dimanche 31 juillet 2016

Les fleurs de l'été migratent en groupe - Feuilleton d'été, épisode 1: Anne W.A.

La Fleur de l'été se met en vacances et vous ouvre les pages du blog pour faire voyager vos fleurs.

Les premières à arriver ont été celles d'Anne W. qui sont venues en "tir groupé".

Et je me fais un plaisir de partager ces superbes fleurs du jardin de cette lectrice de la première heure de la Fleur du Dimanche.

Je vous en propose une sélection (elles sont arrivées par brassées) de son jardin qu'elle ouvre aimablement:

Fleurs bleues - Anne W. 


Fleurs jaunes - Anne W. 

En TVA, un diction (arrangé) qu'elle relie à l'idée de fleur:

"Mariage plus vieux, mariage heureux"

Nous lui souhaitons encore beaucoup de bonheur, ainsi qu'à ceux qui vont se marier bientôt (aux autres aussi d'ailleurs !), tout en rappelant avec elle le mot de Nietsche:
"Le mariage c’est la volonté à deux de créer l’unique."

Et place aux chansons:





Francis Cabrel - Je T'aimais, Je T'aime, Je T... par kyssiane




Bonnes Vacances, à dimanche prochain

La Fleur du Dimanche 

dimanche 24 juillet 2016

Fini le corbeau, vive les rainettes, le soir, l'été, la plage, je ne veux plus travailler...

C'est vraiment l'été, et La Fleur du Dimanche va prend un peu d'air dans les champs, du champ dans les prés et pas toujours tout près...

Mais les fleurs de l'été, grâce à vous, fidèles lectrices et lecteurs sont moissonnées et je vais vous les proposer tout au long des dimanches d'été avec TVA et chansons (?)...

Pour le dernier billet avant le relais, voici une fleur blanche, plus blanche que le soleil de l'été:


Fleurs blanches, soleil d'été - Photo: lfdd

Et en écho au corbeau et à la grenouille de dimanche dernier, un TVA hommage à Yves Bonnefoy:

Les rainettes, le soir

Rauques étaient les voix
Des rainettes le soir,
Là où l'eau du bassin, culant sans bruit,
Brillait dans l'herbe.

Et rouge était le ciel
Dans les verres vides,
Tout un fleuve la lune
Sur la table terrestre.

Prenaient ou non nos mains,
La même abondance.
Ouverts ou clos nos yeux,
La même lumière.


Allez, pour le reste de l'été des coquelourdes et un autre poème d'Yves Bonnefoy:


Coquelourdes d'été - Photo: lfdd


Ne cesse pas, voix dansante, parole
De toujours murmurée, âme des mots
Qui et colore et dissipe les choses
Les soirs d'été où il n'est plus de nuit.

Voix qui porte de l'être dans l'apparence,
Qui les mêle comme flocons de même neige,
Voix qui presque s'est tue, lorsque le rêve
Demanda trop et crut presque obtenir.

Et qui jouera à clore nos paupières
En se pressant riante contre nous,
Puis nous verrons ces signes sur le sable
Qu'égratigna en dansant son pied nu.


Et comme on est sur le chemin de la plage, voici la chanson de circonstance:

Patrick Coutin - J'aime regarder les filles [1982] par ZapMan69


Et une deuxième qui va bien avec:
Je ne veux pas travailler




Bon Dimanche et....

Bonnes Vacances

La Fleur du Dimanche

dimanche 17 juillet 2016

La fleur fane, le corbeau est revenu, triste, mais c'est l'été et nous pensons à demain.

Hier, ou plutôt il y a trois jours, je titrais sur le bleu du ciel noir, la blancheur de l'arme et le rouge du coquelicot et des malheurs de la guerre et des combats.
Il semble que cela n'ait pas cessé, mais la question est plutôt dans ce qui se dit sur ce qui est arrivé....
Pour ma part, et pour ne pas en rajouter à la boucle morbide des cycles de l'information alimentée et relayée à tout va et n'importe comment, comme à la vacuité - et même l'indécence - de certaines réactions, je ferai ma minute de silence.

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Et vous offre une fleur que j'avais vu fleurir et qui, au moment d'aller la photographier, commençait déjà à faner (beau symbole de la fragilité de la vie).


Fleurs blanches se fanant - Photo: lfdd

Cette fleur ne fane pas aussi vite que la fleur de câpre dont je vous avais gratifiés pour les voeux de 2014 et dont je vous en ai montré le cycle rapide - moins d'une journée ! - alors profitons-en:


Fleurs blanches se fanant - Photo: lfdd

Et continuons, en nous disant, même si nous gardons une pensée pour toutes les victimes et les personnes qui souffrent partout dans le monde, et que nous espérons que ce monde va s'améliorer, et que c'est à nous d'y contribuer, que c'est l'été et, avec les enfants de la plage (Beach Boys) nous chantons:
Wouldn't It Be Nice (Ne Serait-il Pas Agréable)

Ne serait-il pas agréable d'être plus vieux
Ainsi nous n'aurions pas à attendre si longtemps
Et ne serait-il pas agréable de vivre ensemble
Dans le genre de monde auquel nous appartenons

Tu sais que ça le rendra bien meilleur
Quand nous pourrons dire bonne nuit et rester ensemble

Ne serait-il pas agréable de pouvoir se lever
Le matin quand le jour est nouveau
Et après avoir passé la journée ensemble
Se tenir serrés tout au long de la nuit

Que de moments heureux nous avons passés ensemble 
J'aimerais que chaque baiser soit éternel
Wouldn't it be nice




Wouldn't It Be Nice

Wouldn't it be nice if we were older
Then we wouldn't have to wait so long
And wouldn't it be nice to live together
In the kind of world where we belong

You know its gonna make it that much better
When we can say goodnight and stay together

Wouldn't it be nice if we could wake up
In the morning when the day is new
And after having spent the day together
Hold each other close the whole night through

Happy times together we've been spending
I wish that every kiss was neverending
Wouldn't it be nice

Maybe if we think and wish and hope and pray it might come true
Baby then there wouldn't be a single thing we couldn't do
We could be married
And then we'd be happy
Wouldn't it be nice

You know it seems the more we talk about it
It only makes it worse to live without it
But lets talk about it
Wouldn't it be nice

Good night my baby
Sleep tight my baby


Fleurs blanches se fanant - Photo: lfdd

De la fleur au corbeau, nous y arrivons en faisant un saut au "jardin"...
Le Jardin est un livre de Magnus Florin auteur suédois qui nous conte une fantaisie autour de Carl Linnaeus, botaniste qui essaie de construire une classification des plantes et dont l'histoire s'inspire de Carl von Linné, je vous en propose deux extraits. 

Voici le premier:
"Il y a trois sortes de fromage ou de beurre" s'écrie l'horloger.
Il y en a beaucoup, songe Linnaeus.
"Il y a l'avant, il y a le maintenant et il y a l'après, déclare l'horloger. Mais tout arrive en même temps. Vous avez pris un morceau de fromage, avant, puis vous le mangez maintenant et vous vous demandez ce qui va arriver après. Mais cet après est maintenant."

Le deuxième extrait nous ramène à notre feuilleton vers les corbeaux et se trouve vers la fin du livre:
"Le jeune Hörner peint un corbeau noir sur le mur de la chambre de malade de Linnaeus. En secret, Hörner fait un trou dans la mur, dans la peinture du corbeau, il y enfonce une grenouille, puis le recouvre de papier. Un matin où Linnaeus est en meilleure forme, Hörner lui montre le corbeau qu'il a peint. Alors que Linnaeus le félicite pour cette belle peinture, Hörner prend une bougie et l'approche du trou. La grenouille sent la chaleur et se met à coasser sans discontinuer. Linnaeus croit que le corbeau peint est en train de croasser et il est profondément stupéfait. Hörner s'empresse d'expliquer à Linnaeus ce qui s'est passé, afin de souligner la finesse de sa farce. 
Mais Linnaeus n'entend pas l'explication. Il entend seulement le cri du corbeau."

Et vous, entendez-vous le cri du corbeau ici:



C'est le groupe 18+ qui a crée ce morceau (édité en vinyle sur le disque Crow / Horn à 300 exemplaires... (plus sur leur site)

Et pour finir, je vous offre le corbeau tout récent de Nicolas Schneider qui rejoint la volière (Vous en avez plus dans les précédents épisodes du corbeau et du coquelicot dont je vous avait annoncé la fin (provisoire) le 5 juin). 

Corbeau - Nicolas Schneider - Photo: lfdd


Vous en avez d'autres également à la galerie Brûlée (dans les exposition de l'été). 


Bon Dimanche.

La Fleur du Dimanche

jeudi 14 juillet 2016

Bleu ciel, Blanche arme, Rouge coq, lit KO, pas si fils que ça....

En ce jour de FetNat, vous avez droit à trois couleurs, et à trois chansons (et demi) avec trois poèmes:

Couleur 1 dans la nuit, le bleu noir de la nuit du 14 juillet en attendant le feu:


Bleu ciel noir - Photo: lfdd

Et pour ne pas faire comme tout le monde, la Marseillaise Noire chantée par Edgard Ravahatra. Les paroles sont de Camille Naudin, Afro-descendant de la Nouvelle Orléans, d’origine française qui l'a écrite peu après la guerre de Sécession, et il l'a publiée le 17 juin 1867 dans un journal La Tribune de la Nouvelle Orléans.



En voici les paroles:

La Marseillaise noire


Fils d’Africains! Tristes victimes,

Qu’un joug absurde abrutissait.
De monstres oubliant les crimes,
Pensons à Jésus qui disait: (bis)
«Peuples, plus de sang, plus de guerre
«Qui font rougir l’humanité,
«Moi je suis la Fraternité,
«Embrassez-vous, vous êtes frères. »
Debout! L’heure est venue, à chaque travailleur
Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur.
Assez longtemps! le fouet infâme
De ses sillons nous a brisés,
Sans nom, sans patrie et sans âme;
Assez de fers! De honte, assez! (bis)
Que dans une sainte alliance
Les noirs et les blancs confondus
À la mort des anciens abus,
Marchant tous pleins de confiance,
Debout! L’heure est venue, à chaque travailleur
Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur.
Debout! C’est l’heure solennelle!
Où sur le vieux monde écroulé
Le despotisme qui chancelle
Vient couronner la Liberté,
La discorde reprend sa pomme,
La raison humaine grandit;
C’est l’intelligence et l’esprit
Et non plus la peau qui fait l’homme.
Debout! L’heure est venue, à chaque travailleur
Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur.
Plus d’ombre! partout la lumière,
C’est l’Évangile qui paraît;
Le blanc dit au noir: mon frère,
À jamais Caïn disparaît
Plus de sang! L’impie ignorance,
Arme terrible du tyran
Aux peuples s’entredéchirant,
Ne dit plus: mort, sang et vengeance.
Debout! L’heure est venue, à chaque travailleur
Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur.
Allons! malgré votre race,
Hommes de couleur, unissez-vous;
Car le soleil luit pour tous.
Que chaque peuple heureux, prospère,
Au fronton de l’humanité,
Grave ces mots: en toi j’espère,
Tu règneras, Égalité. 


A ne pas confondre avec la version de Lamartine de 1839

La Marseillaise noire

Enfants des noirs, proscrits du monde,
Pauvre chair changée en troupeau,
Qui de vous-mêmes, race immonde,
Portez le deuil sur votre peau ! (bis)
Relevez du sol votre tête,
Osez retrouver en tout lieu
Des femmes, des enfants, en Dieu :
Le nom d’homme est votre conquête !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.
Un cri, de l’Europe au tropique,
Dont deux mondes sont les échos,
A fait au nom de République
Là des hommes, là des héros. (bis)
L’esclave enfin dans sa mémoire
Épelle un mot libérateur,
Le tyran devient rédempteur.
Enfants, Dieu seul a la victoire !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.
La France à nos droits légitimes
Prête ses propres pavillons ;
Nous n’aurons pas dans nos sillons
A cacher les os des victimes !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts:
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.


Couleur 2, le blanc qui en regard du bleu du ciel et du drapeau serait plutôt signe de berne ou de Paix demandée: 


Bleu, Blanc - Photo: lfdd

Ce blanc amène une pensée vers Bâton Rouge, là où Iesha Evans, militante pacifiste, protestant contre le meurtre de deux noirs est arrêtée par la police.




Nous sommes dans l'actualité et je vous propose lCouleur 3le rouge du coquelicot qui se retrouve derrière les grillages:


Rouge coquelicot grillage - Photo: lfdd


Et les deux dernières chansons, L'estaca (le pieu) écrite par Lluis Llach en 1968 sous la dictature de Franco (c'est loin...)
et chantée par lui-même, et en Français par Marc Robine et Marc Ogeret.

Les voici:



Une version en public:









Marc Ogeret chante aussi la Chanson de Craonne qui s'est fait censurer récemment à Fricourt lors d'un célébration des combats de la première guerre mondiale.

En voici le début:
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Verdun, au fort de Vaux
Qu'on a risqué sa peau..

et chantée par Marc Ogeret:



Bon Défilé de 14 juillet

La Fleur du Dimanche

mercredi 13 juillet 2016

Les Expositions de l'été à Strasbourg et environs

En ce début d'été, La Fleur du Dimanche vous propose quelques expositions, à Strasbourg et ailleurs.

A la Galerie Art Course, une exposition qui se tient tout l'été (sauf entre le 17 et le 23 août):  Aqua'Rêve, autour de l'aquarelle, avec des oeuvres de Françoise Amet, Isabelle Becker-Conraud, Marianne Bélatrèche, Marc Couturier, Joseph Erdreï, Elie Kasonga, Marie-Thérèse Klein, Jérémy Lafon, Chavicha Magé, Evelyne Morel, Théo Sauer, Jessica Souedi et Claudine Ulm.
Jusqu'au 27 août 2016.


Art -Course - Marianne Bélatreche

A la 
Galerie Bamberger, c'est déjà l'été, retrouvons-nos à la rentrée...


A la Galerie Brûlée, une exposition d'été assez conséquente, avec 15 artistes s'interrogent sur le temps qui passe (Vanité!) Tempus Fugit.
On y trouve: Golnaz Afraz, Anne Bothuon, Danielle Burgart, Nicolas Cluzel, Roland Devolder, Philipe Dié, Marie-Amélie Germain, Liz Gartz, Frank Girard, Monice Mariniello, Jeremy Page, Ewa Rossano, Julie Salmon et Shahabuddin.


Galerie Brûlée - Tempus Fugit Corbeaux - Photo: lfdd


Galerie Brûlée - Tempus Fugit Corbeaux - Photo: lfdd

Galerie Brûlée - Tempus Fugit - Marie-Amélie Germain - Photo: lfdd

Galerie Brûlée - Tempus Fugit Corbeaux - Photo: lfdd

Galerie Brûlée - Tempus Fugit - Marie-Amélie Germain - Photo: lfdd


Ne pas oublier le CEAAC qui propose deux expositions, la première qui est le dernier volet du cycle "Think Global, Act Local" et intitulée Ultralocal qui revisite et renverse la notion d’utopie par un ensemble d’expériences qu’ont menées les artistes de l’exposition dans des contextes ultralocaux et spécifiques. Les artistes sont Bertille Bak, Adrian Balseca, Pauline Bastard, Thierry Boutonnier, Minerva Cuevas, Collective Disaster, Nicolas Floc’h, LIVIN Studio, Stefan Shankland, Simon Starling et Laurent Tixador.
La deuxième est une exposition consacrée à Gretel Weyer dont nous avons déjà présenté le travail lors des ateliers ouverts au Bastion (voir le billet du 20 mai). visible jusqu'au 17 juillet.
L'exposition Ultralocal est fermée au mois d'août et dure jusqu'au 16 octobre.


A la Chambre, l'expositions actuelle, "Papiers, s'il vous plait". nous présente une exposition originale, avec un fort soutien du Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône avec le commissariat d'Emeline Dufrennoy et l'aide d'Anne-Céline Besson:
Le titre sous forme d’invective de cette exposition dit bien le rapport que la matière photographique entretient avec l’ordre dès l’introduction de son utilisation dans les procédés judiciaires au milieu du 19ème siècle. 
Jusqu'au 24.07
Et de nouveau du 17.08 au 28.08.16

La Galerie l'Estampe a son accrochage d'été en particulier Gérard Titus-Carmel et encore des oeuvres de Peter Klasen ou Tony Soulié (dernières expositions....).



  
Bertrand Gillig, fait aussi sa pause d'été.
RV en septembre.

La Galerie Yves Iffrig montre les dessins d'Imi Knoebel, David Scher, François Bouillon, Bernadette Bour, Marc Couturier, Paul van der Eerden, Pierre Antonelli et Lionel Petithory jusqu'au 16 juillet 2016

A la Galerie Jean-François Kaiser vous n'avez plus que jusqu'au 23 juillet pour voir l'exposition d'Anne-Laure Garicoix et ses tableaux coloré et plein de vie et d'énergie.


Anne-Laure Garicoix - Galerie Jean-François Kaiser

Anne-Laure Garicoix - Galerie Jean-François Kaiser


Le Petit Cabinet du Pont de Pierre, l'Association Envie de Quartier  propose actuellement Chap’elle de la plasticienne Lisa Hirtz 
Depuis le 4 mai 2016. Jour et nuit !


Fredd Croizer à la Galerie Radial Art Contemporain nous présente son accrochage d'été avec un sélection d'artistes de la galerie: Carlo Borer, François Fries, Jan Hendriks, Erik Oldendorf, Hugo Sch¨wers-Boss, Lars Strand et Thil Aufgustin.

Exposition jusqu'au 28 août 2016.

Radial - exposition d'été - Thil Augustin - Photo: lfdd


Chez Stimultania, vous avez encore jusqu'au 30 juillet pour voir "Aujourd'hui, c'est toujours maintenant ?", - après c'est trop tard - le travail poétique de Pascal Bastien, pour qui la photographie journalistique est un regard sensible et la vie est question de relation et cela passe très fortement dans ses images.
Stimultania - Pascal Bastien - Aujourd'hui, c'est toujours maintenant? - Photo: lfdd

Stimultania - Pascal Bastien - Aujourd'hui, c'est toujours maintenant? - Photo: lfdd

Stimultania - Pascal Bastien - Aujourd'hui, c'est toujours maintenant? - Photo: lfdd

Stimultania - Pascal Bastien - Aujourd'hui, c'est toujours maintenant? - Photo: lfdd


Du côté de Metz, au Centre Georges Pompidou, une nouvelle exposition de Tadeshi Kawamata a démarré le 6 février jusqu'au 15 août 2016. 

Kawamata - Centre Pompidou Metz - Hall - Photo: lfdd

Kawamata - Centre Pompidou Metz - Etage - Photo: lfdd

Kawamata - Centre Pompidou Metz - Détail - Photo: lfdd

Si vous l'avez ratée, il reste trois autres expositions à voir:
Sublime. Les tremblements du monde, jusqu'au 5 septembre 2016
Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum, jusqu'au 16 janvier 2017 et 

Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou, jusqu'au 17 juillet 2017.


Au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, l'exposition "Le cabinet des merveilles - Quinze ans d’acquisitions des Musées de Strasbourg" est visible jusqu'au 23 octobre 2016.
Il y a également le cycle d'expositions "Passions Partagées, au coeur des collections », une manifestation plurielle dont le coup d’envoi a été donné à l’occasion de la Nuit européenne des musées, le 21 mai 2016, et qui se poursuivra jusqu'au printemps 2017.


Au Musée Tomi Ungerer, vous avez les filiations de Thomas Nast, caricaturiste de l'Oncle Sam qui a influencé beaucoup de monde après lui.
Vous avez également en sous-sol une exposition "pour adultes" intitulée "Rigor Mortis" et composées d'oeuvres d'Antoine Bernhart, Hervé Bonhert, Marie-Amélie Germain, Julien Kuntz, Laurent Impeduglia, Daniel Depoutot, Pascal Poirot et Jakob Kirchmayr.
"Rigor Mortis" ou la morts pas triste !
Jusqu'au 2 septembre

Et à Paris à Beaubourg, Centre Georges Pompidou, ne ratez pas l'exposition de Paul Klee, ainsi que l'exposition sur la Beat Generation et l'Arte Povera dont voici deux oeuvres de Pistoletto "La femmme au cimetière" et "la Harpe Birmane :


Beaubourg - Arte Povera - Pistoletto - Dona en Cimetiero - l'Arpa Birmane - Photo: lfdd


Vous pouvez aussi, à l'Hôtel de la Monnaie, allez voir l'exposition hommage Bertrand Lavier - Raymond Hains avec beaucoup d'humour et, entre autres le retour de Zorro.


Hôtel de la Monnaie - Hains Lavier - Z - Photo: lfdd


De l'autre côté de la frontière, à Baden-Baden, ne ratez pas l'exposition de Katharina Grosse au Musée Frieder Burda.


En dehors des Musées, vous avez le loisir de découvrir au gré des places strasbourgeoises les 10 alsaciennes d'Art, créées entre autres par Suzana Jaczova, Germain Roesz, Jean Claus, Raymond-E Waydelich et Olivier Grossman, Shirley Freudenreich, Marc Felten, Cathy Gangloff.... et vous !


Alsacienne - Germain Roesz - Photo: lfdd


Alsacienne - Jean Claus - Photo: lfdd  


Alsacienne - Cathy Gangloff - Photo: lfdd


En extérieur vous avez aussi les "Vitrines de l'Art" aux Galeries Lafayette avec des oeuvres de Philippe Ramette (présenté par le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg), Naji Kamouche (présenté par le Frac Alsace) et Célie Falières (par le CEAAC).

Vous allez aussi bientôt pouvoir faire le parcours en extérieur à Offenbourg Offenburg Open dans les vitrines avec des artistes français et allemands reconnus: Robert Cahen, Michel Cornu, Roger Dale, Marc Felten, François Nusbaumer, Germain Roesz, Maren Ruben, Dan Steffan,  Sylvie Villaume, Raymond Waydelich, Rainer Braxmaier, Armin Göhringer,Marianne Hopf, Johannes Mundinger, Rainer Nepita, Martin Sander, Werner Schmidt, Gabi Streile, Ilse Teipelke et Sebastien Wehrle.   

DERNIERE MINUTE: Une Galerie est née

Un nouvelle galerie ouvre à Strasbourg. Située au 11 rue des Juifs, il y a un espace d'exposition "flash" qui n'ouvrira que de temps en temps, mais son initiateur, Christophe Tailleur emmènera ses artistes sur les foires du monde entier, comme il l'ai fait à Bâle dans le cadres de Solo Show avec Nicolas Schneider (voir le corbeau de dimanche) et Thomas Henriot qui fait de magnifiques encres de chine dans la technique traditionnelle.


Galerie Christophe Tailleur - Thomas Henriot - Fleurs noires - Photo: lfdd



Galerie Christophe Tailleur - Thomas Henriot - Fleurs en couleur - Photo: lfdd


La galerie fête son ouverture le samedi 23 juillet à 18h00 avec une exposition de Thimothy Archer.

Galerie Christophe Tailleur - Timothy Archer


L'originalité de la démarche est aussi de proposer des résidences à Strasbourg ou ailleurs aux artistes pour les accompagner dans la création. Certaines des oeuvres de Thimothy Archer ont d'ailleurs été réalisées dans le cadre d'une résidence avant l'exposition et il partira en Inde pour une autre résidence de création. La galerie sera uniquement ouverte à des moments particuliers, comme pour cette inauguration, ce samedi et le week-end suivant.

  
  
Bonnes expositions

La Fleur du Dimanche.