lundi 31 octobre 2011

Le cinéma du Lundi: Mais que fait la Polisse?

Si vous suivez Maïwen tout au long de son film, vous allez aimer la "Polisse". Et vous ne serez pas les seuls, vu la fréquentation des salles... 
Et vous avez raison, parce que ce film, remarquablement réalisé vous montre d'une manière très attachante un aspect méconnu du travail de la police, celui de la Brigade des Mineurs - BDM - pas la mieux connue, ni la plus soutenue, comme en montre ici un extrait:

Bande-annonce de Polisse, de Maïwenn par telerama
Il y a d'autres occasions où leur travail se retrouve un peu bloqué, mais je vous en laisse la découverte.
En tout cas, ce film, rondement mené au niveau du rythme, avec sa palette d'acteurs remarquables qui tous incarnent des personnages très intéressants : Karin Viard - Joeystarr - Marina Foïs - Nicolas Duvauchelle - Emmanuelle Bercot - Frédéric Pierrot - Sandrine Kiberlain - Anthony Delon - Lou Doillon et bien d'autres, le personnage de photographe que Maïwenn se réserve étant le dispensable, est un magnifique film choral. On y découvre - en se rendant compte de certaines limites de situation, ce que l'intégrité d'un enfant - ou la morale - peuvent signifier et surtout comment des enfants peuvent souffrir. Mais sans apitoiement inutile, juste du sentiment que partagent ces hommes et ces femmes qui font leur "boulot" avec coeur, et qui ont eux aussi leur vie. C'est un aspect que Maïwenn a très bien réussi à passer également, les personnes qui sont derrière leur poste et les problèmes personnels que l'on ne put pas oblitérer quand on est avec ses collègues, surtout avec un boulot avec ce niveau de stress et de violence.
Mais on rit et et s'accroche à cette joyeuse bande pendant les plus de deux heures que dure ce film remarquable..


Dans un autre registre de traitement, deux autres visions de la vie quotidienne vus sous l'aspect du fait divers - cependant avec un regard artistique, chacun avec sa caractéristique , Hors Satan de Bruno Dumont avec ses personnages très forts - allez voir la bande annnonce sur le site du film - et Après le Sud premier film de Jean-Jacques Jauffret qui traite de la vie des petites gens confrontées à leur quotidien pas toujours très drôle avec une narration originale:

Après le Sud - Bande annonce VF


Bon Cinéma
La Fleur du dimanche

dimanche 30 octobre 2011

Liseron d'octobre - Coeur de feuille d'automne pour heure d'hiver


On dirait que c'est encore les vacances... Mais les journées sont chargées - heureusement que nous avons eu une heure de plus pour dormir aujourd’hui...

Hasard des échanges de fleurs, le liseron d'aujourd'hui, prévu depuis quelques temps, s'est fait "souffler" par celui de C. qui m'a été envoyé dans la semaine... 
Alors, en écho - qui sera doublé dimanche prochain - le liseron - Convolvulaceae - de la cour fleurie de la Galerie No Smoking* à Strasbourg:

Liseron - Convolvulaceae - Photo: lfdd

 Ce liseron, nommé aussi «Belle de jour», «lys des champs», «liseron des haies», «calystégie des haies», «chemise de notre dame», «robe de vierge», «chemise de bon dieu», «gloire du matin», «clochette de la vierge», «liset», (merci Wikipédia) est chanté par Maurice Rolinat pour le TVA du jour:


Le Liseron

Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.
L'éphémère y suspend son vol
Et la coccinelle s'y glisse.

Le champignon rugueux et lisse
Parfois lui sert de parasol ;
Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.

Or, quand les champs sont au supplice,
Brûlés par un ciel espagnol,
Il tend toujours son petit bol
Afin que l'averse l'emplisse :
Le liseron est un calice.

Maurice Rolinat


Dans la cour de No Smoking, également, pleine de plantes grasses, une feuille d'automne en coeur -  autre écho à venir dimanche prochain - que je vous offre en prime de bouquet d'heure d'hiver.

Epine du Christ - Euphorbe - Photo: lfdd

Cette fleur, je la nommerai "feuille d'automne en coeur de plante grasse matinée d'heure d'hiver", en attendant vos réponses  de fidèles lecteurs divers et avisés.

Je vous rajoute en TVA, pour annoncer une soirée hommage au Poète Conrad Winter à Haguenau au Théâtre Municipal à 20h30, le 4 novembre pour l'inauguration de l'exposition qui lui est consacrée au Musée Historique avec des oeuvres de Camille Claus, Raymond Piela dont vous avez pu apprécier l'humour dimanche il y a quinze jours - et Tomi Ungerer, entre autres... un "Laconisme" de Conrad:

"Le poète a les poches pleines 
de diamants qu'il ne taillera jamais."
Conrad Winter


Bon dimanche

La Fleur du dimanche


* No Smoking: Galerie à Strasbourg. Actuellement et jusqu'au 4 novembre, avec "Fini de jouer", sont visibles les travaux de Gérald Wagner - délicats travaux de mémoire d'objets dont les traces sont visibles dans le papier - et Anémone de Blicquy dont les photos de la série "Les extraterrestres sont des connards" portent en eux de beaux univers.
A venir à la galerie en décembre, le 10 à 18h00 et le 11 à 11h00 un récital de Geneviève Charras consacré aux "Anges". Et avant, elle se produit ce mercredi à 20h30 à la Salamandre avec des "Chansons Canailles sur le Zinc".

Rappel: Pour des informations sur les exposition en cours, visiter les pages "L'expo du mercredi" de la Fleur du Dimanche, mercredi prochain, un calendrier pour sortir...

mercredi 26 octobre 2011

L'expo du Mercredi - Fleurs et Papillon chez Avila


Le 3 novembre, Avila, salon de coiffure engagé - au moins dans l'art contemporain -  mais aussi dans la vie strasbourgeoise, vernit sa nouvelle exposition PISKO.

Il est peut-être encore temps d'aller voir, au 69 rue des Grandes Arcades à Strasbourg, l'ancienne exposition consacrée à Patrice Lambert et intitulée "Fleurs et papillons". 

Comme il s'agit de fleurs, je n'ai pas résisté à aller la voir et heureux hasard, y était aussi, une "Femme Couverte de Fleurs", à laquelle je rends ici hommage:


Femme Couverte de Fleurs chez Avila - Photo: lfdd



En prime, un détail de papillons sur la toile de fleurs:


Papillons sur fleurs - Photo: lfdd


En terme d'exposition, je ne vous conseille pas d'aller à la FIAC, c'est trop tard, de même pour "Art Elysée" et autres Slick....

Sachez que Stephan Balkenhol qui était à Meisenthal (je vous en ai parlé le 26 juin) sera au Château de Malbrouk jusqu'au 11 décembre 2011 et que Nicole Buck inaugure une exposition avec Dan Stephan et Françoise Saur (installation "Prenez-vous la peine d'entrer" à l'étage).

Plus sur les exposition mercredi prochain.

Bonnes visites 

La Fleur du Dimanche

dimanche 23 octobre 2011

Un dimanche à Paris - La réponse de la Gaillarde


Ce dimanche est un dimanche de vacances après les vacances...
Je vous offre donc la marguerite "auréolée" de Bulgarie derrière son grillage, mais avec son vrai nom qui m'a été donné par B.S.:

Gaillarde - Photo: lffd

et le commentaire des fleurs de la semaine dernière de B.S. également en guise de TVA (en attendant autre chose!):


La "rose trémière" (Alcea rosea), fait partie de la famille des malvacées (des mauves) comme la bien connue gui-mauve ! Les jeunes feuilles ainsi que les fleurs sont comestibles et contiennent un mucilage.

La "marguerite auréolée" (très poétique) est en fait une Gaillarde (probablement la variété aristata "golblin") une des leurs les plus généreuse qui soit.

La "coiffe alsacienne bleue" est la Commelina erecta. Les Commelinacées dont font partie les cyanotis (de cyan, bleu)  proche cousine des trandescantias autrement dit des misères, sont des plantes exotiques originaires d'Asie et d'Afrique.
B.S.
Bon dimanche 

La Fleur du Dimanche

dimanche 16 octobre 2011

Un dimanche entre Mer Noire et humour d'Alsace

Dimanche dernier, je vous avais dit, mais vous le saviez déjà, que la Bulgarie est le pays des roses, et je vous en ai offerte une. Aujourd'hui, je vous en offre une autre du même pays: une rose trémière. 

Rose trémière - Bulgarie - Photo: lfdd

C'était à Arbanasi, magnifique ville-monastère avec des églises aux peintures murales magnifiques, à côté de Veliko Tarnavo, site remarquable....
Retour sur une autre fleur près de la Mer Noire, avec son auréole:

Marguerite auréolée - Photo: lfdd

Et une, qui ressemble à une coiffe alsacienne...

Coiffe alsacienne bleue ? - Photo: lfdd


Coiffe alsacienne qui me mène à mon TVA du jour.

Il sera consacré à Raymond Piela qui expose ses dessins au Centre Culturel Alsacien à Strasbourg - 5 boulevard de la Victoire - Niklausring. 
Son travail graphique gagne à être connu et ses dessins d'humour caustiques sont des miniatures d'humour. S'il m'en envoie un je le publierai, sinon je vous offre un poème. Il est tiré de la "Petite Anthologie de la poésie Alsacienne - Tome 4" qu'il m'a offert pour le Noël 1974 et il est de Germain Muller:

DE RHYNN

"Er luejt nit rächts
er luejt nit links
fir inne sin mer dumms Gedings
by uns het mer de Greesewahn
er luejt aa kum a Baam meh an
er fiehlt sich mit uns verwandt
er ich nit dhaim in unsrem Land
er Paradiert grad so verbej
wie yngebildt menschechej...


Ja by uns het de Rhynn dräcketi Händ
ja by uns het de Rhynn noch nix verschänkt."

et la traduction d'André Weckmann:

LE RHIN

"Il ne regarde à droite
Il ne regarde à gauche
tout gonflé d'orgueil qu'il est
il ignore même les arbres qui l'escortent
et nous autres on n'est que foutaise à ses yeux
il ne se sent pas d'attaches par ici 
car il n'est pas chez lui
il ne fait que passer en plastronnant
l'air suffisant et misanthrope...


Oui le Rhin chez nous a les mains sales
oui chez nous le Rhin ne fait pas de cadeaux."


Piela a cet humour un peu rêche aussi, quand il dit dans son poème "Was Bisch" - Qu'est-tu?:


Was Bich ?

Je suis.
Du verbe être.
Pas du verbe suivre.
Enfin, manchmol.

(manchmol = parfois)


Et on le sent aussi dans ses dessins - désolé pour la qualité de la photo prise lors de l'expo dont je parle plus haut:

Hiver Précoce - Dessin Raymond Piela

et sur le bilinguisme, sujet où il est très engagé :









 Le dessin original est arrivé:




Raymond Piela - Amitiés


Allez Hoppla, Bon Dimanche

La Fleur du dimanche.

mercredi 12 octobre 2011

Sélest’Art - 19ème biennale d'Art - Encore une fois - Episode 3


La 19ème biennale d’Art Contemporain Sélest’Art vient de débuter. J'en ai raconté le début le mercredi 28 septembre et reparlé dernier mercredi dernier et je vais en parler "encore une fois" aujourd'hui...
Nous nous étions quitté avec un dos de femme couverte de fleurs...

Femme à moustache couverte de fleurs - Photo:lfdd
On en retrouve un à la bibliothèque Humaniste où  Jérémie Gindre, remet en perspective, mais non sans humour, l’environnement, l’histoire, le décor, la géographie et les textes qui nous entourent et nous accompagnent depuis la création de ce réceptacle de savoir. 


Ne ratez d’ailleurs pas ses deux jeux de mots sur enseignes « bricolée » et sur panneau de bois gravé – Tout n’est pas compris, ni vu , ni su…


Ne ratez pas non plus la discrète installation d'Edith Dekyndt à la poudrière sur le Boulevard Thiers.


Vous y verrez - au choix - une course de petites bestioles ou la poudrière qui reprend vie, en tout cas une oeuvre singulière, discrète et poétique, basée sur les "petits riens somptueux" chers à Albert Strickler...

Atmosphère! à déguster en toute quiétude.

Martial - Edith Dekyndt - Sélest'Art - Photo: lfdd

Autre atmosphère, le travail de Michel Gouéry que je vous laisse découvrir au premier étage de l'école Sainte-Foy. Je ne vous en dis pas plus, c'est beaucoup une question d'ambiance.

Et surtout à découvrir dans la cave de l'école Froebel, le remarquable travail de Toni Matelli, qui nous vient de New-York et qui nous enmène dans une histoire paraissant banale et qui devient presque surnaturelle. Je vous en offre deux images et un bonus:

Fuck it, free yourself - Toni Matelli - Sélest'Art - Photo: lfdd

Femme couverte de Fleur - Toni Matelli - Photo: lfdd

Toni Matelli - Sélest'Art - Photo: lfdd

Autre travail qui transporte avec lui toute une atmosphère et nous interroge sur notre place ici, dans ce monde, juste devant le collège Béatus Rhénanus, Bd Charlemagne, l'installation "Entre nous" de Michael Dans.

Entre nous - Michael Dans - Sélest'Art - Photo:lfdd


Le tour ne serait pas complet sans la visite dans le grenier de l'Hôtel d'Ebersmunster avec l'installation d'Hervé Charles et au caveau Sainte Barbe avec la vidéo de Suzanne Burner, et vous n'aurez pas échappé au "cri" de Tarzan d'Emilio Lopez-Menchero.

Bonne visite et bonne promenade

La fleur du Dimanche

lundi 10 octobre 2011

Le cinéma du lundi: Le cancer, ce personnage


Le cinéma, mais pas que lui, nous parle ces derniers temps d'un personnage que nous n'aimerions pas nommer et qui s'invite dans notre quotidien: le cancer.
Statistiquement, nous l'avons tous connu directement ou via un proche de la famille ou une connaissance.
Une campagne de publicité récente visait d'ailleurs à dédramatiser cette maladie: "Je suis une personne, pas un cancer" dit-elle en substance.

Et récemment, pas moins de trois films parlent, eux, d'un cancer particulier, celui du cerveau.

Le premier film, de Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm, basé sur leur histoire vraie - on y voit à la fin leur fils qui s'en est sorti - a eu les faveurs du public.
Le film, traité avec distance et humour quelquefois, donne du courage et montre leur combat avec ferveur et enthousiasme.



Le deuxième, "Toutes Nos Envies" de Philippe Lioret est adapté du magnifique roman d'Emmanuel Carrere "D'autres vies que la mienne".
Le film, délicatement interprété par la fragile mais tenace Marie Gillain, à l'image de son personnage qui veut gagner ses batailles impossibles. Et effectivement, le film se termine par un "oui" d'espoir émouvant. Le combat, qu'elle a lancé avec Stéphane, un juge - interprété par Vincent Lindon -  qu'elle dedynamise sera effectivement gagné sur le terrain social. Philippe Lioret est toujours de ce côté des combats et arrive à nous les rendre avec passion. Le film sortira le 9 novembre.

Le troisième film, "Restless" de Gus Van Sant, nous conte une histoire qui serait un "Harold et Maud" avec comme Maud, Anabell, un jeune oiseau blond - interprété par la pétillante Mia Wasikowska. Elle rencontre Enoch - interprété par le magnifique Henri Hopper, qui prend avec brio le relais de son défunt père Denis - et ils vivent un vrai moment de bonheur. Le film est plein de délicatesse et de poésie. Et leur histoire très émouvante et pleine d. Elle lui dit: "Il y a un oiseau chanteur, il croit mourir à la tombée de la nuit. Le matin au réveil, épaté d'être en vie, il chante merveilleusement."

Puissions nous, comme lui, aussi être heureux de nos jours et les partager avac ceux que nous aimons, tant que nous pouvons, et comme Enoch, savoir vivre avec les fantômes, mais aussi pouvoir leur dire au revoir.



En hommage à Restless, film très sensible, je vous invite a écouter les deux chansons, celle qui ouvre le film et celle qui le clôt:

La première, vous la connaissez surement :
http://www.youtube.com/watch?v=d1Y3PlmwnRM 

mais cette version-là de Paul et John, la connaissiez-vous ?

http://www.youtube.com/watch?v=l6mAJdNA_pE&feature=related

Et connaissiez vous cette chanson de Nico, "The Fairest Of The Seasons" :
http://www.youtube.com/watch?v=QiX0--ABX2w


"Now that it's time
Now that the hour hand has landed at the end
Now that it's real
Now that the dreams have given all they had to lend
I want to know do I stay or do I go
And maybe try another time
And do I really have a hand in my forgetting ?

Now that I've tried
Now that I've finally found that this is not the way,
Now that I turn
Now that I feel it's time to spend the night away
I want to know do I stay or do I go
And maybe finally split the rhyme
And do I really understand the undernetting ?

Yes and the morning has me
Looking in your eyes
And seeing mine warning me
To read the signs carefully.

Now that it's light
Now that the candle's falling smaller in my mind
Now that it's here
Now that I'm almost not so very far behind
I want to know do I stay or do I go
And maybe follow another sign
And do I really have a song that I can ride on ?

Now that I can
Now that it's easy, ever easy all around.
Now that I'm here
Now that I'm falling to the sunlights and a song
I want to know do I stay or do I go
And do I have to do just one
And can I choose again if I should lose the reason ?

Yes, and the morning
Has me looking in your eyes
And seeing mine warning me
To read the signs more carefully.

Now that I smile,
Now that I'm laughing even deeper inside.
Now that I see,
Now that I finally found the one thing I denied
It's now I know do I stay or do I go
And it is finally I decide
That I'll be leaving
In the fairest of the seasons."


Bon cinéma

La Fleur du dimanche

dimanche 9 octobre 2011

La Musica e finita - retour en août


Le festival Musica, dont l'histoire riche a nourri la culture alsacienne et rendu heureux plus d'un spectateur d’ici, mais aussi de plus loin depuis de longues années, termine une édition remarquable.
Je ne rentrerai pas dans le détail, mais reviendrai juste sur le concert des Percussions de Strasbourg consacré à Gérard Grisey et à la pièce "Le Noir de l'étoile" dont j'ai parlé le 25 septembre et que je vous invite à regarder (* voir en fin du texte d'aujourd'hui). Belle pluie d'étoiles - celle comme celle des Draconides de la comète 21P/Giacobini-Zinnerqui qui a eu lieu hier soir.

Cela nous ramène au mois d'août avec les pluies d'étoiles des Perséides et les longues soirées à observer le soleil couchant, la lune pleine et les étoiles.

Pleine lune sur mer noire - Photo: lfdd


C'était en Bulgarie, pays du parfum des roses.
En clin d'oeil, le photo de la "Rose de Sofia", prise sur le toit de la terrasse de l'hôtel Maya en plein centre ville - à côté du chantier du métro, des bains (fermés), de la synagogue, de la mosquée et de l'église Sveta Petka qui se trouve maintenant dans un souterrain!


Les roses de Bulgarie, Sofia - Photo:lfdd

La Bulgarie, ce ne sont pas que les roses, ce sont aussi les fleurs de montagnes - il y a quatre massifs, celui du Pirin est bien sympathique, en voici un aperçu de la flore:


Linaigrette - Pirin - Bulgarie - Photo:lfdd

De belle ballades avec des lacs vous y attendent..


Fleurs- Pirin - Bulgarie - Photo:lfdd


avec des rochers qui favorisent les pique-niques.


Fleurs - Pirin - Bulgarie - Photo:lfdd


Après cette galerie de fleurs, le TVA va tripler - même quadrupler avec la vidéo - cette semaine.

En hommage à Musica, et à l'Accroche-Note strasbourgeois qui nous a offert un concert avec une création de Stefano Gevasoni: "Poesi francesi", des extraits de poèmes de Guiseppe Ungaretti:

"J'ai attendu votre lever,
et vous baigner enfin de rouge et de bleu
ma main qui se tend.

Ciel couleur d'amour,
votre enfant ce matin
tient à la main la plus belle 
roses rêvée"


De Rilke, que je ne me lasse pas de citer et dont le poème chanté par Françoise Kubler est une très belle introduction à mon texte de demain sur le cinéma:

"Chemins qui ne mènent nulle part
entre deux prés,
que l'on dirait avec art
de leur but détournés,

chemins qui souvent n'ont
devant eux rien d'autre en face
que le pur espace
et la saison."


et après cela, le silence.... tel celui sur la tombe de Beckett, immense poète que j'ai cité dans un précédent texte - extrait de "Fin de Partida" donné au TNS - qui s'est évaporé.
Donc, pour éviter l'évaporation, voici le texte de Beckett à retrouver dans "Mirlitonnades" - si vous voulez lire le texte non crypté, un mail et je vous l'envoie....

1.
"....... .. ....
.. .... ....
.. .... ....
.......
.. .. ....
.. .... .... ....
.......
.......

2.
.. .... .. .....
.. .... .. ...... ......
.'... .... .........
...... ..........
.. .... .. ..... ......
.. .. ... ... .... .. ...."
Samuel Beckett

Bon dimanche et longue vie à Musica!

La fleur du dimanche



* pour vous, si vous n'avez pas eu le plaisir d'assister au concert des percussions de Strasbourg au Palais Universitaire de Strasbourg: Le Noir de l'étoile, sur Arte TV, une coproduction Ozango - Percussions de Strasbourg - ARTE France. Attention à ne pas rater les basses..



P.S. En prime pour les lecteurs assidus de cette page, et qui sont arrivé jusqu'ici, voici le "private joke" du titre, une chanson d’Ornella Vanoni:

mercredi 5 octobre 2011

Sélest’Art - 19ème biennale d'Art - Encore une fois - Episode 2

 
La 19ème biennale d’Art Contemporain Sélest’Art vient de débuter. J'en ai parlé mercredi dernier, je vais en parler "encore une fois", tout simplement parce que je n'ai pas raconté tout le parcours, et en plus, je ne terminerai pas la visite aujourd'hui...
 
Nous n'avions que débuté le circuit avec "The Plug", et Michael Dans. Un peu plus loin, Olivier Nottellet nous accueille avec ses fenêtres peintes sur la façade du magasin Knoepfli,  ainsi qu’en vitrine du Schaufenster
 
Olivier Nottellet - Sélest'Art - Schauffenster - Photo:lfdd
 
En écho, à l’autre entrée des murs de la ville, pas loin de la façade où Michael Dans colle ses grosses lettres anonymes pour interroger les passants, une autre vitrine rappelle le « travail » critique d’Olivier Nottellet sur l’organisation du bureau – curieux hasard !  
 

SélestArt - vitrine - Schauffenster trouvé - Photo:lfdd
 
Dans le bâtiment de la chapelle Sainte Barbe, Werner Reiterer, avec «Come closer to leave!», joue un jeu interactif d’attirance-répulsion avec le visiteur.


Les  locaux du FRAC Alsace mettent merveilleusement en valeur les travaux photographiques et les vidéos de Chantal Michel. En regardant bien, vous pourrez déceler l'artiste sur cette nature morte dont voici un gros plan :
Chantal Michel - Autoportrait involontaire - Photo: lfdd

Mais pas besoin d’yeux perçants, en général, puisqu’elle travaille dans la thématique du "Je est un autre", - autre thématique récurrente de cet été – voir Salzbourg, Paris, Luxembourg et Strasbourg - puisqu’elle se photographie mise en scène dans la représentation des tableaux de genres de l’histoire de l’Art des siècles derniers en Suisse. Je vous en donne un aperçu avec, encore une "femme couverte de fleurs":

Femme couverte de fleurs devant une photo de Chantal Michel - Sélest'Art - Photo: lfdd

Prenez le temps de vous installer dans son (ses) installation vidéo, pleine de magie… 

En face, à la Médiathèque, Jean-Jacques Dumont, occupe littéralement l’espace, il s’installe au bar avec ses «tableaux» blancs pas très catholiques, ses fauteuils perforés font face aux lecteurs assi(du)s, et ses marque-pages vont essaimer dans la ville et alentour. Il va également à la rencontre des  passants en offrant à leurs yeux ébahis un masque en miroir qui cherche du côté de Hitchcock ou du film comique pour jeter un autre regard sur l’environnement urbain et commerçant .. 
Comme ces dos couverts de fleurs ??? encore un !

Femme couverte de fleurs - Sélest'Art - Photo: lfdd


Encore bonne ballade d'art...

La Fleur du dimanche