dimanche 23 février 2014

Une fleur est une fleur, l'heure c'est l'heure et un bâton de chaise est un bâton de chaise.

C'est vrai qu'une fleur est une fleur, autrement dit, pour être plus clair: "A rose is a rose is a rose is a rose"... 

Mais il ne suffit pas de l'énoncer... Cette sentence - au sens de maxime ( ;-) Maxime) et aussi de sa version anglaise - peut nous amener bien loin (Voir TVA plus bas).
Mais, l'heure c'est l'heure et aujourd'hui ou plutôt jeudi (je dis jeudi de manière totalement arbitraire parce que la Fleur est née avant...) le 20 février, cela fait trois ans que cette Fleur du Dimanche est sur la toile et qu'elle suit le chemin tracé à l'origine, en vous offrant des fleurs à regarder (je ne les ai pas comptées) et des TVA à lire, pour faire une petite pose/pause - voir le 20 février 2011 le texte sur l'objectif de ces pauses/poses)...
En résumé:
Regarder (même à ses pieds) et manger, lire, aller au théâtre, au bal, au cabaret, penser, tu aimer, faire des théorie, chanter, tu peindre, faire des poèmes... c'est-à-dire vivre et être heureux.  

En parlant de regarder à nos pieds, je vous offre un premier aperçu de parterre:


Cyclamens à nos pieds - Photo: lfdd


On pourrait dire que c'est le début d'un cycle (les connaisseurs auront reconnu). Mais ce cycle est aussi le retour du printemps, de même que la nouvelle année qui s'ouvre pour la Fleur du Dimanche.



Cyclamens à nos pieds - Photo: lfdd


Pour clore le cycle et faire le bilan de ces trois ans de publication, vous dire que j'ai le plaisir de partager avec vous et de plus en plus de lectrices et de lecteur cette publication dominicale:  
4.444 pages vues après un an, 16.664 après deux ans et 35.910 pages lues après ces trois ans de publication: 348 articles, ce qui fait une moyenne de 100 lecteurs par article.

Le champion qui vient de détrôner l'explosion Sherlock Holmes à Strasbourg - 327 vues) est la page sur le don - Pouvez-vous me donner l'heure?" qui, curieusement attire parce qu'il y a une des montres les plus chères - 265.000 Euros - la Hublot de Ferrari. Ceci expliquerait-il sa remontée à la première place - 350 vues ?
Les coquelicots rouges sont toujours bon troisième (281 vues) et l'heure d'hiver attire 220 lecteurs, amateurs de Geluck et de ses conseils pour régler la montre (encore une montre !). 
Serait-ce lui aussi qui attire les lecteurs sur la rose sous la pluie de Cathy G. pour l'heure d'hiver 2013 qui en 3 mois arrive en neuvième position dans le palmarès avec 148 lecteurs, et qui vient de dépasser notre 10ème, en l’occurrence le gagnant des mot-clés "habemus papam histoire vraie", en troisième position sur Google!!! et avec 141 vues.
Il faut rajouter que, pour cette histoire, la réalité dépasse la fiction, d'une part le pape Benoit XVI renonce à sa Charge (deux ans après le film - et curieusement, hier il vient de ressortir en public), et son successeur François, lui, fait des escapades nocturnes (pas casqué !)...

Au niveau de la provenance des lecteurs, on ne s'étonnera pas que la France (20.272 lecteurs) et les pays francophones (Belgique 596, Suisse 380) soient en bonne position, les Etats-Unis avec 5.168 lecteurs sont quand même en deuxième position et j'ai le plaisir de compter 1.878 pages lues par nos voisins allemands....


Alors, à tous, rendez-vous pour les prochains dimanche, et en attendant, les TVA du jour qui creusent la question de la "rose" et celle de l'écriture (pour l'heure du titre, nous l'avons déjà évoquée plus haut dans ses multiples aspects...).



Cyclamens à nos pieds - Photo: lfdd



La question de la rose, je vous en dévoile deux interprétations de l'auteur de la "sentence", Gertrude Stein: 

"When I said.
A rose is a rose is a rose is a rose.
And then later made that into a ring I made poetry and what did I do I caressed completely caressed and addressed a noun." (Lectures in America)
"Quand j'ai dit.
Une rose est une rose est une rose est une rose.
Et que plus tard j'en ai fait un anneau j'ai fait de la poésie et ce que j'ai fait je le fais j'ai caressé complètement caressé et adressé un nom.
"Civilization begins with a rose. A rose is a rose is a rose is a rose. It continues with blooming and it fastens clearly upon excellent examples." (As Fine as Melanctha)
"La civilisation commence avec une rose. Une rose est une rose est une rose est une rose
Cela continue par la floraison et se lie clairement à d'excellents exemples."



Pour le "Bâton de chaise", je suis allé le trouver du côté de Péguy qui nous dit, tout simplement, ce postulat (autre sentence) à méditer:
"Il fallait qu'un bâton de chaise fût bien fait. C'était entendu. C'était un primat. Il ne fallait pas qu'il fut bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu'il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu'il fut bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même.



Cyclamens à nos pieds - Photo: lfdd


Et pour clore ce cycle anniversaire de retour sur soi et sur l'écriture - et la lecture (il faut bien parler de ce qui nous meut), je vous livre quelques textes d'écrivains qui, récemment ont parlé de leur travail et de leurs motivations (loin de moi l'idée de me comparer à eux...).

Les voici:

Dans l'article sur Eric Chevillard au sujet de son autobiographie originale "Le désordre AZERTY" aux éditions de Minuit, paru dans le supplément Libération du 16 janvier, un extrait de son livre "L'Autofictif en vie sous les décombres" (qui reprend des textes de son blog l'autofictif) "Pensez-vous que votre oeuvre restera? me demande-t-on. Comment savoir ? Mais je me plais déjà à constatez que les non-lecteurs de Proust pour la plupart ne n'ont pas lu non-plus."

Dans l'article suivant, consacré à Hanif Kureishi, celui-ci répond à la question: "Etre aimé de ses lecteurs, c'est l'une des raisons pour lesquelles vous êtes devenu écrivain? 
Il va de soi que les écrivains veulent avoir des lecteurs. Ils peuvent même être tentés de penser que plus ils en ont, plus ils sont appréciés. Ce qui est un peu ridicule. Paul McCartney est aimé par bien plus de gens que moi, ce doit être agréable et en même temps cela n'a rigoureusement aucun sens. De la même façon qu'on ne déjeune qu'une fois par jour, il y a des limites à ce qu'on peut recevoir."

Et si vous trouvez qui a dit: "Nous sommes dans une époque qui, au fond, considère qu'elle n'a pas besoin de littérature ni de philosophie. C'est une erreur. Plus vous aurez lu de romans, mieux vous serez armés pour vivre. Quant à la philosophie, on en a tous besoin; la philo, c'est l'esprit critique, le sens de la vie. Moi, dès qu'un copain est en dépression, je lui offre un bouquin de Nietsche ou d'Epicure." - vous avez droit à un cadeau...

Et je laisse le mot de fin à Albert Strickler, auteur d'un journal que j'ai déjà cité (et qui m'a cité... "citation gigogne" p. 26 du journal 2012 "Les Andains de la joie"):
"Gros doute hier soir à la médiathèque de Marlenheim alors qu'avec Anne-Marie Soulier nous essayons, en réponse à la demande de Gabriel Schoettel, de justifier l'aventure de nos journaux respectifs. Elle qui soigne son écriture mais hésite à se faire éditer et moi qui publie à tout-va sans même relire. Bref, moi qui bâcle au gré de cette ruée ou de ce seul rut pour lequel j'utilise de nouveau les mêmes images que l'autre jour, à savoir celle du cheval qui se dissout dans le nuage de son galop et celle du poulpe qui se noie dans l'encre qu'il secrète.
Il est question de mélancolie, de joie, de survie, y compris de vie, si ce n'est supérieure du moins intensifiée..."


Bon Dimanche et Bonne Année à la Fleur du Dimanche .


La Fleur du Dimanche.

dimanche 16 février 2014

L'abeille lutine la bête? - Non, L'abeille butine le pollen de la fleur à bulbe

Tout çà à cause d'une fleur, c'est ce que se disait La Belle au bois, quand, à cause d'une rose, elle fut livrée à la Bête.... Mais çà, c'est du cinéma.... 
Les fleurs ne sont pas toutes maléfiques... La preuve, les éranthes (encore elles! - on les a vues dimanche dernier et le dimanche précédent - se sont ouvertes. 
C'est quand même mieux avec le soleil...



Eranthes sous le soleil - Photo: lfdd


Et elles accueillent les premières abeilles sorties de leur sommeil hivernal.



Eranthes - et abeilles - sous le soleil - Photo: lfdd


Grâce aux plantes à bulbes qui ont assez d'énergie pour fleurir tôt, ces abeilles peuvent butiner déjà en février...



Eranthes - et abeilles - sous le soleil - Photo: lfdd


Et pour leur rendre hommage, à ces ouvrières de l'hiver, un pot-pourri, non de fleurs, mais de TVA (Textes à Valeur Ajoutée), sans commentaire, à vous de recomposer votre puzzle, et comme je suis un peu joueur, je vous invite à répondre au petit jeu: quels en sont les auteurs?

1.
"matin de printemps
ils se rient de la neige
les crocus en fleur"


2.
"Mon Louvre est sous le toit. Sur ma tête il s'abaisse. [....]
Là, je reviens toujours, et toujours les mains pleines,
Amasser le butin de mes courses lointaines,
Soit qu’en un livre antique à loisir engagé,
Dans ses doctes feuillets j’aie au loin voyagé,
Soit plutôt que, passant et vallons et rivières,
J’aie au loin parcouru les rives étrangères.
D'un vaste champ de fleurs je tire un peu de miel.
Tout m’enrichit et tout m’appelle ; et chaque ciel
M’offrant quelque dépouille utile et précieuse,
Je remplis lentement ma ruche industrieuse."


3.
"Cérumen: «Cire humaine». Se garder de l'ôter parce qu'elle empêche les insectes d'entrer dans les oreilles.


4.
"Tout ce que l`humanité cherche, tout ce qu`elle trouvera, existe déjà autour de nous. Il s'agit de le voir. De même que tout ce que diront les génies futurs est dit en nous."

5.
"Si vous aimez, ce n'est pas cet amour qui fait partie de votre destinée; c'est la conscience de vous-mêmes que vous aurez trouvée au fond de cet amour qui modifiera votre vie."

6.
"Quand on a remonté sa montre, est-ce du temps que l'on crée, ou l'heure de la mort qu'on nourrit?"


7.
"Pour Tinstant, 
il suffit d'appeler Tattention sur le trait essen- 
tiel de la nature de Tabeille qui explique l'en- 
tassement extraordinaire de ce travail confus. 
L'abeille est avant tout, et encore plus que la 
fourmi, un être de foule. Elle ne peut vivre 
qu'en tas. Quand elle sort de la ruche si en- 
combrée qu'elle doit se frayer à coups de tète 
un passage à travers les murailles vivantes qui 
l'enserrent, elle sort de son élément propre. 
Elle plonge un moment dans l'espace plein de 
fleurs, comme le nageur plonge dans l'océan 
plein de perles, mais sous peine de mort il 
faut qu'à intervalles réguliers elle revienne 
respirer la multitude, de même que le nageur 
revient respirer l'air. Isolée, pourvue de vivres 
a^ondants et dans la température la plus favo- 
rable, elle expire au bout de quelques jours, 
non de taim ou de froid, mais de solitude. 
L'accumulation, la cité, dégage pour elle un 
aliment invisible auas^. indispensable que le 
miel. C'est à ce besoin qu'il faut remonter 
pour fixer l'esprit des lois de la ruche."


Vous constaterez dans le texte précédent ce qu'il advient, au moins pour le moment, d'un texte apparaissant hors du livre d'origine...

Et  je vous mets le dernier texte en clin d'oeil à Anne qui, réagissant à mon billet de dimanche dernier, à propos de le lecture et du "livre":

"Ce compagnon permet au lecteur comme à l'auteur de se façonner de l'intérieur, d'élucider les sentiments, de comprendre le monde, de surmonter les épreuves, de traverser les déserts; et surtout de transfigurer par une alchimie toute personnelle ce que l'on reçoit pèle-mêle, au hasard des vagabondages et des braconnages, de beauté et d'esprit; en bref, de vivre debout avec les autres grâce à ce paradoxal objet, ce recueil de signes, fait pour passer de main en main. Puisque sans transmission, vaine serait l'Humanité."

Et en clin d'oeil final, une photo de primevère en hommage à Maguy la marguerite qui vient de fêter un bel anniversaire...



Primevères - Photo: lfdd




Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

dimanche 9 février 2014

Pavot - ou paroles - d'hiver et l'Arbre et son éranthe

Les arbres nous suivent, les fleurs aussi bien sûr.

Dimanche dernier, alors que je venais d'apprendre - grâce à Béatrice - le nom des fleurs jaunes du Jardin Botanique de Strasbourg, une ballade à Baden-Baden nous remet en face de ces éranthes, ou Hélléborines, ou Aconits d'hiver que je ne pensais pas si mobile. Les arbres non plus...


Eranthe - Photo: lfdd


Avec la viorne d'hiver, l’hellébore et le jasmin d'hiver et bien sûr le mimosa, ce sont les quelques fleurs que l'on peut voir en hiver. Mais quelle surprise de voir également de perce-neige et les premiers crocus du parc....


Perce-neige - Photo: lfdd


Il est vrai que ces crocus sont courageux - l'année dernière nous les avons débusqués le 7 avril!


Crocus - Photo: lfdd


Et là, ils semblent être un peu frigorifiés et se serrent comme de petits soldats.


Crocus - Photo: lfdd


Mais ils ne savent pas le bonheur qu'ils ont, comparé au pavot arctique -Papaver radicatum - qui pousse sur l'île la plus septentrionale du Groenland Kaffeklubben. Ce dernier attend le soleil pendant six mois et ne doit pas avoir très chaud, même si la banquise fond... - y verra-t-on des orchidées bientôt?


Pavot arctique - Photo: Denis Bruneau - 1989 - CCDMD - Le Monde en Images

Il suffit de rêver - ou de chercher... Chercher, ou plutôt, c'est ce que conseille Charles Juliet dont le dernier livre - le journal 1997-2003 dont le titre est "Apaisement" vient de paraître. Je vous offre en guise de TVA deux textes, l'un paru dans "Acceuil", le suivant dans son précédent journal (Tome VI) - "Lumière d'Automne".


"Un jour, alors qu’on avait plus d’espoir de la trouver, la source est là, au bout du sentier. La voix parle clair. La semi-obscurité a fait place au jour. L’être sait de toute certitude qu’il a vaincu la peur. Qu’il n’a plus à chercher."

"Quand une oeuvre nous touche au vif, un dialogue s'instaure au plus secret de nous-même, entre l'auteur et nous. Il devient un ami comme nous n'en aurons jamais. Il va imprimer sa marque sur notre sensibilité, sur notre pensée, nous accompagner parfois à chaque instant de notre vie. Des mots nous pénètrent, nous font découvrir en nous des recoins inconnus, remuent des émotions enfouies, aiguisent le meilleur de nous-même.

Et voici l'homme et sa parole:






Pour terminer en clin d'oeil, à Raymond qui a retrouvé une chanson des Enfants Terribles dont le chanteur-auteur-compositeur, Alain Féral, nous a quitté le 24 décembre dernier.

Allez, un moment de Nostalgie...

Les Enfants Terribles - Quand mon arbre
Paroles et musique Alain Féral

"Quand mon arbre n'aura plus l'air
Qu'il faut aux arbres pour avoir l'air
D'un arbre vert
Quand mon arbre n'aura plus d'aile
Pour s'être mis de quelques feuilles
En peine de deuil
Quand mon arbre n'aura plus l'air d'un arbre
Et déjà plus l'air d'un air
J'écrirai ma chanson d'hiver"


Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

dimanche 2 février 2014

Déjà des fleurs sous les Grands Arbres... perdent-elles le Nord ?

Pour continuer la série sur les grands arbres - j'aime bien quand une suite se crée dans cet espace chaotique et galactique de l'internet - je vais vous offrir les fleurs annoncées la semaine dernière et qui fleurissent au coeur de l'hiver, protégées, presque hébergées par un grand arbre dans le Jardin Botanique de Strasbourg.


Fleurs jaunes sous un grand arbre - Photo: lfdd


C'est à la fois un mystère et une émotion de voir ces fleurs jaunes braver les matin froid, quelquefois gelés et je tenais à vous les montrer dans a foulée de ces deux billets postés - "Un rêve visionnaire: L'homme qui plantait des arbres..." et "Combien de temps faut-il garder les vieux arbres? Cent ans, mille ans?" - qui apparemment vous ont bien plu si je m'en tiens à vos retours et au nombre de lecteurs - dépassant la moyenne dominicale.


Eranthis hyémalis ou éranthe ou héranthis de l'Himalaya sous un grand arbre - Photo: lfdd


Elle ont plus de que les fleurs d'appartement, qui, bien sûr sont belles aussi:



Primevères jaunes - Photo: lfdd


Pour clore avec les arbres et revenir à l'actualité, un clin d'oeil à un arbre qui devient président, du festival de la Bande Dessinée d’Angoulême qui se tient actuellement. Gébé (autre dessinateur, et directeur de la publication de Charlie hebdo) disait de lui: "Si Willem était un arbre, cela expliquerait la sensation que l'on éprouve en l'approchant, d'être surplombé par la masse feuillue d'une oeuvre et en même temps de fouler l'enchevêtrement souterrain des racines de la culture artistique, de la connaissance historique, de la préscience et de la science politiques, de l'érudition la plus finement ramifiée."

On peut apprécier son regard acéré sur les moeurs politiques, journalistiques et de l'intérêt de tout un chacun dans un dessin récent consacré à la conférence de presse d'un autre président, de la France, celui-ci.


Dessin de Willem - Président du festival d'Angoulème: la conférence du Président Hollande


Et pour conclure ce billet, un hommage à un autre dessinateur du Charlie Hebdo disparu cette semaine, le "Rital" Cavanna, qui disait:
"Boussoles: avant l'invention de la boussole, les voyageurs, pour se diriger, dressaient en l'air leur index préalablement mouillé. Après un certains laps de temps, le côté de l'index qui s'était couvert de mousse indiquait la direction du nord." 

A défaut de perdre le nord, on ne perd pas les arbres...

Bon dimanche.

La Fleur du Dimanche