Quelques images du concert en imaginant les notes...
Musica 2017 - Renaud Capuçon - Guillaume Bellom - Messian- Photo: lfdd |
Musica 2017 - Renaud Capuçon - Guillaume Bellom - Jorg Widmann - Photo: lfdd |
Musica 2017 - Renaud Capuçon - Guillaume Bellom - Beethoven - Photo: lfdd |
Musica 2017 - Renaud Capuçon - Guillaume Bellom - Beethoven - Photo: lfdd |
Musica 2017 - Renaud Capuçon - Guillaume Bellom - Beethoven - Photo: lfdd |
Avec ces deux interprètes hors pair, même les notes de la sonate de Beethoven ont eu des accents contemporains d'une clarté, d'une simplicité et d'une élégance qui ont fait bisser les interprètes. L'occasion de nous faire découvrir La Sicilienne de Maria-Theresia von Paradies... On s'y serait cru, au paradis...
Venise le soir - Photo: lfdd |
Le Paradis, ou presque, c'est la voyage (un peu mouvementé pour certains qui ont pris le tram strasbourgeois) que nous a proposé Olga Neuwirth avec Les Encantadas, un concert spatialisé où l'on se trouvait transporté dans l'espace sonore de l'église San Lorenzo de Venise reconstitué grâce au travail de l'IRCAM avec la collaboration de Markus Noisternig, Sylvain Cadars et Annaëlle Marsollier.
Pour commencer le voyage nous nous retrouvions littéralement sur la lagune et dans les rues de Venise avec les passants, les cloches, la mer, dans la salle du bien nommé "Point d'Eau" d'Ostwald. Et puis la porte s'est fermée sur l'église dans laquelle nous partions en navigation sur les cinq îles des Encantadas (les iles enchantées des Galapagos chantées par Herman Melville qui a inspiré Olga Neuwirth), avec l'orchestre de l'Ensemble Intercontemporain entourant les spectateurs sur six scènes.
Musica - Ensemble Intercontemporain Le Encantadas - Olga Neuwirth - photo: lfdd |
Ces îles qui parfois se montrent au regard
Nesont point ferme sol ou substance certaine,
Mais terres égarées parmi les eaux nombreuses
Et çà et là courrant: les îles Vagabondes.
Musica - Ensemble Intercontemporain Le Encantadas - Olga Neuwirth - photo: lfdd |
Nous aussi, nous avons vagabondé d'île en île nous rapprochant pour mieux en entendre la musique de l'orchestre se répondant d'un bout à l'autre de la salle ou enregistrée avec des bruitages et des sons réels ou un retours sur les premières paroles des ordinateurs jusqu'à une chanson rock de la chanteuse de Manga Hatsune Miku et sa voix numérique d'aujourd'hui.
Un voyage d'une heure dix, avec des passages plus diffus, d'autres plus nets, des événements qui surgissent et surprennent, d'autres qui se superposent, disparaissent, reviennent dans cette nef à la fois bateau en partance et église en déshérence, celle du Prometheo de Luigi Nono à qui Olga Neuwirth rend hommage, de même qu'à Armin Kohler du Festival de Donaueschingen, et, bien sûr une pensée pour les migrants.
La Fleur du Dimanche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire