mercredi 1 mai 2019

Anémone pulsa-t-elle vers les étoiles.... ?

Premier mai, le temps défile, et les étoiles filent, les anémones pulsatiles aussi...


Anémone pulsatile du Jardin Botanique de Strasbourg - Photo: lfdd

Une autre Anémone s'est enfuie et comme le dit Julos Beaucarne "Ce n'est plus le temps des lilas"


Ce n'est plus le temps des lilas 
Ferme au grand vent la porte 
Quatre roses se meurent là 
Où tant d'autres sont mortes 
...


Anémone pulsatile du Jardin Botanique de Strasbourg - Photo: lfdd

Autre hommage de la part du poète Jacques Douai à la fleur:

Paroles de Sirène - Anémone

Qui donc pourrait me voir
Moi la flamme étrangère
L’anémone du soir
Fleurit sous mes fougères

Ô fougères mes mains
Hors l’armure brisée
Sur le bord des chemins
En ordre sont dressées

Et la nuit s’exagère
Au brasier de la rouille
Tandis que les fougères
Vont aux écrins de houille

L’anémone des cieux
Fleurit sur mes parterres
Fleurit encore aux yeux
À l’ombre des paupières

Anémone des nuits
Qui plonge ses racines
Dans l’eau creuse des puits,
Aux ténèbres des mines

Poseraient-ils leurs pieds
Sur le chemin sonore
Où se niche l’acier
Aux ailes de phosphore

Verraient-ils les mineurs
Constellés d’anthracite
Paraître l’astre en fleur
Dans un ciel en faillite

En cet astre qui luit
S’incarne la sirène
L’anémone des nuits
Fleurit sur son domaine.


 


La fleur en pleure ...


Anémone pulsatile du Jardin Botanique de Strasbourg - Photo: lfdd

En complément de TVA, quelques extraits du livre d'Albert Strickler "Le coeur à tue-tête - Journal 2018" qui vient de sortir et qu'il présentera samedi  4 mai à 15h00 à la Librairie Kléber à Strasbourg

18 juillet
Parfois la vie nous fait exploser comme une rose à son paroxysme ; ses pétales gisent autour d’elle en une odorante litière de velours déchiré. Célébrer tout ce qui reste en s’évanouissant si vite !

4 août
Assis dans un transat sur le pont du Titanic, nous aimons croire que l’iceberg au loin n’est qu’un grand nuage blanc !

6 août
À une heure, le clavier résonne sous le ciel. Le firmament est magnifique. Je pense au mot de Victor Hugo : « Dieu est un milliardaire d’étoiles. » Je suis moi pauvre en sommeil mais je continue à flamber comme si j’étais propriétaire de la voie lactée tout entière. Je m’allonge sous la voûte en effervescence, de temps à autre le dieu des merveilles crache une étoile filante…


Et pour faire un peu "poil à gratter", deux liens sur deux articles (en anglais, désolé pour les non-anglophones), le premier annonçant le début de la fin des "belles images" d'Instagramm 

"The Instagram Aesthetic Is Over" dans The Atlantic:
https://www.theatlantic.com/technology/archive/2019/04/influencers-are-abandoning-instagram-look/587803/

Et le deuxième, dans The Guardian "How to be best friends for ever: don't cancel, fight like siblings and make new memories" qui parle du "meilleur ami" et qui dit que ce n'est pas une personne, mais un "tiers", un être changeant.. 
https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2019/apr/27/how-to-be-best-friends-for-ever-dont-cancel-make-new-memories?CMP=twt_gu&utm_medium=&utm_source=Twitter#Echobox=1556379411

Et pour finir en chansons, autres, deux chansons de Michelle Blades -  Kiss me on the mouth et Time and Water:





Et pour rester sur la plage, Fat White Family - Whitest Boy On The Beach qui risque de choquer quelques-uns...




Bonne lecture, bonne écoute et bon défilé...

Bon premier mai et beaux jours  à venir

La Fleur du Dimanche

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