samedi 11 novembre 2017

J'ai la banane et je mettrai une girafe sur ma tombe pour en finir avec la guerre des sexes

Rassurez-vous, je suis toujours là, je ne suis pas mort et j'ai la banane, et même sa fleur, comme vous avez pu le voir la semaine dernière. Ou vous l'avez peut-être raté. elle est toujours là:
Je suis mort... Mais vous allez continuer à me lire parce que je suis éternel... et que j'ai la banane! 


Et la banane continue de pousser (sous la pluie):


Banane - Photo: lfdd

En guise de TVA, un voeux de Sophie Calle qui rêve d'être enterrée au cimetière Montparnasse mais aussi en même temps à Bolinas et à Brooklin, et qui dit :
"Je conçois ma tombe comme un lieu avec lequel je pourrais jouer, auquel je pourrais m'habituer, en la décorant à l'avance. Un lieu où je pourrais emmener mes animaux avec moi."
Cela change des "Monuments aux morts" et elle a demandé à Serane Carone de lui réaliser sa pierre tombale:



Sophie Calle - Serana Carone - Photo: lfdd


Et pour en finir avec la mort et les bananes, une chanson de Renaud - Toujours debout!




Toujours vivant, rassurez vous 
Toujours la banane toujours debout 
J'suis retapé, remis sur pieds 
Droit sur mes guibolles ressuscité 
Tous ceux qui tombent autour de moi 
C'est l'hécatombe, c'est Guernica 
Tous ceux qui tombent, tombent à tour de bras 
Et moi je suis toujours là 


Bon samedi d'Armistice

La Fleur du Dimanche

P.S. Concernant la guerre des sexes, je rappelle l'expression: "peigner le cou de la girafe" dont on suppute un sens second...

P.P.S. 
On m'a demandé l'explication "complète" de l'expression "peigner (le cou) de la girafe". La plus complète est parue dans Libération le 23 août 2017 sous la plume de Catherine Mallaval   « Pourquoi dit-on «peigner la girafe» ? »

« Il y aurait aussi eu à la même époque (en 1827), un gardien au Jardin des plantes réputé pour se tourner les pouces mais doté d’un certain sens de la formule, puisque chaque fois que son supérieur lui demandait où il était passé, il répondait : «Je peignais la girafe.» Les plus coquins qui se passionnent pour cette expression penchent plutôt du côté des pratiques masturbatoires. Oui, la girafe a un long cou, aisément assimilable - par les plus vantards - à un sexe en érection. Cela n’a pas échappé à Boris Vian. Dans Vercoquin et le plancton (1946), il fait explicitement une allusion à l’onanisme : «J’ai tellement peigné ma girafe qu’elle en est morte.» Mais quel rapport avec le fait de ne rien faire ? Comme l’explique le site Expression.fr, il suffit de penser au mot «branleur» pour que tout s’éclaire… On notera enfin que l’expression «peigner la girafe» a de sympathiques équivalences, telles que «pisser dans le sable» (Algérie), «faire un trou dans l’eau» (Grèce), ou «faire un nœud à une goutte d’eau» (Brésil) »

Le Litté cite le Larousse Illustré de 1898 : « Familier : Peigner la girafe : ne rien faire ».
Ailleurs, certain font remarquer qu'il ne faut pas confondre "Peigner la girafe" et la peindre" ou pendre des taches sur son pelage (n'est pas Viallat qui veut)

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