dimanche 12 novembre 2017

Recopier, inventer: faire d'une campanule une fleur de la passion

Après la banane, passons à un autre fruit, avec passion:


Passiflore - Photo: lfdd

Je ne vais pas faire long, juste raconter l'histoire sympathique de cette photographie:
Un samedi matin, sur le chemin du Musée Picasso dans le Marais, en découvrant dans les feuilles sur un espalier en bord de rue,  quelques fleurs de ces passiflores baignées par le soleil de novembre, je me dis que c'est le moment de capturer la beauté de la fleur et ce soleil d'automne.... 
Je n'avais pas fini d'en photographier la plus belle qu'un couple de japonais, fascinés par les mêmes fleurs tombe en bonheur et suit mon exemple. 
Et quand nous en avons fini de les apprécier et de les capturer, la journée ayant bien commencé, nous nous saluons d'un souriant "arigatô gozaïmash'ta"


Passiflore - Photo: lfdd

Pour le TVA, ce sera à l'occasion de la publication du livre "Classé sans suite" - En italien "Non luogo a procedere" - littéralement "non-lieu" qui raconte une histoire autour d'un bâtiment, la "Risiera", une usine à décortiquer le riz qui, abandonnée a servi de camp d'extermination nazi lors de la dernière guerre mondiale - deux, trois citations du livre:

"écrire c'est toujours transcrire; de même que le copiste médiéval recopiait un texte ancien, chaque écrivain transcrit un texte caché et insaisissable, le livre indicible de la vie, les mots gravés dans les choses, dans la nervure d'une feuille."

"Comme disait un jésuite espagnol du XVIIème siècle, "dire la vérité, c'est comme pratiquer une saignée au coeur. C'est comme une intervention chirurgicale qui peut sauver ou tuer."

"Les écrivains - les Grecs le savaient déjà - racontent beaucoup de mensonges, autrement dit, ils inventent. Mais l'éthymologie suggère qu'"inventer" est étroitement lié à "trouver" - "inventio", "invenire" - quelque chose de réel, de vrai."


Passiflore - Photo: lfdd


Comme chanson, deux styles, la première, Babx, qui nous chante aujourd'hui "Omaya"




Et pour rendre hommage à Aragon, "l'Etrangère" interprétée successivement par Léo Ferré et Yves Montand: 



En ce temps-là j'étais crédule
Un mot m'était promission
Et je prenais les campanules
Pour les fleurs de la passion


Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

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