lundi 8 mai 2017

Les tulipes des Tuileries sont flétries et les fleurs de Redouté sont Romantiques

Hier, je vous annonçais la fin des tulipes dans mon billet. Par hasard, je passais aux Tuileries et y vit, à côté d’un grand branle-bas de combat, sur les plates-bandes, des tulipes en fin de floraison, fin d’un cycle.
Je vous offre en ce jour de commémoration de la fin de la guerre contre l’Allemagne en 1945:

Tulipes perroquet fanée aux Tuileries - Photo: lfdd


Tulipes fanée aux Tuileries - Photo: lfdd

Tulipes fanée aux Tuileries - Photo: lfdd


Je profite de ca jour férié pour vous donner quelques nouvelles des Fleurs... à Paris.
Je vous l'avais annoncé, le peintre des fleurs, Pierre-Joseph Redouté a droit à son exposition au Musée de la Vie Romantique jusqu'au 1er octobre 2017.
Ce sear l'occasion de découvrir ses gouaches sur velin, ses livres, ses gravures et ses peintures, de mêm que d'autre magnifiques peintrues de fleur qui on marqué le début de la peinture "botanique".

Voici par exemple un dessin de cactus:


Fleurs de Redouté - Cactus cochenillifer - Photo: lfdd

Ou des oeillets:

Fleurs de Redouté - bouquet d'oeillets- Photo: lfdd

Et comme le Musée de la Vie Romantique a été un point de chute pour George Sand, le TVA du jour ui sera consacré:

Avec une citation: 

"Les premiers transports de l'amour sont si violents et si sublimes que tout se range à leur puissance ; toutes les difficultés s'aplanissent, tous les germes de dissension se paralysent, tout marche au gré de ce sentiment qu'on appelle avec raison l'âme du monde, et dont on aurait dû faire le dieu de l'univers ; mais quand il s'éteint, toute la nudité de la vie réelle reparaît, les ornières se creusent comme des ravins, les aspérités grandissent comme des montagnes."

Et son poème Aurore 

La nature est tout ce qu'on voit, 
Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime, 
Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit, 
Tout ce que l'on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit, 
Elle est bonne à celui qui l'aime, 
Elle est juste quand on y croit 
Et qu'on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit, 
Embrasse la terre, elle t'aime. 
La vérité c'est ce qu'on croit 
En la nature c'est toi-même.

Et pour finir en chanson, une chanson hommage à George Sand par Catherine Lara: Laissez Verdure*




Laissez verdure

Laissez verdure
C'est mon dernier mot
Laissez poussière
Se faire
De ma peau et mes os
Laissez nature
Reprendre son lot
Priez qu'il y ait un Dieu tout là-haut

Quand vous mettrez mon corps en terre
Au jardin vert
Qui m'a vu grandir
Et partir vers
D'autres vies
D'autres pays
Pour revenir
Y vieillir et mourir

Laissez verdure
Où finit l'aventure
Laissez verdure
Où prend vie la nature

Laissez mes livres
Garder leurs secrets
Souvenez vous
Surtout
De la femme qui aimait
J'ai voulu vivre
Sans me retourner
Sans regret je voudrais m'en aller

Quand vous mettrez mon corps en terre
Au jardin vert
Qui m'a vu grandir
Et partir vers
D'autres vies
D'autres pays
Pour revenir
Y vieillir et mourir

Laissez verdure
Où finit l'aventure
Laissez verdure
Où prend vie la nature

Quand vous mettrez mon corps en terre
Au jardin vert
Qui m'a vu grandir
Et partir vers
D'autres vies
D'autres pays
Pour revenir
Y vieillir et mourir

Laissez verdure
Où finit l'aventure
Laissez verdure
Où prend vie la nature
Laissez verdure
Laissez verdure

Laissez verdure



Bon jour férié

La Fleur du Dimanche

*Le 8 juin 1876, après plusieurs semaines de souffrance et une longue agonie, George Sand mourrait d'une occlusion intestinale, laissant à la postérité ces paroles énigmatiques: "Laissez verdure"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire