dimanche 30 septembre 2012

Musica ou Symphonia, les musiques de l'automne

Musica continue son voyage (voir chronique de mardi)... Aujourd'hui, un grand jour, John Cage que j'ai cité pour le TVA du 16 septembre, va voir sa "Lecture on Nothing" remise en scène et interprétée par le grand Robert Wilson (ce soir à 18h00 à la Cité de la Danse et de la Musique).
C'est également la dernière occasion de voir l'exposition de François Sagnes au Coeur m'en dit (voir la présentation et la photo-hommage ce mercredi). Les roses y ayant été changées en petites boules blanches et roses que la fleuriste a appelées "Symphonia" - encore de la musique! - je vous les offre ce dimanche et sollicite votre avis: Qu'en pensez-vous ? Quel est le vrai nom de ces fleurs ?


Symphonie de fleurs contemporaines : des symphorines - Photo: lfdd















...
Pour continuer sur ma lancée des retours en arrière, merci à Martine pour les Colchiques, dont je vais vous offrir l'interprétation "historique" de Jacques Douai...




L'auteur, ce n'est pas lui, contrairement à ce qu'aurait pu laisser croire ma réponse de dimanche dernier, mais Francine Cockenpot. Et la chanson se termine par:


"Et ce chant dans mon coeur
Murmure, murmure
Et ce chant dans mon coeur
Murmure le bonheur"

Si vous êtes patients, vous aurez entendu "Des monts et merveilles", la chanson des "Visiteurs du Soir".
En supplément de TVA (vous en avez déjà eu deux, mais temps de disette oblige, voilà l'Automne:


L’Automne

Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil,
Embrase le coteau vermeil
Que la vigne pare et festonne.
Père, tu rempliras la tonne
Qui nous verse le doux sommeil ;
Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil.
Déjà la Nymphe qui s’étonne,
Blanche de la nuque à l’orteil,
Rit aux chants ivres de soleil
Que le gai vendangeur entonne.
Sois le bienvenu, rouge Automne.

de Théodore de Banville, et il est beau.

Bon Dimanche 

La Fleur du Dimanche

P.S. Merci à Christine qui a trouvé le nom "Symphorine", ça rime!

samedi 29 septembre 2012

La CP de V ALVAE: Couvert puis découvert: Le Barrage Vauban à Strasbourg

Quelquefois appelé, à tort, "Pont Couvert", parce que le passage actuellement encore fermé à cause des travaux - se fait à l'intérieur du bâtiment, le "Barrage Vauban" à Strasbourg a été un moment comparé à une oeuvre de Christo.


Barrage Vauban "emballé" - Strasbourg 2010 - Photo: lfdd

Recouvert de bâches pour les travaux, avec sa jupette blanche, il a subi des travaux pendant deux ans et après remplacement du gazon par du sedum, une plante grasse ne demandant pas d'entretien (voir notre photo du 8 juillet 2012), le voilà à nouveau visible et comme neuf.

Le voici découvert des Ponts Couverts, les vrais:


Barrage Vauban "découvert" - Strasbourg 2012 - Photo: lfdd

Il le sera bientôt pleinement et mis en lumière.

Bonne découverte

La Fleur du Dimanche 

P.S. "La CP de V ALVE" = La Carte Postale de Vacances à laquelle vous avez échappé"

P.P.S. Ça y est, ce jeudi 4 octobre 2012, il a été inauguré  et mis en lumière et vous pouvez vous y promener.

mercredi 26 septembre 2012

La rentrée des exposition, c'est aussi à Strasbourg


La semaine dernière, je vous l'avais annoncé, la rentrée, c'est aussi la rentrée des galeries et des expositions.
J'avais commencé par un tour des expositions à Lyon, aujourd'hui, le menu c'est Strasbourg et environs.
Nous démarrons avec de belles expositions.
Pour commencer, photo oblige, un exposition qui est en relation avec Lyon, puisqu'on y a déjà vu Tom Drahos, c'est le Coeur m'en dit, rue Sainte Madeleine, où l'infatigable Madeleine Millot-Durrenberger avec l'Association In Extremis nous offre un beau parcours de François Sagne.
En hommage, un bouquet de roses blanches "volé" à Madeleine à l'entrée de la salle.


3 Roses - Hommage à François Sagnes - Photo:lfdd

Vous y verrez son travail depuis ses "relectures de la "Mélancholie" de Dürer - ses premiers travaux photographiques, jusqu'à quelques petits bijoux offerts, et bien sûr ses images de temples, de pyramides, de blocs de marbre de Carrare, de pierres de Comblanchien ou de pierres noires de Belgique.
Dépêchez-vous, l'exposition est encore visible vendredi 28, samedi 28 et dimanche 30, de 14h00 à 20h00.



Sinon, le reste des expositions est de belle tenue.
A la Galerie Bamberger, vous avez Jan Voss jusqu'au 13 octobre avec "Music for hot Potatoes".

Bertrand Gillig, expose Patrick Bastardoz jusqu'au 13 octobre.

La galerie Ritsch-Fisch montre les superbes travaux (dessins et peintures) sur papier, toile et ardoises de Joël Kermarrec.

Et Fredd Croizer à la Galerie Radial Art Contemporain nous présente les relectures très contemporaine des maîtres du passé par Frank Fischer.



Et si vous traverser le Rhin, à une demi-heure de Strasbourg, à Durbach vous trouverez une superbe rétrospective d'un artiste strasbourgeois, en l’occurrence un des plus importants, dont une exposition à Paris s'achève à la Galerie Cour Carrée, c'est Germain Roesz, dont une très belle et très complète rétrospective de son oeuvre (il y a même un tableau de 1972) côtoie des chefs-d'oeuvres du groupe Cobra.
C'est au Museum für Aktuelle Kunst, du collectionneur Rüdiger Hurrle qui partage ses collections (et celle des musées et collectionneurs privés qui se sont prêtés à l'appel.

Bonnes expositions

La Fleur du Dimanche.

mardi 25 septembre 2012

Musica: la semaine du cabaret à la danse en passant par le film

Musica a pris ses quartier d'automne à Strasbourg et mène le bal.

Pour commencer, un hommage rendu en de multiples variations à John Cage qui aurait fêté ses cent ans cette année.
Et ce soir, un hommage "concert, cabaret et dancefloor" dans l'Aula du Palais Universitaire avec plein de surprises, avec pour maîtres de cérémonie, Pierre Boileau et Sabine Cornus. 
Dimanche 30, une re-création de la "Lecture on Nothing" de Cage par Robert Wilson.
Cage disait:
"Je n'ai rien à dire et je le dis, la poésie est là, dont j'ai besoin, et dans le temps organisé, nous ne devons pas avoir peur des silences."
Tout un programme à découvrir absolument !

Pour vous en donner un avant-goût, voici son 4'43" - dit "four minutes forty-three seconds" joué par le maître lui-même ! Dressez l'oreille, les spectateurs et autres non-auditeurs sont très bruyants...


...

Pour profiter de quelques minutes de silence, je vous offre la vue du piano préparé pour la pièce "Sonatas et interludes" jouées ce samedi par Rolf Hild pour une chorégraphie de Rui Horta interprétées magnifiquement par la danseuse Sylvia Bertoncelli.


Piano prépare pour John Cage - Photo: lfdd

Les gommettes et les vis sont originales.

Autre programme, celui qui fait dialoguer Charles Yves et John Adams mercredi 26.
Jeudi, c'est cinéma et musique avec les superbes film d'animation de Jan Svankmajer sur lesquels François Sarhan "augmente" les courts-métrages de Jan Svankmaier avec sa musique et ses bruitages.
Vendredi c'est opéra, mais il faut filer à Mulhouse, à la Filature pour y assister.
Et samedi c'est danse avec Rui Horta puis concert avec le Philharmonique de Bruxelles au PMC...

Et si vous voulez fêter les 40 ans de la "face cachée de la lune" des Pink Floyd, essayer de réserver les dernières places...

Bons concerts

La Fleur du Dimanche

lundi 24 septembre 2012

Le temps met fin aux hautes pyramides: Marcel Hanoun rejoint Louise Labé

Marcel Hanoun, cinéaste aux plus de 76 films s'est éteint ce  samedi à 82 ans et a rejoint Louise Labé, poétesse lyonnaise du 16ème siècle à laquelle il a consacré un film : "Le temps met fin aux hautes pyramides."

Cette poétesse de la Renaissance, auteur du poème:
"Baise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise."

a également écrit le sonnet VIII :

"Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur."

La mémoire de Marcel Hanoun, dont le premier long métrage "Une histoire simple" eut le prix de l'Eurovision à Cannes en 1959 et où il annonce dans le carton du générique de début: "Je n'ai rien imaginé, rien inventé" a continué sur sa lancée, inventant continuellement le cinéma et son écriture.

Sa profession de foi était:
"Je crois que l'oeuvre n'a pas d'époque, que le temps ne peux corrompre le langage. Je crois aussi que "la mise en circulation, la diffusion de toute nouvelle création audiovisuelle est un droit, elle ne peut être qu'un pari, le pari que l'oeuvre parte à la découverte d'un public nouveau, inconnu, qui reconnaisse à son tour une oeuvre nouvelle, non répétitive, inattendue"

Il a marqué grand nombre de cinéastes et nous le garderons dans notre mémoire...

Si vous souhaitez découvrir ses films, un site vous permet de les voir librement:
http://www.atelier-de-marcel-hanoun.com/


Et ici le film de 1983 appelé "Autoportrait"

La Fleur du Dimanche

Le Cinéma du lundi: Quelques heures de printemps...

Tout d'abord, lever une ambiguïté: ce n'est pas l'histoire de la fin de vie, même si la fin de vie est belle.
Ce n'est pas non plus un film militant, même si c'est un film engagé et profondément humain.
Mais ce qu'il décrit, justement et si justement, c'est la difficulté d'être humain, de communiquer et d'aimer.
On retrouve là bien le propos de Stéphane Brizé, qui très sobrement, sans effet, nous fait de l'effet..... et ses magnifiques comédiens, complètement habités par les personnages, plus vrais que nature, sont sublimes, hiératiques.




Des félicitations à Vincent Lindon, le fils taiseux et violent, Hélène Vincent, la mère ordonnée et glacée, Emmanuelle Seigner, la rencontre de l'espoir, Olivier Perrier, le voisin conciliateur, tous magnifiques.
L'image est à l'unisson du film et la musique, composée par Nick Cave et Warren Ellis, pour le film "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", fonctionne à merveille dans cette atmosphère.

Bon Film

La Fleur du Dimanche

P.S. Le concert avec l'orchestre philharmonique de Strasbourg pour le film multi-récompensé "The Artist" dans le cadre du festival Musica ce dimanche a été un énorme succès:  applaudissements dès le générique de fin avec l'accompagnement de l'orchestre et standing ovation pour le film, l'orchestre et le compositeur Ludovic Bourse qui jouait au piano.
Le film a gagné en chaleur dans cette représentation et les moments d'étrangeté n'en sont devenus que plus apparents.

dimanche 23 septembre 2012

Les noix tombent dans la piscine, et les colchiques, dans les prés...

Amis lecteurs, ne me laissez pas tranquille.
C'est comme cela que je vous aime, quand vous réagissez, me posez des questions, me donnez des réponses, me proposez des photos, ou suggérez des TVA...
Et même êtes à l'origine d'un titre totalement interactif.
La Fleur du Dimanche est interactive et active dans ce sens...

Donc, petit clin d'oeil à Cathie A. donc qui a lancé ce titre en l'air et m'a rappelé l'inconnue fleur rouge en croix.

Alors, pour elle et sa fille une fausse marguerite à effeuiller, voisine de la Fleur rouge feu du 9 septembre.


Marguerite à effeuiller - Photo: lfdd

C'est une marguerite d'amour - toujours - trouvée dans le jardin médiéval du village d'Aixes-sur-Vienne, au confluent de la Vienne et de l'Aixette, avec ses moulins et une très belle promenade le long des cours d'eaux.

Une autre, voisine, ci-dessous, mais auparavant, la réponse à la question du 9 septembre. La fleur rouge est une "Lychnis Calcedonica" ou "Lychnide Croix de Jérusalem". 
Le Littré nous apprend que dans la famille - Les Caryophyllées -  et je le cite pour la poésie des noms: "il y a des "la lychnide fleur de coucou, dite amourette des prés, coucou, coucou des prés, et improprement véronique ; la lychnide dioïque, appelée compagnon blanc, jonc des jardiniers, passe-fleur sauvage; la lychnide chalcédonique, nommée aussi croix de chevalier, croix de Jérusalem ou de Malte, fleur de Jérusalem, fleur de Constantinople, fleur écarlate; la lychnide githago, appelée vulgairement githage, nicelle, et qui est l'agrostemme githage de certains auteurs; on la désigne encore sous les noms de githage des prés, faux mélanthion, et pseudo-mélanthion; la lychnide coronaire, dite passe-rose parisienne, oeillet de Dieu, rose de sainte Marie, et qui est au nombre des plantes appelées par les jardiniers coquelourde; elle a été l'agrostemme coronaire ou agrostemme des jardins de certains auteurs, et pour d'autres la coquelourde des jardins; la lychnide fleur de Jupiter, dite vulgairement fleur de Jupiter; la lychnide grandiflore, pour laquelle Loureiro avait créé son genre hédone".



Marguerite à effeuiller - Photo: lfdd

Et les colchiques me direz-vous? j'en ai en stock, mais je ne vais vous servir que le TVA "colchique", en l’occurrence le poème de Guillaume Appolinaire:


Les Colchiques 

Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s’empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la
Violatres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne

Les enfants de l’école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément

Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne.


Bel automne et n'oubliez pas d'allez aux concerts de Musica, comme je vous l'avais annoncé dimanche dernier, sous le signe de John Cage !
Le concert de ce dimanche matin en hommage à son centenaire a vu une magnifique prestation du pianiste Wilhelm Latchoumia avec des superbes pièces de Mincek, Filidei, Pesson, Jodlowski, Combier, Jarrel et les variations de Cage sur piano-jouet.
Le festival qui a superbement commencé vendredi soir au Palais de la Musique et des Congrès avec une magistrale version concertante de Moïse et Aaron de Schoenberg et a continué samedi matin avec le Kammerensemble Neue Musik de Berlin et l'après-midi avec l'entraînant concert d'Ictus promet une belle suite.

Bonne semaine.

La Fleur du Dimanche

P.S Merci au très sympa mot de Béatrice S.:
"Marguerite d'amour, mon beau souci ; effeuillons donc nos soucis afin qu'il n'en reste que le coeur rempli d'amour."

De quoi offrir un TVA supplémentaire cité par un exilé français en Belgique:
"LVMH signifie "La Vie Mais sans Hollande""

Ca y est, les commentaires pleuvent: 
Raymond P. nous dit:
"M. Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki est une nouille. Les vaches ne s'empoisonnent pas, vu qu'elles ne broutent pas les colchiques."

samedi 22 septembre 2012

La CP de V ALVE: Pas de fumée sans feu..

La carte postale de vacances à laquelle vous avez échappé: 

Pas de fumée sans feu:


Au feu le Briquet - Photo: lfdd


Au feu, le briquet…


Bon samedi

La Fleur du Dimanche

jeudi 20 septembre 2012

L'expo du mercredi: c'est la Rentrée... à Lyon...

Vous l'avez sans doute remarqué samedi et dimanche dernier, la rentrée s'est jouée à Lyon, à l'occasion de la Biennale de la Danse..
De superbes spectacles, entre autres d'Israël Galvan, de Jan Fabre, d'Angelin Preljocaj, une superbe création de la Compagnie Käfig avec des danseurs taïwanais, les Gamelans de Java, Découflé, Boivin, Maguy Marin, et beaucoup d'autres, mais aussi la rentrée des galeries, du côté de la Croix Rousse et de la rue Burdeau.

 

Pour ne pas tirer un trait définitif sur l'été, l'exposition "Sous le soleil exactement" à la Galerie Françoise Besson, qui avec Daniel Tillier comme co-commissaire a organisé cet hommage à la lumière et, en complément des photographies de Dolorès Marat, présentait des oeuvres de Daniel Clarke, Marc Desgranchamp, Jim Dine, Jacques Migayrou, Clément Montolio et Daniel Tillier.
Ce dernier dont il faut saluer la "Libération" réalisée sous le soleil de l'été et ornée d'un drapeau historique de 1945.
Clément Montolio y présente des travaux sur papier, relectures des images de plage dans les magazines, images qui se superposent et vrillent dans nos mémoires - A propos de mémoire, si vous êtes strasbourgeois, vous avez vu des tableaux et des superbes aquarelles à la Galerie Gillig.
Marc Desgrandchamps nous raconte les films d'été, Jim Dine nous offre son coeur jaune soleil, et les corps sont magnifiques dans cette exposition.


Sans Titre - Clément Montolio

Pour ne pas quitter le soleil et Strasbourg, une exposition du photographe François Nussbaumer, "Migrations", à la Galerie Elisabeth Couturier. Il y expose ses grandes photographies couleur de carcasses de voitures abandonnées dans le désert. 


François Nussbaumer

A la galerie Vrai Rêves, un autre photographe également bien connu à Strasbourg, Tom Drahos, dont on peut voir à la fois les derniers travaux en couleur, "The Clash" qui interroge les photos trouvées sur internet et les expressions usuelles et la série historique "Mémoires d'Egypte" de 1981, en noir et blanc, qui déjà confrontait l'écriture - les hiéroglyphes - et les images.

Une autre exposition dont, j'ai annoncé l'exposition dimanche dernier, sans révéler le nom de la galerie, c'est celle d'Yayo Kusama à la Galerie Matthieu. Pour les Strasbourgeois ne faisant pas le déplacement, des oeuvres seront visibles - et éventuellement achetable par les amateurs à Strasbourg lors du prochain Start, mais nous en reparlerons.

En attendant, bonnes expositions

La Fleur du dimanche. 

dimanche 16 septembre 2012

Dendelion: la dent de Lyon ou le Lion dort

Après la rentrée, l'automne... ce sera cette semaine.... et également un passage à Lyon pour la Biennale de la Danse et la rentrée des galeries lyonnaises avec des artistes connus - j'en parlerai bientôt...

Lyon où, pour vous, j'ai photographié en clin d'oeil les dendelions - la fleur du Taraxacum du dimanche - locaux.

Dent de Lyon ?  - Photo:lfdd


Autre clin d'oeil, un peu plus loin, les fleur de Yayoi KUSAMA (également exposée dans une galerie lyonnaise) dans les vitrines d'un grand magasin de luxe..... 

Fleurs Yayoi Kusama à Lyon - Photo:lfdd

Et en face, un autre magasin de luxe et d'or... clin d'oeil fermé - l'oeil dort ?

Lyon d'Or - Photo:lfdd

L'oeil qui dort nous amène à notre TVA et retour à Strasbourg où démarre pour cette rentrée le grand, l'unique festival de musique contemporaine Musica, sous le signe du Silence - qui est d'or... J'ai parlé de John Cage, qui aurait (orait?) eu 100 ans et qui a osé dire, dans "Lecture on nothing":
"Je n'ai rien à dire et le le dis"

Pour le prouver, il a créé 4'33" et Robert Wilson, ainsi que Musica, lui rendront un bel hommage... à découvrir les prochains jours...

Bon dimanche.

La Fleur du Dimanche

samedi 15 septembre 2012

La CP de V ALVE: Rentrée Buissonnière

C'est vraiment la rentrée, Sheila fête ses 5 fois 10 ans de chanson: "L'école est finie" pourrait être le commentaire de cette Carte Postale de Vacances à laquelle vous avez échappé: une classe qui monte au ciel...

L'école du ciel - Photo: lfdd

Bonne rentrée

La Fleur du Dimanche



dimanche 9 septembre 2012

C'est la Rentrée, même pour La Fleur du Dimanche

C'est la rentrée... enfin pas pour tous, suivez mon regard: j'en connais qui vont profiter des belles plages vides et des routes tranquilles non bouchonnées pour découvrir des paysages intimes.... les veinards !
Pour la fleur du dimanche, les vacances ont été aoûtiennes, comme vous avez pu le constater, même si chaque dimanche une nouvelle fleur apparaissait vers les 10 heures.
Merci à celles et ceux qui ont envoyé un message sympathique ou une explication ou un nom de fleur - à ce propos, le Zinnia d'août appelle un TVA en prime. Et pour la Fleur de dimanche dernier, il paraît qu'Arsène l'a peint... ;-) 

Les vacances ont été une belle saison de récolte de fleurs du dimanche et je démarre avec celle qui m'a le plus intrigué de par sa forme et son nom que je vous laisse deviner: 

Fleurs rouge feu - Photo: lfdd

Si vous avez trouvé, n'hésitez pas à faire un petit mail, la réponse arrivera plus tard.
En attendant, je vous offre le premier TVA - Zinnia:
C'est la "Dictée Nostalgique" de Georges Duhamel:

"Zinnias, mes beaux zinnias, vous n’avez plus aucun pouvoir.
Ah! que ne suis-je à Zanzibar avec Zénaïde ou Zoé!
J’ai souvent souhaité de vivre en ce paysage de rêve, assis sur le Z majuscule.
Je regarderais mes zouaves chasser le zèbre et le zébu avec la zagaie que l’on voit appuyée au bord de l’image.
Zélateur de Zarathousta, je vivrais là loin des zoïles, loin des zizanies, des zéros, du zona, des zincs et des zozotants zoographes, le poing sur mon zygoma, perdu dans la contemplation du zénith ou du zodiaque, tel un innocent zoophyte.
Ainsi jusqu’au zigzag suprême et jusqu’au zut définitif."

J'ai également un souvenir de poème avec plein de zinnias de toutes les couleurs, mais n'ai pas retrouvé leur trace, alors si vous en avez une, n'hésitez pas à faire suivre...

Le deuxième TVA qui amène à réflexion après les fleurs d'eau jaunes ci-dessous:

Fleurs d'eau jaunes - Photo: lfdd

Picasso a dit un jour (cité par Roger Cohen dans le New York Times):
"Que croyez-vous que soit un artiste ? Un imbécile qui n'a que des yeux s'il est peintre, des oreilles s'il est musicien ou une lyre à tous les étages du coeur s'il est poète, ou même s'il est boxeur, seulement des muscles? Bien au contraire, il est en même temps un être politique, constamment en éveil devant les déchirants, ardents ou doux évènements du monde, se façonnant de toutes pièces à leur image [.....] Non, la peinture n'est pas faite pour décorer les appartements. C'est un instrument de guerre offensive et défensive contre l'ennemi."
L'auteur de l'article qui reprend cette citation (caviardée) continue en disant "Certes les grandes oeuvres sont politiques, mais Guernica (L'article s'intitule "Le choc de Guernica contre la guerre") a échoué sur un point. Picasso a peint ce tableau pour provoquer une prise de conscience contre le fascisme et empêcher sa propagation. Deux ans après sa présentation, Hitler avait précipité l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale qui fit des millions de victimes."

Ce serait trop simple si l'art était un médicament miracle....

En recherchant le texte pour vérifier la citation, j'ai retrouvé la phrase manquante (à la place des [.....]), la voici:
"Comment serait-il possible de se désintéresser des autres et, en vertu de quelle nonchalance ivoirine, de se détacher d'une vie qu'ils vous apportent si copieusement!"
Cela amène un bel éclairage...

Il faut toujours manipuler les citations avec précaution... 
D'ailleurs, la preuve en est donnée sur la page suivante du même journal, dans un article de Michael Cooper intitulé "Les "vérificateurs d'info" n'empêchent pas les discours mensongers"
Il cite l'exemple d'une déclaration de Barack Obama reprise tronquée par son adversaire Mitt Romney dans un spot TV:
Cela donne Obama disant: "Si nous continuons à parler de l'économie, - je rajoute "de l'" manquant dans l'article traduit en Français -  nous allons perdre."  
L'origine (l'original) de la citation étant une phase d'Obama disant que "ses opposants ont dit trois ans auparavant" ("his opponent’s campaign three years earlier had said :") : 
"Si nous continuons à parler de l'économie, nous allons perdre." - "If we keep talking about the economy, we're going to lose." 

Citez, citez, il en restera toujours quelque chose, mais quoi?

Bon dimanche

La Fleur du Dimanche.

samedi 8 septembre 2012

La Carte Postale de Vacances à laquelle vous avez échapé: Je suis passé...

Etre ou ne pas être là...
Je suis passé.
Question de temps...
Vous n'étiez pas là !

Étiez-vous ... en vacances ?

Je suis passé - Photo: jfdd

Bonne Rentrée

La Fleur du Dimanche

dimanche 2 septembre 2012

Fleur: Qui lapin ?

Pour boucler le cycle des Fleurs de l'Eté, un lapin-fleur, ou une fleur avec des oreilles de lapin. Qui l'a peint ainsi ?



Fleur-Lapin - Photo: lfdd


En fouillant un peu, j'ai trouvé deux blogs lapins-cousins:
Un blog-forum qui remplace le blog "Marguerite" et se prénomme "fleur-de-lapin". C'est, de la volonté de sa créatrice "un petit coin de garenne où les amis de Marguerite peuvent venir échanger autour de leur amour des lapins de compagnie."


Je ne l'ai pas inventé, pas plus que le lapin-fleur du Blog "carnet d'une rêveuse" tenu par "Oursonne" dont je cite ci-dessous le poème illustré par une photo de Kari Herer, photographe qui marie les dessins d'animaux aux fleurs (entre autres):
http://www.kariherer.com/still-life/still-life



"Le lama dentelé, le cerf aquarium ou bien encore le lapin fleur   
appartiennent 
aux espèces rares...
Peut-être aurez-vous un jour la chance de les apercevoir...
qui sait, avec beaucoup de chance et...
énormément d'imagination..."


Belle fin d'été.


La Fleur du Dimanche.