dimanche 17 novembre 2019

Jazzdor à Offenburg: La fièvre du Jazz.... Attention aux Virus, déconnectez!

Pour le deuxième passage sur le Rhin pour Jazzdor - après jeudi 14 novembre avec Joachim Kühn puis Henri Texier, pour Jazzpassage 17ème édition (voir le billet du samedi 9 novembre) - le programme annonçait Michael Wollny avec Emile Parisien en duo avant son set avec son nouveau quartet avec lequel il vient de sortir son dernier disque "Double Screening", disque qui vient de remporter le prix de l’année par la Deutsche Schallplattenkritik. C'est dire que le public allemand devait l'attendre...

Michael Wollny était bien sûr attendu, mais une méchante grippe en a empêché la venue - pourtant espérée jusqu'au dernier moment - que l'on a reporté après la prestation du quartet pour lui laisser un temps de possible rétablissement.


Jazzdor - Emile Parisien Quartett - Double Screening - Photo: lfdd

Ce sera Emile Parisien et son équipe qui fera la rappel - attendu et bien applaudi, debout - par le public nombreux à la Reithalle à Offenbourg avec une reprise de "Dady Longlegs" - clin d'oeil ironique à l'état de notre ami Wollny ? - puisque c'est en référence à un jeu vidéo où il s'agit de faire tenir debout un personnage sur ses (longues) jambes, que Julien Loutelier a composé le morceau.

Le concert, mené de manière dynamique par les quatre comparses, a balayé différentes pièces de ce dernier disque composées par les membres du quartet: Emile Parisien au saxophone soprano, Julien Touéry au piano, Ivan Gélugne à la basse et Julien Loutelier à la batterie


Jazzdor - Emile Parisien Quartett - Double Screening - Photo: lfdd

On démarre avec le morceau qui a donné son titre au disque, écrit par ce dernier, inspiré par l'univers informatique dont on va faire le tour. Julien Loutelier montre tout son art et la finesse de son jeu, avec des variations de rythme qu'intègrent totalement les autres musiciens.

Comme "Double Screening" nécessite un deuxième passage, nous y passons bien sûr avec plaisir, et le plaisir aussi de voir le jeu physique d'Emile Parisien, donnant des coups de pieds dans des ballons imaginaires. De la même manière, il va nous envoyer des "Spams", petites pièces perturbatrices qui n'ont rien à voir avec le reste, le style étant résolument électronique et presque jazz-rock.

Le concert continue avec quatre mots-clés en étiquette jazz où l'on clique sur un jeu varié et alterné de l'équipe que l'on complice de jouer ces compositions d'Emile Parisien, où chacun peut donner le meilleur de soi-même. L'on repère les Hashtags hachés finement et chacun peut ainsi faire son "Numéro" avec joie et enthousiasme.


Jazzdor - Emile Parisien Quartett - Double Screening - Photo: lfdd

Emile Parisien envoie un deuxième Spam (N°2) court et le bassiste Ivan Gélugne lance Algo sans douleur en langage de connaisseur en s'éclatant dans les rythmes... pour arriver à une fusion débordante
En attendant Malware Invasion, composée par le pianiste Julien Touéryt qui en profite pour saturer le piano d'une multitude de notes et de touches rapides.

Bon, ce n'est pas Michaël, mais nous rêvons aussi sur ses touches claires et noires et sortons heureux du moment de partage et d'énergie que les quatre musiciens nous ont donné.

Attention, avec Emile Parisien et son quartet, le Jazz peut devenir viral ...

Et rendez-vous pour la suite des concerts, mardi à Schirmeck, mercredi à Bischwiller et jeudi à Lingolsheim pour se revoir à Strasbourg vendredi à Schiltigheim avec Omar Sosa, ainsi que samedi pour la soirée "roumaine" de clôture au même endroit.


La Fleur du Dimanche 

   

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