Le festival Musica, dont l'histoire riche a nourri la culture alsacienne et rendu heureux plus d'un spectateur d’ici, mais aussi de plus loin depuis de longues années, termine une édition remarquable.
Je ne rentrerai pas dans le détail, mais reviendrai juste sur le concert des Percussions de Strasbourg consacré à Gérard Grisey et à la pièce "Le Noir de l'étoile" dont j'ai parlé le 25 septembre et que je vous invite à regarder (* voir en fin du texte d'aujourd'hui). Belle pluie d'étoiles - celle comme celle des Draconides de la comète 21P/Giacobini-Zinnerqui qui a eu lieu hier soir.
Cela nous ramène au mois d'août avec les pluies d'étoiles des Perséides et les longues soirées à observer le soleil couchant, la lune pleine et les étoiles.
Pleine lune sur mer noire - Photo: lfdd |
C'était en Bulgarie, pays du parfum des roses.
En clin d'oeil, le photo de la "Rose de Sofia", prise sur le toit de la terrasse de l'hôtel Maya en plein centre ville - à côté du chantier du métro, des bains (fermés), de la synagogue, de la mosquée et de l'église Sveta Petka qui se trouve maintenant dans un souterrain!
Les roses de Bulgarie, Sofia - Photo:lfdd |
La Bulgarie, ce ne sont pas que les roses, ce sont aussi les fleurs de montagnes - il y a quatre massifs, celui du Pirin est bien sympathique, en voici un aperçu de la flore:
Linaigrette - Pirin - Bulgarie - Photo:lfdd |
De belle ballades avec des lacs vous y attendent..
Fleurs- Pirin - Bulgarie - Photo:lfdd |
avec des rochers qui favorisent les pique-niques.
Fleurs - Pirin - Bulgarie - Photo:lfdd |
Après cette galerie de fleurs, le TVA va tripler - même quadrupler avec la vidéo - cette semaine.
En hommage à Musica, et à l'Accroche-Note strasbourgeois qui nous a offert un concert avec une création de Stefano Gevasoni: "Poesi francesi", des extraits de poèmes de Guiseppe Ungaretti:
"J'ai attendu votre lever,
et vous baigner enfin de rouge et de bleu
ma main qui se tend.
Ciel couleur d'amour,
votre enfant ce matin
tient à la main la plus belle
roses rêvée"
De Rilke, que je ne me lasse pas de citer et dont le poème chanté par Françoise Kubler est une très belle introduction à mon texte de demain sur le cinéma:
"Chemins qui ne mènent nulle part
entre deux prés,
que l'on dirait avec art
de leur but détournés,
chemins qui souvent n'ont
devant eux rien d'autre en face
que le pur espace
et la saison."
et après cela, le silence.... tel celui sur la tombe de Beckett, immense poète que j'ai cité dans un précédent texte - extrait de "Fin de Partida" donné au TNS - qui s'est évaporé.
Donc, pour éviter l'évaporation, voici le texte de Beckett à retrouver dans "Mirlitonnades" - si vous voulez lire le texte non crypté, un mail et je vous l'envoie....
1.
"....... .. ....
.. .... ....
.. .... ....
.......
.. .. ....
.. .... .... ....
.......
.......
2.
.. .... .. .....
.. .... .. ...... ......
.'... .... .........
...... ..........
.. .... .. ..... ......
.. .. ... ... .... .. ...."
Samuel Beckett
Bon dimanche et longue vie à Musica!
La fleur du dimanche
* pour vous, si vous n'avez pas eu le plaisir d'assister au concert des percussions de Strasbourg au Palais Universitaire de Strasbourg: Le Noir de l'étoile, sur Arte TV, une coproduction Ozango - Percussions de Strasbourg - ARTE France. Attention à ne pas rater les basses..
P.S. En prime pour les lecteurs assidus de cette page, et qui sont arrivé jusqu'ici, voici le "private joke" du titre, une chanson d’Ornella Vanoni:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire