Trois soirées qui sont l'occasion de parcourir le répertoire et de faire se rencontrer des pièces qui ne se côtoient guère.
Accroche Note - 17èmes Rencontres d'Eté - Strasbourg - Photo: lfdd |
Pour la première soirée, ils nous ont carrément transportés au long de cinq siècles de musique avec quatre pièces qui se répondaient avec humour et entrain. Des pièces plus connues et quelques-unes bien rares.
Pour commencer, le Quatuor en do majeur K 171 (1777) pour flûte et trio à cordes de Mozart bien enjoué où la flute de Christel Rayneau nous a enmenés sur un rythme bien entrainant.
Accroche Note - 17èmes Rencontres d'Eté - Strasbourg - Photo: lfdd |
Les Scènes villageoises (1924) pour voix et piano de Béla Bartók chantée en hongrois par Françoise Kubler accompagnée au piano par Cécile Steffanus ont montré que Francoise Kubler avait plus d'une corde linguistique à son arc (ce dont nous étions déjà convaincus). Les mélodies traditionnelles des paysans collectées par Bartock et réécrits par Bartock donnent à ces scènes villageoises un caractère très moderne et l'énergie des cinq airs continue à énergiser la soirée.
Accroche Note - 17èmes Rencontres d'Eté - Strasbourg - Photo: lfdd |
Les Songs of Innocence and Experience (2004) pour soprano, clarinette et accordéon de Victoria Poleva, sur des poèmes de Willian Blake sont la seule pièce contemporaine de la soirée. Mais elle est totalement dans la tonalité du programme avec une énergie et une fraicheur que lui donne le trio accordéon, Marie-Andrée Joerger, Clarinette, Armand Angster et voix, Françoise Kubler, qui joue aussi du xylophone jouet et qui se termine dan un éclat de rire.
Accroche Note - 17èmes Rencontres d'Eté - Strasbourg - Photo: lfdd |
Le rire est aussi ce qui pourrait caractériser l'Octuor opus 6 (1832) pour flûte, clarinette, quintette à cordes, piano de Józef Krogulski, qui bien que musique de chambre bien sérieuse, ressemble par certaines parties très descriptives et narratives à de la musique de cinéma muet comique avant l'heure. Les musiciens s'en donnent à coeur joie et l'on sent une très forte écoute et une remarquable complicité dans cette pièce où le piano dialogue avec le reste de l'ensemble et où les bonds et les rebonds des uns et des autres sont autant de parties de plaisir musical et très rythmés.
Superbe Concert...
Le programme:
W.A. Mozart Quatuor en do majeur K 171 (1777) pour flûte et trio à cordes
Béla Bartók Scènes villageoises (1924) pour voix et piano
Victoria Poleva Songs of Innocence and Experience (2004) pour soprano, clarinette et accordéon
Józef Krogulski Octuor opus 6 (1832) pour flûte, clarinette, quintette à cordes, piano
Françoise Kubler, soprano / Christel Rayneau, flûte / Armand Angster, clarinette / Nathaëlle Marie, violon 1 / Guillaume Latour, violon 2 / Laurent Camatte, alto / Christophe Beau, violoncelle / Jean-Daniel Hégé, contrebasse / Marie-Andrée Joerger, accordéon / Eliane Reyes et Cécile Steffanus, piano
Nous attendons la suite avec impatience:
Mercredi 28 Juin
Johannes Brahms Sonate opus 120 n°1 (1894) pour clarinette et piano
Arnold Schoenberg Cabaret songs (1900) pour voix et piano
Pascal Dusapin Trio Rombach (1998) pour clarinette, violoncelle et piano
Ivan Fedele Haru Haiku (2016) pour soprano, clarinette basse, violoncelle et percussion –création
Françoise Kubler, soprano / Armand Angster, clarinette / Christophe Beau, violoncelle / Wilhem Latchoumia, piano / Emmanuel Séjourné, percussion
Jeudi 29 Juin
Ivan Fedele High (2005) pour clarinette
John Cage Fontana mix (1958) pour voix, clarinette, contrebasse et percussions
Claude Tchamitchian Another Childhood pour contrebasse
Luciano Berio Sequenza III (1965) pour voix
John Cage C composed improvisations for snare drum (1990) pour caisse claire seule
Improvisations
Françoise Kubler, soprano / Armand Angster, clarinette / Claude Tchamitchian, contrebasse / Lê Quan Ninh, percussions
La Fleur du Dimanche
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