En nocturne du Festival Musica, le soir à la Bourse, dans un environnement un peu plus cosy qu'à Saint Paul (où elle aurait très bien trouvé sa place à côté de la "soeur" Lyra Pramuk (voir mon billet d'hier); Lisel nous accueille dans un noir écrin à l'écart des bruits de la ville.
Festival Musica 2024 - Lisel - Patterns for auto-tuned voice and delay - Photo: Robert Becker |
L'angélique angelenos Eliza Bagg qui a travaillé avec Ted Hearn se présente ici sur scène en toute simplicité et discrétion. Un micro et un ordinateur pour tout instrument; des cheveux noirs et un visage fin, une robe pull bleue et une présence forte tout en étant simple et discrète. Sa voix éclate et, soutenue par l'auto-tune, fait des merveilles. A cappella ou accompagnée de quelques notes issues de son ordinateur, quelquefois une mélodie laisse sa voix cristalline s'envoler et nous charmer. Jouant aussi sur l'écho, son chant prend une ampleur mystique.
Festival Musica 2024 - Lisel - Photo: Robert Becker |
Des incantations chantées et répétées, accompagnées par des gestes fins et symboliques, la main posée sur le coeur, en ouverture et offrande, en réception et annonciation accompagnent les récits, les comptines presque médiévales mais toutefois modernes, les quelques ritournelles ou les mélodies enchanteresses qu'elle nous offre en toute beauté.
Festival Musica 2024 - Lisel - Photo: Robert Becker |
Festival Musica 2024 - Lisel - Photo: Robert Becker |
Festival Musica 2024 - Lisel - Photo: Robert Becker |
Entre pop et baroque elle fait le grand écart avec facilité. Le répertoire est varié, et sa voix labile marie efficacement lyrique et pop moderne dans un univers contemporain. Une femme avec un choeur, artificiel en définitive, mais très efficace.
La Fleur du Dimanche
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