vendredi 30 mai 2014

Nouvelles se termine dans la rue

Le Festival Nouvelles se termine dans la rue avec Willi Dorner et "Bodies in Urban Space".

Il vous reste ce soir à 19h00 et demain samedi à 15h00 et 19h00 pour déambuler avec les danseurs de Willi Dorner et découvrir la ville de Strasbourg sous un aspect poétique et en découvrir des aspects méconnus ou des point de vues étonnants.


Willi Dorner - Festival Nouvelles - Pôle Sud - Strasbourg : Photo: lfdd


C'était un peu l'objet du Festival Nouvelles, piloté par Pôle Sud et en collaboration avec le FRAC Alsace et Le Maillon (magnifique et sacrément décalé "Sacré Sacre ud Printemps  hier soir).

L'ambiance générale était dans des nombreux duos qui nous emmenaient à la recherche de l'autre et de l'absent - Pour nous, ce sera aussi le dernier adieu à Alain Py, à l'initiative et à la barre de Pôle Sud lors de la création du Festival avec Joëlle Smadja. Il a salué le festival et ses amis lors de l'inauguration et s'en est allé sur la pointe des pieds dans la foulée. Nous garderons de lui ce sourire...

Bonne Continuation au Festival Nouvelles  

La Fleur du Dimanche 

jeudi 29 mai 2014

Heureux celui qui comprend le langage des fleurs... et des choses muettes

Aujourd'hui est jour d'élévation, aussi je vous offre un vue d'étang, non plutôt d'un miroir du ciel et de fleurs dont c'est la raison, de s'élever:


Fleur d'Ascension - Consoude officinale - Photo: lfdd


Et il n'y a pas que les fleurs qui montent vers le ciel, les abeilles butineuses, avec leur butin (eh oui !) aussi...

Fleur d'Ascension - Consoude officinale - Photo: lfdd

Et butinant sur internet, je vous ai trouvé le poème/TVA du jour:

Elévation

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins; 

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

Charles Baudelaire  


Bon jeudi

La Fleur du Dimanche

lundi 26 mai 2014

Allez au cinéma dare-dare voir Dardenne: Deux Jours, une Nuit... votez pour, sans Cannes...

Le résultat du vote de Cannes est connu, les choix sont bons et nous attendons d'aller voir la Palme d'Or 2014.

En attendant, le film des frères Dardenne (Luc et Jean-Pierre), "Deux jours, une nuit" nous remplit de satisfaction. Il est vrai que les deux frères ont déjà récolté deux palmes, l'une pour "L'enfant" en 2005 et la deuxième pour "Le Gamin au vélo" en 2011 - film avec Cécile de France dont nous avions dit le plus grand bien le 23 mai 2011 - et que nous ne sommes pas déçus. 

Leur dernier film a bien été récompensé à Cannes cette année, par le Prix spécial du Jury oecuménique qui constate que «Toute l'oeuvre des frères Dardenne est empreinte d'une profonde humanité... Elle parle de survie, de réconciliation et d'espérance. Grâce à un geste, une larme, un regard, une parole, un sourire, un mur se brise, une lumière apparaît, un avenir est possible et nous y croyons.»

Le film est effectivement très humain, mais c'est aussi un magnifique film de cinéma, qui traite cette histoire avec suffisamment de suspense, mais aussi d'émotion et d'amour qu'il s'adresse autant au coeur qu'à notre raison.
On se  dit d'ailleurs que dans le contexte politique actuel, il devrait être "administré à quelques "politiques" pour qu'ils se posent des question sur leur "mission" et la meilleur manière d'y contribuer. 
L'interprétation de Marion Cotillard de ce personnage tout en fragilité est d'ailleurs remarquable. Il n'y a d'ailleurs pas qu'elle puisque la galerie de portraits divers est d'une très grande qualité, avec entre autres, Fabrizio Rongione qui joue Manu, le mari, ainsi que Catherine Salée, Christelle Cornil et bien sûr Olivier Gourmet dans le rôle du contremaître et d'autres acteurs beaucoup moins connus mais très vrais quand même. 

Pour vous donner envie d'y aller, voici la bande annonce :

DEUX JOURS, UNE NUIT - Bande-annonce par diaphana

Et dans le film, une chanson de Pétula Clarck qui rythme la narration dit en substance (déjà en 1963):


"J'ai envie d'aimer, j'ai envie de vivre
Malgré le vide de tout ce temps passé
De tout ce temps gâché
Et de tout ce temps perdu
Dire qu'il y a tant d'êtres sur la terre
Qui comme moi ce soir sont solitaires
C'est triste à mourir
Quel monde insensé."

Allez, je vous l'offre en cadeau:





Bon film

La Fleur du Dimanche 

P.S. Si vous avez déjà vu le film, il vous reste la possibilité de voir les deux film proposés la semaine dernière
ou celui de la semaine d'avant.
  

dimanche 25 mai 2014

Les cadeaux de ce dimanche: Fêtes des mères, fêtes des femmes, et de l'homme... enfant

Ce dimanche, la fleur est un cadeau pour une fidèle, délicate et discrète lectrice – mais aussi « contributrice ».
Elle nous a offert des fleurs de son jardin pour notre bonheur et quelques énigmes à notre perspicacité. 
Elle partage ses pensées et ses TVA trouvés ou inventés et sa fidélité n’a d’égale que son implication et son engagement dans les projets des autres et pour les autres. 
Elle aime et elle partage et son bonheur est rayonnant

Ce billet lui est dédié, car c’était son anniversaire cette semaine et nous lui souhaitons encore de belles années à réaliser ses rêves et à soutenir ceux de ses proches, qu’ils soient de sa famille ou de son cercle d’amis, car elle ne met pas de limite et partage ce qu’elle aime.
Je lui* souhaite avec tous les lecteurs de la Fleur du Dimanche un bel Anniversaire et plein de Bonheur.

Coccinelle du Bonheur - Photo: lfdd


Je lui dédie tout particulièrement cette fleur de bourrache, de la couleur de ses yeux. 

Abeille butinant une fleur de bourrache - Photo: lfdd


D'ailleurs, au Moyen Âge, la bourrache, était considérée comme une plante magique aphrodisiaque. Et certaines populations lemko (montagnards d'Ukraine et de Pologne - Andy Warhol était Lemko) utilisaient également cette plante. 

Vol au dessus des fleurs de bourrache - Photo: lfdd


Le TVA sera donc des textes qu’Anne eut pu écrire car elle aime la culture dans toutes se dimensions et ne renie pas l’humour, comme elle ravit l’amour**.

«Non! Ce n’était pas chose évidente que cette conversation toute en langue morte. Et pourtant je la tins.» 

«Bien que vous ayez passer votre chance de cesser d’être une prostituée, un jour, vous le pûtes.»

«C'est dans ce tonneau que notre vieux vin fut.»

«Les moines brassèrent la bière et la burent.»

«C’est bien parce que vous m’avez invité à goûter votre Beaujolais que je vins.»

«Est-ce dans le but de lui subtiliser quelques pommes de terre que, jouant de votre charme vous l’appâtâtes? Et que par votre beauté vous l’épatâtes…!»



Et pour conclure sur le Bonheur, les conseils de quelqu'un qui semble passer pour un gourou du Bonheur actuellement, mais dont la pensée est limpide et simple, à propos du bonheur, de la vie et du temps:

"La meilleure façon d'expérimenter le temps est de vivre pleinement le moment présent, d'être persuadé que c'est ce moment-là qui est le plus important."

Et si cela vous semble trop compliqué, voici quelques éléments complémentaires qui devraient vous aider:
"Si vous souhaitez agir avec efficacité dans le moment présent, mon conseil est: poursuivez l'excellence, ignorez le succès. Tant que vous demeurez collé à un objectif de résultat, le temps se rit de vous et épuise vos forces. Ma façon personnelle de procéder est de parcourir les vingt-quatre heures d'un jour en séparant nettement temps de sommeil, de méditation, de travail, de lien avec les autres. Quand je travaille, je ne fais rien d'autre; quand je vous parle, je ne fais rien d'autre. Si vous voulez utiliser le temps sagement, ne faites jamais plusieurs choses à la fois."
Deepak Chopra


Et pour finir, ne pas oublier la fête du jour, c'est celle de toutes les mamans, le clin d'oeil du dimanche de l'autre côté du Rhin, voici Heintje dans ses oeuvres:

Heintje - Mama (German version)


Et pour montrer qu'en France on sait aussi chanter les mamans; Luis Mariano jeune:


    


Cette avalanche de cadeaux ne serait pas complète avec le versant britannique et le de John Lennon qui contrebalance cette douceur de Candy (c'est fini avec sa version de Mother  qui dit :

"Mother, you had me but I never had you,
Mère, tu m'as eu, mais moi je ne t'ai jamais eue,
I wanted you but you didn't want me,
Je te voulais, mais tu ne me voulais pas,..."


John Lennon Mother


Bon dimanche.

La Fleur du Dimanche.

*Bon Anniversaire à Anne donc, mais aussi à Jean, à Yves, à Albert, à Jean-François, et à tou(te)s les ami(e)s qui viennent de le fêter ou qui vont le fêter dans peu de temps (ou plus tard).

** Il est vrai que la belle jeunesse de ses yeux pétillants ont su ensorceler mon petit frère lors de mon mariage.

vendredi 23 mai 2014

Le Vice-Consul au TNS: Cent ans ou 20 ans? Toujours jeune pour Duras

Il ne pouvait y avoir plus beau cadeau d'Anniversaire de la part du TNS et de son école - le Groupe 41 - que de mettre en scène "Le Vice-Consul" de Marguerite Duras à l'occasion du centenaire de sa naissance.

Et c'est un cadeau réussi, d'autant plus qu'Eric Vignier, qui dirige la troupe a été le premier metteur en scène "adoubée" par l'auteure-metteuse en scène-réalisatrice ayant radicalisé à la fois le roman, le théâtre et le cinéma. Ne disait-elle pas: "Ecrire, ce n'est pas raconter des histoires. C'est raconter une histoire qui en passe par son absence."

Et pour aller dans le sens de Duras pour qui le Vice-Consul était un triptyque: La femme du Gange, le Vice-Consul et Son nom de Venise dans Calcutta désert", le spectacle qui conclut les études de ce Groupe 41 de l'Ecole du TNS se compose lui aussi de trois parties.

D'abord, des textes et interviews de l'auteur allègrement mis en scène autour d'une soupe qui se prépare par quatre comédiennes qui font rebondir les textes judicieusement choisis et les lancent comme des bombes de l'une à l'autre avant qu'ils n'explosent à la figure des spectateurs.

Les affrontements et marches populaires à travers les deux derniers siècles appellent la longue marche (dix ans) de la mendiante du Gange face à l'industrialisation et la richesse désabusée des politiques de l'Ambassade de Calcutta, lieu de la misère mais aussi de l'amour et de l'obscénité des sentiments.

Le reste de la troupe arrive à nous installer dans ce vide et cette torpeur de pluie de fin de saison de mousson - lors de la première, la pluie d'orage sur le toit de la salle Gruber à fait un clin d'oeil complice.

Un décor  de décrépitude passé et la musique bien sentie concourent à nous transporter dans l'univers de Marguerite et de ses personnages emblématiques.

La Cuvée 2014 de l'école du TNS - Groupe 41 - montre là une belle réussite.

En complément, un éclairage de Duras sur le personnage de la mendiante de la pièce que vous pouvez trouver sur le Blog du TNS ici:
http://www.tns.fr/blog/ecole/duras-vigner-1/

Et un avant-goût musical de Rumba des îles avec Duras et Jeanne Moreau:




Vous pourrez voir la pièce à Strasbourg - Salle Gruber - jusqu'au mardi 27 mai à 20h00 - sauf le dimanche. L'entrée est gratuite, alors profitez-en.
Si vous êtes sur Paris, la pièce est jouée au Théâtre de la Commune-CDN d'Aubervilliers du vendredi 13 juin au jeudi 19 juin tous les soirs à 20h00, le dimanche 15 à 16h00, relâche le 16.

Bon spectacle.

La Fleur du Dimanche

lundi 19 mai 2014

L'amour est dangereux : La Voie de l'Ennemi et La Chambre Bleue

Rachid Bouchareb adapte un film de José Giovanni, "Deux hommes dans la ville" et nous transporte dans le lointain Far-West.
Deux monuments/acteurs américains incarnent un meurtrier qui sort de prison William Garnett (Forest Whitaker) et le shérif Bill Agatiet (Harvey Keitel) qui ne songe qu'à se venger.
S’immiscent dans cette histoire trois femmes:  Brenda Blethyn, qui joue la femme-flic chargée de surveiller la bonne intégration du prisonnier, et dont la tâche n'est pas facile, Dolores Heredia qui interprète son "amour romantique" et la mère indigne et sans coeur jouée par Ellen Burstyn.
Là-dessus, un ami qui ne veut que du bien, mais peu recommandable joué par Luis Guzman, n'est pas là pour arranger les choses.
Transposé dans des étendues désertes et inquiétantes, l'effet anti-born to be wild fait son effet et l'immensité de cette terre à la frontière du Mexique risque de se refermer comme un piège encore plus lourd que les portes d'une prison.
En tout cas, un beau western sans coup de feu, mais pas tendre pour autant.



LA VOIE DE L'ENNEMI Bande Annonce


Autre adaptation, d'un roman de Simenon, cette fois-ci, c'est La Chambre Bleue, réalisée et jouée par Mathieu Amalric.

Le titre du roman de Simenon était "Les Amants frénétiques" et le dialogue suivant (entendu deux fois dans le film)  en dit long sur la prédestination de l'issue du film.
« C'est vrai que tu pourrais passer toute ta vie avec moi ?
– Bien sûr…
– Si sûr que ça ? Tu n'aurais pas un peu peur ?
– Peur de quoi ?
– Tu imagines ce que seraient nos journées ?
– On finirait par s'habituer.
– A quoi ?
– A nous deux. »

Mais ce film policier, magnifiquement traité comme exercice de style (autant les scènes érotiques que l'ambiance plombée de ce bourg de province ou l'angoisse lancinante dans une maison d'architecte perdue dans les champs) est une restitution d'une enquête qui se révèle pièces par pièces avec un parti-pris de la vision focalisée sur le personnage de Julien Gahyde interprété par Mathieu Amalric entre sa femme - Léa Drucker - et son amante, Esther Despierre, incarnée par Stéphanie Cléau, sa compagne dans la vraie vie.

Plus film d’ambiance, de mise en place d'une "atmosphère que film policier - mais ne vous y trompez pas, il faudra quand même se poser la question de l'assassin (ou des assassins), Mathieu Amalric prouve qu'en plus d'être un bon comédien est sait aussi traiter des sujets variés (voir "Tournée").
A vous de voir si vous préférez plutôt l'un que l'autre....



La Chambre Bleue - Bande-annonce (VF)


Alors bons films.

La Fleur du Dimanche.

dimanche 18 mai 2014

Pissenlit Chapeau Pointu - On est foutu - Turlututu

Je vous propose une ballade dominicale dans les prés humides, couverts de pissenlits - vous savez, le Taraxacum, emblème de la Fleur du Dimanche dont je vous avais parlé l'année dernière à l'occasion de la Fête de la Sain Jordi en vous offrant une "planche fleurie".

Aujourd'hui ce sera une variation autour de la fleur en fin de cycle.

Avec chapeau pointu:
Pissenlit chapeau pointu  - Photo: lfdd


Après avoir perdu le chapeau:
Pissenlit chapeau perdu  - Photo: lfdd


Et sans avoir réussi à perdre le chapeau:
Pissenlit  que chapeau pointu  - Photo: lfdd

En guise de TVA, je vais vous en offrir deux, brefs, qui n'appellent pas forcément de réponse - mais si vous voulez répondre, n'hésitez pas...


Le premier, trouvé dans une critique de roman - à vous de découvrir lequel - renvoie au sujet:
"Elle n'a pas répondu, ce qui ne m'a guère inquiété car j'ai préféré me rappeler que, lorsqu'on marche à côté d'une autre personne, on ne se sent pas obligé de répondre à tout ce qu'elle vous dit, c'est pourquoi beaucoup de phrases restent normalement sans réplique." 

Un extrait du texte juste avant peut éventuellement éclairer la phrase : "On avait fait remarquer au narrateur qu'il parle "sur un mode sérieux et humoristique". "C'est vrai ai-je rétorqué, mais tu ferais mieux de tout prendre au sérieux".

Le deuxième TVA, double, lui, reprends des blagues du philosophe Slavoj ZiZek:
Celle de Freud concernant la logique déconcertante des rêves:

- 1. Je ne vous ai jamais emprunté de bouilloire
- 2. Je vous l'ai rendue ne bon état
- 3. La bouilloire était déjà cassée quand vous me l'avez prêtée.

Et la version de Zizek qui montre l'incohérence "la réaction des islamiste radicaux à l'Holocauste".

- 1. L'Holocauste n'a pas eu lieu
- 2. Il a eu lieu, mais les juifs l'avaient mérité
- 3. Les juifs ne l'avaient pas mérité, mais ils ont perdu le droit de se plaindre en infligeant aux Palestiniens ce que les nazis leur ont infligés."


Et pour montrer la logique du pissenlit, voici un pissenlit bien coiffé et deux chansons "décoiffantes":


Pissenlit bien coiffé  - Photo: lfdd


 D'abord un "Chapeau pointu" par Marc Devilchabrol, si dent de lion, danger:





Et l'autre, version "Turlututu" par Thomas Dutronc, qui n'y crois pas trop... On est foutu...




Allez, bon dimanche quand même.


La Fleur du Dimanche.

mercredi 14 mai 2014

Les Ateliers sont tout Verts et au Soleil !

Ça y est, ce Week-end les Ateliers d'Artistes s'ouvrent au public.

Sous la houlette d'Accélérateur de Particules qui s'occupe de coordonner - entre autres tâches - cette manifestation annuelle en Alsace et même en Moselle et à Kehl en Allemagne, près de 150 ateliers vous ouvrent les portes et  vous présentent le travail de presque 500 artistes.

De Strasbourg à Mulhouse, de Seebach à Hagenthal le Bas, d'Altkich à Didendorf, Rahling et Meisenthal, vous pouvez voir les artistes en proximité ou e navalant des kilomètres à pieds, à vélo ou en voiture. 

Le plan pour s'y retrouver est ici:
http://www.ateliersouverts.net/atlas.php

La liste des ateliers est là:
http://www.ateliersouverts.net/index-ateliers.php

Et les différents artistes sont là:
http://www.ateliersouverts.net/index-artistes.php


Il ne reste plus qu'à cocher et aller à la rencontre du monde de l'art et vous faire surprendre ou revoir les artistes que vous connaissez déjà (ou faire un mix des deux).

Ah j'oubliais, mais vous le saviez peut-être déjà, le Vernissage de Strasbourg a été sauvé en dernière minute, c'es ce vendredi à partir de 18h00 au Bastion, celui de Mulhouse aura lieu le mercredi 21 mai à Motoco-Friche DMC à partir de 19h00 et il y a aussi un vernissage à Kehl le samedi 7 mai à 11h00 à l'Atelier Cascade Art Space (Haupstrasse 133).

Je vous donnerai peut-être d'autres informations dans les jours qui viennent sur cette page..

Pour commencer, je vous invite à rendre visite à tous les artistes résidant au Bastion - la liste est longue, ne faisons pas de jaloux, vous pouvez commencer ici et feuilleter - et profiter du vernissage pour repérer et revenir.
N'oublier pas de 

Autre "collectif", qui date déjà, celui de Zone d'Art au Port du Rhin (au rond point entre l'Allemagne et nulle part, tournez à droite), vous trouverez quelques artistes qui ont fait l'histoire de l'Art à Strasbourg..
Quelques noms (et personnes que vous pourrez rencontrer: 
ZONE D'ART, GUTH Didier, EBAN, MOSSER Christine, VILLAUME Sylvie, ROESZ Germain, LAFITTE Madeleine, SHALHOUB Nawras, REGNAULT Isabelle, HESS Jean-Louis, TRIMBORN Benoît, PINTO Sergio, ENGELMANN Marie-Pascale, SCHNEIDER Nicolas, DREHER Ute, AUDIORAMA, WALTER Bettina, PETIT Hervé, COUVEZ Jérémy, EL BAKALI Mina, NOSRAT Aïnas, ZAHEDI Haleh, ETEMADI Sedigeh, DI LORENZO Myriam, HAESSLER Auguste, POYDENOT Manu, FRIES Melissa, LÉGER Jérôme, DEVIME Marcel,

Du côté du Port du Rhin (ancien bâtiments de la COOP Alsace, vous avec l'Atelier Volant et Christophe Meyer, un autre "vieux de la vieille" et l'Atelier du Port du Rhin avecn entre autres Dominique Kippelen

Un "collectif plus récent, bien que très actif depuis quelques années, c'est "La Semencerie", et ses artistes-bricoleurs bien inventifs.

Je vous avais parlé de l'Alsace Bossue, vous y trouverez les collectif autour de François Génot à Diedendorf. Tout près, allez rendre visite à Hubert Saint-Eve à Rhalin. en en passant, faites un tour au CIAV - Centre d'Art Verrier de Meisenthal pour admirer les crations d'artistes et de designers qui sont bien plus étendues que les "Boules de Noël" annuelles, et comme vous passez à Lemberg, allez voirr l'atelier de Laurence Barthel-Stein à côté 

Comme nous sommes à la campagne, allez tout au nord, à Seebach, rendre visite à Dominique Starck.

Et à Kerzfeld, voir le travail enjoué de Robert Stephan et également son travail sur le bois... dont j'avais déjà parlé en juin 2011

Si vous poussez jusqu'à Mulhouse, allez à la Manufacture, avec:
HAUMESSER Philippe, BEDOUX Thierry, CECERE Vito, GEORGES Emmanuel, LUTZ Philippe, HESS Jean-Louis, HOFFERT Estelle, COLIGNON Philippe, BASTIEN Pascal, ROLLIN Dorian, KANITZER Paul, BIRY Jean-Marc, SCARAVELLA Simone, SPYCHER Hervé, RASTWOCRU, HERZOG Sylvie, KUNZ Sandra, VEST Anthony

Au Motoco , bien sûr, l'ancien site Manurhin, avec LE BRIS Romuald, WEISBECK Alexandra, IMMELÉ Anne, AMBIEHL Anne-Marie, ARAMU Nicola, AUVRAY Éric, BROGLIN David, CAMILLE Julie, SCHEUBEL Denis, BELLIER Frédéric, FREUDENREICH Marie, DUCHAMP Karima, LACHKAR Céline, POIRIER Dom, TOLA Zhuljan, RUCH Stéphane, DUMORA Gérard, CARBONNIER François, BILGER Marie-Paule

Et au Loft 122 chez Jeff et Anne, les photographes du collectif "Chambre à Part": 
Pascal Bastien, Jean-Marc Biry, Philippe Colignon, Emmanuel Georges, Jean-Louis Hess, Estelle Hoffert, Paul Kanitzer, Philippe Lutz, Dorian Rollin.
Paul Kanitzer nous invite à découvrir "Les Vitrines de l'intime", 12 photographies-objet, pièces uniques.
  
Poussez plus au sud, dans l'ancienne synagogue de Hagenthal le Bas pour visiter l'atelier de Christophe Hohler, régulièrement exposé à la Galerie L'Estampe à Strasbourg


Au niveau "événements", il y en a quelques-uns, mais je vous invite à la performance de Geneviève Charras ce samedi 17 mai à 18h00 à la Galerie In Extremis lors de la présentation d'un choix de photographies de la collectionneuse Madeleine Millot-Durrenberger, son thème: "Un cercle n'est qu'un point dilaté" - à creuser...




Bonnes Visites

La Fleur du Dimanche


mardi 13 mai 2014

Si vous n'allez pas à Cannes, allez au Scala

Le festival de Cannes commence à Cannes demain, mais c'est loin... Si vous voulez voir un univers totalement cinématographique, à deux pas du centre de Strasbourg, allez vous plonger dans l'univers de Tennessee Williams au TAPS SCALA à Neudorf - Place du Marché.

La compagnie Indigo y joue la pièce "La Ménagerie de Verre" qui l'a rendu célèbre et qui a été porté de multiples fois au cinéma (entre autres avec Kirk Douglas en 1950, et John Malkowitch en 1987 dans une réalisation de Paul Newmann).

La Ménagerie de Verre - Compagnie Indigo - TAPS SCALA

La pièce, adaptée par Jean-Michel Desprats et mise en scène par Martin Adamiec, fait ressurgir un univers onirique et hautement cinématographique, avec des effets de lumière, de hors-champs et de glissements et de cuts qui vont très bien dans ce récit de mémoire revécue et rejouée devant nous par le narrateur - le fils de cette famille un peu spéciale - qui se rejoue un épisode lamentable de sa lâcheté et de sa fuite.
Les acteurs - Bruno Journée, Clarisse Hagenmuller, Hélène Hoohs et Sylvain Urban - habitent avec une belle crédibilité les membre de cette famille "un peu spéciale" - surtout la fille ! - et le "visiteur", ancien camarade d'école qui sert de révélateur à ce cirque qui se joue autour de la "ménagerie de verre", principal objectif de vie de la fille, qui refuse de porter les rêves déçus de sa mère.

Les intermèdes musicaux créées et joués en direct sur scène par Stéphane Clor contribuent à ce côté onirique et décalé de désastre de cette famille ordinaire, dans les Etats-Unis d'avant-guerre mais qui pourraient très bien se situer ici et maintenant.

La pièce se joue encore tous les soir jusqu'à vendredi à 20h30:
Plus d'informations au TAPS SCALA

Bon Spectacle

La Fleur du Dimanche 

lundi 12 mai 2014

D'une Vie à l'Autre (Zwei Leben): le Millefeuille Nazi - Stasi - Chute du Mur - dans une famille suédoise

Le film "D'une Vie à l'Autre" - "Zwei Leben" en version originale allemande de Georg Maas et Judith Kaufmann a tout d'un film policier, mais ce n'est pas que cela.




S'appuyant sur une Histoire douloureuse du passé allemand - les Lebensborn, ou pensionnats pour enfants de "race pure" - il vient ronger une vie familiale pas très simple déjà dans une famille suédoise dans les années 90, ua moment de la chute du mur de Berlin.
Les générations (dont la grand-mère jouée par Liv Ulmann, actrice fétiche de Bergmann, et Juliane Kohler, magnifique en fille triturée entre ses vérités) souffrent de la lente découverte de secrets de famille que vient remuer un ange - exterminateur ou salvateur ? - sous la forme d'un avocat épris de justice: l'Allemagne doit reconnaître son passé de ces "enfants de la honte".

Je ne vous en dit pas plus et vous invite à plonger dans les embruns des fjords norvégiens et les tempêtes dans le petit chalet familial où non-dit personnels - et d'Etat - et amour - dans toutes ses formes, s'entremêlent dans une drôle d'ambiance.


D'une vie à l'autre - Bande Annonce VOST

Bon Film

La Fleur du Dimanche  

dimanche 11 mai 2014

Iris de l'amour et ta mine fleurie qui tire la langue

Quand c'est fini, ça recommence...
Qui n'a connu des rebondissements, la vie en est pleine.
Pour la Fleur du Dimanche, un envoi d'Iris du jardin pousse la barque du dimanche dans les jardins fleuris...
Déjà jeudi (8 mai) je vous offrais un Iris en introduction de la proposition de sortie "théâtre".
Et aujourd'hui, je vous offre comme moquerie un iris bleu jaune que vous tire la langue pour faire bonne mine - Et ta mine, elle est belle aussi?





Cet iris, dans le jardin de l'Escalier qui a changé de mine et également d'exposition*, puisque l'auteur du changement de mine - Francis CLERC - expose également ses souvenirs de voyage sous le titre "Mekong - Croquis, peintures et installations" en montant l'Escalier qui mène à la Galerie du même nom. 

Voici un autre iris que vous pourrez admirer dans le jardin:





Et pour finir, les iris qui m'ont "poussé" à continuer sur ma lancée, venant d'une nouvelle contributrice, Odile G. qui m'a aimablement envoyé le résultat du fleurissement de son jardin: 


Iris bleu - Photo: Odile G.


Iris jaune - Photo: Odile G.

Iris multicolore - Photo: Odile G.


En guise de TVA, je voulais vous mettre le poème de Pierre Louys, mais il se trouve qu'il a déjà été publié le 29 mai 2011 - jour de la fête des mère... et hommage aux iris sauvages...
Vous aurez donc un poème de Robert Desnos, tiré de Chantefleurs (1944-1945) 

L'Iris

"L’iris au bord du rivage
Se reflétait dans l’étang,
Bel iris sauvage
Qui rêves au beau temps.
Iris mes beaux yeux
Tu parfumes les draps blancs,
Iris merveilleux,
Iris au bord de l’étang.

Robert Desnos, , 1944-1945

et un texte de René Char: 
"Merci d'être, sans jamais te casser, iris, ma fleur de gravité"

Je vous mets aussi si vous êtes curieux(euses) et connecté(e)s un extrait d'un recueil de poèmes d'Arianne Dreyfus "Iris, c'est votre bleu" à chercher en texte:
http://remue.net/spip.php?article2659

et en voix:
http://remue.net/audio/NR2/09.htm

Et pour conclure le TVA du jour, une réflexion de Catherine Millet, sujet** à réflexion:
"...Car écrire n'est peut-être que cela, éviter d'avoir à refermer le livre pour répondre à ceux qui vous rappellent à ma réalité, et poursuivre le fil de la fiction dans lequel on est entré pour le tresser plus intimement avec les fibres de sa vie.


Ah, j'oubliais le Grand Prix Eurovision de la Chanson et la vidéo du dimanche, comme disait mon grand père: "Es esch Wurscht" mais pas tant que cela, je trouve, bien que les Autrichiens, avec Conchita Wurst qui les représente bien, n'aient pas été les premiers à creuser le concours de l'intérieur, le Luxembourg, avec la chanson de Serge Gainsbourg interprétée par France Gal, lauréate en 1965 était pas mal. 

Elle interrogeait déjà à l'époque l'arrivée du numérique (disque de cire, disque de son ?) - à noter également la réflexion sur le "nom":
"Autour de moi j’entends rire
Les poupées de chiffon
Celles qui dansent sur mes chansons...
Elles se laissent séduire
Pour un oui pour un nom"




Ou là :
https://www.youtube.com/watch?v=s5aeeSmkPwQ


Bonne réflexion

La Fleur du Dimanche

* A propos d'expositions, une liste - non exhaustive et en construction/évolution - est publié, le 7 mai.
**Comme premier "sujet" de réflexion, je vous rends attentifs aux "pronoms personnels" employés par Catherine Millet, à vous des les détresser !

jeudi 8 mai 2014

Ami ou ma mie - le théâtre du choix du TNS à Strasbourg

En ce jour de la Paix en Europe - le 9 étant celui de la déclaration par Robert Schumann en 1950 de la construction de l'Europe, je vous offre en figure métaphorique opposée un Lys Bleu (puisque l'iris  - jaune - symbole du royaume de France - le bleu du drapeau - fut appelé "Fleur de Lys":


Iris Bleu - Photo: lfdd


Et comme nous sommes jeudi, je vous invite à aller au théâtre découvrir les deux pièces jouées actuellement au TNS Théâtre National de Strasbourg

D'une part la création à succès de Peter Rauck "Les serments Indiscrets" de Marivaux.
un pièce enjouée et virevoltante et soutenue à bout de souffle par toute l'équipe de comédiens qui se passent le relais sans point mort, chacun dans son style et magnifiquement dirigés par Peter Rauck. Nous avons particulièrement apprécié Hélène Schwaller en servante lisette qui tire les ficelles et sa maîtresse Lucille jouée par Cécile Garcia Fogel, toute en cassures et en déhanchements. Pierre-François Garel en Damis damné entre ses choix et ses engagements virevolte dans son ballet baroque. 
Comme disait Georges Bataille : "L'amour a cette exigence : ou son objet t'échappe ou tu lui échappe. S'il ne te fuyais pas, tu fuirais l'amour." 
Le public est conquis et les places sont chères (rares). Courrez-y.


Les Serments Indiscrets - photo: Anne Nodmann


Dans la grande salle, vous avez la suite de la Saga du Graal, écrite par Florence Delay et Jacques Roubaud, actuellement le quatrième épisode: "Perceval le Gallois", mis en scène par Christian Scharetti avec la complicité de Julie Brochen.
La pièce est la plus spirituelle du cycle selon Pierre Causse le dramaturge.

Je vous offre ici un extrait de dialogue entre Perceval et Herceloïde:
"Perceval : Il faut que je sois toujours seul ?
Herceloïde : Seul, on est plus en sécurité. Seul, tu n'as pas à partager. Seul, tu ne te querelles pas. Seul, tu ne dois rien à personne. Seul, tu n'es pas déçu.
Perceval : Je ne peux donc pas avoir d'ami ?
Herceloïde : Un ami est une menace de mort.
Perceval : Et si quelqu'un me demande mon aide parce qu'il est en danger ?
Herceloïde : Tu sautes dans les buissons ! Tu fermes les yeux !"


Et pour finir, je vous offre une fleur de magnolia, dont Albert Stricker décrit les "tasses" dans son journal.
Rappel: il présente sa dernière livraison ce samedi dix mai à 15h00 à la Librairie Kléber à Strasbourg.


Magnolia - Photo smartphone: lfdd


Bon spectacle

La Fleur du Dimanche. 


mercredi 7 mai 2014

Les Ateliers s'ouvrent, les Galeries renouvellent leurs expositions...

Nouvelle série d'expositions à Strasbourg - une mise à jour est en cours...


Petit rappel pour commencer: Vous n'avez plus que jusqu'au dimanche 11 mai pour voir l'exposition de Robert Cahen "Entrevoir" et jusqu'au 25 mai pour la très belle et intéressante exposition autour de Gustave Doré, alsacien d'adoption, "Doré and Friends" au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg.
Robert Cahen est un des maîtres de l'Art vidéo en France, pionnier de cette expression artistique après avoir étudié la musique avec Pierre Schaeffer au GRM. Ses vidéo et ses installations vont vous emmener dans de magnifiques voyages à "Entre'voir".






Du côté du CEEAC, deux expositions:
D'une part à l'espace international, les intéressants travaux de Leitizia Romanini et Lucille Ulrich, "Le Grand Malentendu: La rupture de la rupture et Prélèvement/s", suite à leurs résidences à Berlin.
Et dans la partie historique, toujours la première exposition d'une série proposée par les commissaires Elodie Royer & Yoann Gourmel. En l'occurrence "Rose" est le titre, (cela ne vous rappelle rien? allez, je vous mets sur la piste avec un texte: "En ce temps là le monde était rond et on pouvait tourner tout autour en rond et en rond." Vous avez trouvé? Gertrude Stein !). Y sont présentées les oeuvres de Etel Adnan, Ulla von Brandenburg, Guy de Cointet, Ryan Gander, Joseph Grigely, Daniel Linehan, Barbara et Michael Leisgen, Jean-Luc Moulène...



Au rayon des institutions, la HEAR propose, à la Chaufferie une exposition de François Daireaux, Firozabad Glass Rods Production, du 22 mai au 13 juillet 2014.


Pour les autres expositions, voici le menu.

A la Galerie Art Course, vous avez l'exposition proposée par les étudiants de muséologie de l'UdS "Héritages Silencieux". 

Chez AVILA, 69 rue des Grandes Arcades, à Strasbourg, l'exposition "LE MONDE COMME REPRÉSENTATION" de JÉRÔME ROMAIN, dure jusqu'au 13 mai.

A la Galerie Bamberger, une exposition des oeuvres tardives (les dernières lithographies) de Bram Van Welde, jusqu'au 31 mai.


Pour la Galerie Brûlée, qui a fêté ses 20 ans l'année dernière,  exposition l'artiste "historique" de la galerie, Shahabuddin. Plus d'info sur facebook

La Galerie Nicole Buck, a son exposition avec une valeur sûre: Vladimir Velokokic: du 4 avril au 24 mai.

A la Chambre, dans le cadre du festival Oblick, sont présentées  plusieurs expositions: dans les locaux de la Chambre, place d'Austerlitz, le travail Jurgen Klauke, photographe allemand jusqu'au 1er juin.  
Au Maillon, vous pouvez encore voir jusqu'au 16 juin, les photographies des participants pour le prix OBLICK, décerné par Charles Fréger, Jürgen Klauke et Beat Streuli, à l’un des neuf jeunes finalistes sélectionnés: 
Jeannie Abert - Nadja Bournonville - Delphine Burtin - Anna Domnick - Julie Fischer - Alwin Lay - Marian Luft -Dominique Teufen - Christina Werner.
Et à la Brasserie Schutzenberger, jusqu'au 1er juin, l'installation photographique du Suisse Beat Streuli sur des écran géants.

Delphine Courtay, agent d'Artiste expose pour le moment et entre autres au cabinet d'avocats LLC et Associés, rue du Dôme les oeuvres d'Alexandre Moliéra et de Samuel Levy et à l'Atelier 12 Marienstrasse 12 à Karlsruhe, les oeuvres de Michaël Delattre et Alexandre Moliéra

La Galerie l'Estampe organise une grande manifestataion autour du Street Art avec des vernissages et des performances:
Le vendredi 16 mai 2014 à partir de 18h à L'Estampe en présence des artistes avec la réalisation d'une fresque de 2,5 mètres sur 5 mètres. 
Le samedi 17 mai 2014 à partir de 17h00 au 6 rue de l'Ill à Geispolsheim, performance avec la réalisation de deux fresques à partir de 14h00, suivie d'une soirée concert avec STREETORAMA: DAH CONNECTA et G.A.B. - KOD'KANT'UM - BOHEMAIN CLUB - SALIGO - PATRACK - HKCREW:OSKAR - 6PACK.
Une navette gratuite vous prendra de 14h00 à 19h00 au départ de l'Estampe.



  
Bertrand Gillig, propose la première exposition personnelle de Laure André, "Nosographie, du 26 avril jusqu'au 24 mai dans les nouveaux locaux de la Galerie, 11 rue Oberlin.



La galerie Ritsch-Fisch montre une belle série de travaux de Michel Nedjar. Jusqu'au 31 mai.
La galerie a abandonné son site internet pour se focaliser sur le réseau social facebook... pas à jour.

Et Fredd Croizer à la Galerie Radial Art Contemporain nous présente les travaux de Lars Strandh et Willi Siber jusqu’au 12 juin.



Le Syndicat Potentiel propose de très courtes expositions - sur 3-4 jours, à ne pas rater:
Du 7 au 11 mai 2014 - Géo/graphies (1) (2) - Mathilde Barbey, Lucille Salvidant + Marion Bouture, Emil Polette, Julie Chane-Hive.
et du 14 au 18 mai 2014 - Trois points de suspension - Diane Benoit du Rey - Kristina Shishkova - Axel Gouala. 


A l'Aubette, vous avez jusqu'au 25 mai pour aller voir l'exposition "Have a look into my life !", des oeuvres d'artistes Roms.


A la Salle Conrad de l'Hôtel de Ville, l'exposition "L'insoupçonnée ou presque" de Laurent Reynes dure jusqu'au 25 mai.


Anne Wicky, dont on avait pu voir l'installation dans l'édicule sur le quai Finkmatt en février 2012 expose quant à elle sur les murs du restaurant Troc Café au 8 rue du Faubourg de Saverne, pendant le moi de mai: "Dessus l'Obscur".





Pour changer des galeries et des restaurants, R.E. Waydelich, avec la Galerie Christophe Fleurov fêtent les 50 années d'exposition de l'artiste neudorfois. L'oeuvre la plus récente est installée Place d'Austerlitz (le plan-relief de la Grande Ile de Strasbourg, installé en 2012) et l'on oublie souvent le Caveau du Futur place du Château. Quelques-uns ont vu sa cabane "Hommage aux Jardin ouvriers" à la Robertsau. Cet anniversaire est l'occasion de redécouvrir ces oeuvres, ainsi qu'une sélection qui sera exposée à partir du 15 mai dans les locaux de la Barclays Bank, place Kléber.


Et pour finir, une exposition, proposée rue Sainte Madeleine par Madeleine Millot-Durrenberger avec l'Association In Extremis, une présentation de photos sur le thème du cercle: "Un cercle, ce n'est qu'un point dilaté" à partir du vendredi 16 mai, jusqu'au 1er juin.



Juste à deux pas de Strasbourg, avant la Wantzenau, à l'Hôtel du Moulin de la Wantzenau, vous pouvez toujours voir les belle photographies de Jeannette Gregori dont je vous avais offert le portrait de Magdalena le 15 février 2012. Elle y expose d'autres portrait et images très touchantes de l'univers de Roms (une part du prix des photos leur est d'ailleurs reversée). Vous aurez également l'occasion de voir Barcelone sous le regard  de Daniel Flusser, pas en rondeur, comme on s'y attendrait...

Et pour la bonne bouche, et les courageux qui n'ont pas peur de fouiller et voyager, sachez que les deux prochains week-ends se tiennent les ateliers ouverts - on en reparlera.
Commentaire du 8 mai: Suite à l'armistice entre les parties prenantes : Accélérateur de Particules et la Ville  de Strasbourg, le vernissage est relancé (espérons qu'il ne "tombe pas à l'eau - de pluie) ...



  
Bon courage...

Et bonnes expositions

La Fleur du Dimanche.