dimanche 23 octobre 2022

Le paradis des fleurs et la jungle de l'humanisme

 Bimensuelle, la fleur? Mensuelle? Quel rythme donner à ces publications pour ne pas vous faire fuir avec des pavés dans l'océan? 

Allez, pour commencer je vous offre la fleur du jour:


Fleur du dimanche 1 - à deviner - Photo: lfdd


Et pour solliciter votre participation, je vous pose une première question:

Quelle est cette fleur? Attention la question (et la réponse) est double!

C'est un petit hommage à une très fidèle lectrice de ce billet dominical (et abonnée).

D'ailleurs, vous aussi vous pouvez vous abonner en vous rendant sur cette page et en y laissant votre adresse mail pour être alerté(e) des prochaines publications:

https://lafleurdudimanche.blogspot.com/2011/01/


Je suis en train de réfléchir à des abonnements "thématiques" - bientôt du nouveau...


En attendant je vous offre une deuxième fleur:


Fleur du dimanche 2 - à deviner - Photo: lfdd


Et une deuxième question - simple mais piège:

Quelle est cette fleur?

Pour répondre, soit un commentaire si vous y arrivez en bas de ce billet, soit en envoyant un mail à lafleurdudimanche [arobase] gmail [point] com - vous pouvez d'ailleurs vous abonner également avec ce mail en mettant "Abonnement".


Passons aux TVA (Textes à Valeur Ajoutée) - il y en a trois et je vous laisse aussi voter pour le ou les TVA qui vous plaisent (c'est pour améliorer le format de mes billets (réflexion en cours).


Le premier est une citation d'un peintre (le trouverez vous?)

"Depuis que l'humanisme est mort, l'homme a cessé d'avoir une âme, il ne se soucie plus de vivre ou de mourir. Les progrès de la civilisation industrielle laisseront derrière eux une ruine et une destruction intégrales, comme les hordes qui envahirent jadis l'Europe. Il ne restera nul portrait de l'homme moderne, car il a perdu la face  et se détourne pour regarder la jungle."

Ces paroles pessimistes, mais toujours d'actualité ont été écrites en 1945...

Je vous les mets en "extrait":



Le deuxième texte est un poème de Georg Trakl, poète austro-hongrois, mort en 1914 mais pas plus optimiste, dont un extrait du poème donna le titre "La fille du vent" à un tableau du peintre ci-dessus: 

"Sur des écueils noirâtres

se jette ivre mort

La rougissante fiancée du vent,

La vague bleue 

Du glacier

Et gronde 

Puissamment la cloche dans la vallée."


Et en troisième et en hommage à JLG dont j'ai déjà parlé, une de ses citations "télescopique" - il prend des textes et y rajoute des bouts - quelque chose de plus optimiste (?). Donc, de Jean-Luc Godard, une citation de Coleridge reprise par Borges et à laquelle il a lui-même ajouté la dernière phrase, le dernier mot:

"Si un homme traversait le paradis en songe, qu’il reçût une fleur comme preuve de son passage et qu’à son réveil il trouvât cette fleur dans ses mains, que dire alors ? J’étais cet homme."


Pour finir en chansons,


Le retour de Pete Dohety en Peter Dohety avec Frédéric Lo - The Fantasy Life Of Poetry & Crime:

 



Et sa vie d'avant avec The Libertines - You're My Waterloo:




Et pour finir, un chanteur français beau gosse qui pense au réchauffement et que ça déprime aussi... Benjamin Biolay - Comment est ta peine ?




Allez, on ne se laisse pas abattre:


"J'ai fait le bilan carbone trois fois
Puis parlé de ta daronne sur un ton que tu n'aimerais pas
Tu ne le sauras jamais car tu ne m'écoutes pas
Comment est ta peine ?
La mienne est comme ça
Faut pas qu'on s'entraîne
A toucher le bas
Il faudrait qu'on apprenne
A vivre avec ça
Comment est ta peine
La mienne s'en vient, s'en va
La mienne s'en vient, s'en va..."



Bon dimanche


La Fleur du Dimanche

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