos Futurs" au TJP à Strasbourg, la compagnie "Juste Après" nous propose "MUE" avec Carine Gualdaroni.

Spectacles, bords de plateau, ateliers, rencontres, conférences, débats vont permettre d'échanger autour d’expériences sensibles. Jérémy Damian, anthropologue et grand témoin de ce Week-End, éclairera ces échanges. Ce premier Week-End de la saison est construit en écho à l’événement "Nos Futurs" initié par le Théâtre Nouvelle Génération, CDN de Lyon.



Au début fut la lumière

Au début, il y a bien sûr le noir, mais la lumière naît, en faisceaux, fractionnée, éparpillée, vivante, éclatée, tremblante et mouvante. Une lumière en relief d'ailleurs sur ce ciel de fond de scène, et qui mue, se transforme, se reproduit en changeant de forme, de profondeur et de couleur, et nous fascine de ses faisceaux voyageurs. Et qui révèle un être.



Mue - TJP Strasbourg - Photo: Baptiste-Le-Quiniou

Et puis vint le corps


Le corps, concrétion de milliers d'éclats de lumière, scintillement bleuté, arrive en rampant et remplissant la largeur de la scène. Ce long mollusque brillant effectue sa mue une fois que le vague noir d'une mer obscure s'est complètement retiré et révèle une forme évolutive qui va explorer cet univers vide, par terre, puis en bête "pas à dos" à huit pattes.



Mue - Carine Gualdaroni - TJP Strasbourg - Photo: Baptiste-Le-Quiniou

Et le corps connut l'image

Les évolutions successives en terme de posture et de mouvement de cette forme vont nous révéler ce que nous avions plus ou moins deviné, un duo de corps humains intimement liés qui vont peu à peu se redresser pour en arriver à une conscience d'eux-même. Et à partir de cette conscience de soi, soi devient un autre, que l'on va essayer de soutenir, d'aider de porter, avec lequel on va tenter d'engager un dialogue, une histoire. Mais cette histoire est trop lourde à porter, l'un ou l'autre abandonne, s'abandonne, se pose, se repose et quitte le dialogue. Il ne reste plus à l'autre à re-muer et re-joindre le chaos originel.



Mue - Carine Gualdaroni - TJP Strasbourg

Le spectacle de Carine Gualdaroni nous interroge sur le corps et son devenir, notre futur: "Qu’est-ce qui nous transforme ? Qu’est-ce qui nous meut, nous émeut, nous déporte de nous-même ? Et que doit-on déposer à certains moments de notre existence pour rester en mouvement ?"

Bon Spectacle


La Fleur du Dimanche


Représentations au TJP grande Scène les 25 et 26 novembre 2016 à 20h30


Création - Coproduction TJP - Compagnie Juste Après

MUSIQUE JÉRÉMIE BERNARD / LUMIÈRES CHARLOTTE GAUDELUS / SCÉNOGRAPHIE, MATIÈRES ANNE BUGUET / ACCOMPAGNEMENT ARTISTIQUE (DRAMATURGIE & GESTUELLE) CLAIRE HEGGEN / COSTUMES OLIVIA LEDOUX / REGARD MARIONNETTE JUSTINE MACADOUX / ASSISTANTE SCÉNOGRAPHIE CAMILLE DRAI / PRODUCTION & DÉVELOPPEMENT ANTOINE DERLON




St-Art est lancé - 4 jours pour l'Art contemporain à Strasbourg

St-Art a vu son lancement hier, il reste 4 jours pour découvrir l'art contemporain dans la Deuxième foire de France (cf mon billet du 19 novembre).

La Fleur vous accueille dès l'entrée:


ST-ART 2016  - Ouverture avec fleurs  - Photo: lfdd


Ainsi que la Fondation Maeght avec un focus sur la figure humaine et l'espace, ici un crâne, le "Crâne de Bossuet enfant" de Erik Dietman - oui c'est un crâne avec un nounours au sommet, regardez bien et ouvrez l'oeil - parce que l'art ça se regarde aussi...


ST-ART 2016  - Erik Dietman - Fondation Maeght - Photo: lfdd


Et allez voir Anne Ferrer et ses fleurs (carte Blanche de Michel Nurisany) avec la création sonore de John Nichols:


ST-ART 2016  - Anne Ferrer - carte blanche Michel Nuridsany - Photo: lfdd

La satisfaction aussi de voir l'association l'Art au-dela du Regard acve dans la médiation pour les non-voyants d'avoir une belle place et le soutien toujours renouvellé de beaucoup d'artiste. Ici, des fleurs de Sylvie Lander (il y a même de l'or sur les oeuvres!) et Raymond E. Waydelich avec son chat et sa Schmierwurst en "mémoire" à la Coopé:


ST-ART 2016  - Art au delà du Regard - Sylvie Lander - Raymond E. Waydelich - Photo: lfdd
 
Faites-vous plaisir et à bientôt pour d'autres images...

Bonne visite, Bon St-Art

La Fleur du Dimanche