mardi 8 mars 2022

Le jour de la femme, la rose des femmes et les droits d'iels et d'eux

Aujourd'hui, Journée internationale des femmes également appelée journée internationale des droits des femmes j'offre en cadeau une rose pour toutes et tous, comme en 2012 "Journée de la Femme".


Rose  du 8 mars - Photo: lfdd


J'avais déjà offert une rose en 2011, mais le 13 mars et en 2013, c'étaient des primevères pour le 9 mars où je disais "La journée de la Femme doit continuer tous les jours - les fleurs sont pour elle(s)", comme en 2014 où je disais "Fêtons la Femme ou pêchons la truite" et où je citais les "Femen", Femmes d'Ukraine qui essayaient de se libérer du joug de la Russie. Curieusement je n'ai plus célébré ce jour, sauf en 2020 - le 8 mars où j'offrais des TVA sur le "Féminisme" : "Adieux, listes, etc..... Partie 4: Le féminisme ou le fellinisme". TVA sur les femmes et la liberté qui n'arrivent que le 25 avril en 2021 "L'abandon, la méfiance, la liberté, les femmes, vues par... et défendues par...

Pour cette année, je rajoute en TVA un hommage qui a un peu attendu mais qui vaut ce jour et toute la réflexion d'actualité avec un hommage à Edith Bruck, née Steinschreiber, "celui qui écrit sur les pierres. Les pierres tombales" comme elle le dit dans l'article "Le Devoir de Vivre" de Florence Noiville dans le Monde des Livres du 11 février au sujet de la parution de son livre "Le Pain Perdu".

Ce sera un poème qu'elle a écrit en hommage à Primo Lévi dont elle a appris le suicide: "C'est la soeur de Primo, elle m'annonçait son suicide. Cela m'a plongé dans une colère... Il n'avait pas le droit."


Ta figure tutélaire nous manque

nécessaire comme l'eau à l'assoiffé

(...) la lumière au non-voyant.

Notre devoir es de vivre et jamais de mourir!

Pourquoi Primo?


Elle dit "Nos vies ne nous appartiennent pas, elles appartiennent à l'histoire."


Moi, qui porte en moi six millions de morts qui demandent à l'homme de se souvenir

à l'homme qui a si peu de mémoire

pourquoi aurais-je survécu, sinon pour témoigner

avec toute ma vie, chacun de mes gestes, chacune de mes paroles.


Elle dit aussi: "il faudrait des mots nouveaux pour raconter Auschwitz".... ""Patrie", par exemple je ne l'ai jamais prononcé."

"Par amour des patries, les cimetières sont pleins." 

""Haine", ah le mot "haine", si cruellement actuel!"


Rose du souvenir - Photo: lfdd



Quand viendra mon heure

je laisserai en héritage

peut-être un écho à l'homme

qui oublie et continue et recommence.



La Fleur du Dimanche 


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