dimanche 12 octobre 2014

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige, chaque fleur s'évapore...

Je m'en vais, je le répète, et vous laisse la place, ainsi qu'à Baudelaire, chanté par Léo Ferré qui nous annonce que "Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige."

Maxime qui m'a envoyé ces photos de dahlias noyés dans le ciel comme des tournesols a toute sa place (d'honneur) sur cette page dominicale, et, si je ne suis pas parti en vacances (pour répondre à une question posée), je ne suis pas là aujourd'hui mais magnifiquement remplacé:



Dahlia noyé dans le ciel - Photo: Maxime L.


Et voici, chanté par Léo Ferré "Harmonie du soir",
"Les Fleurs du mal" de Charles Baudelaire.






"Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertig!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!"



Dahlia noyé dans le bleu - Photo: Maxime L.



Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

1 commentaire:

  1. Léo Ferré nous annonce que "Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

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