vendredi 10 octobre 2014

Musica accroche ses notes aux nuages.

Musica accroche ses notes aux nuages jusqu'à l'année prochaine. 
Le cru 2014 fut de très belle qualité et la dernière semaine très riche en rencontres, surprises, découvertes.



Pour les concerts de début de festival voyez les autres posts, entre autres :

Sur Lulu, Berg, Jarrel et Adamek:

Sur le concert Jazz/Musique contemporaine de Joëlle Léandre:

Sur Quai Ouest, l'Opéra à partir du texte de Bernard-Marie Koltes:

Sur le grand concert d'ouverture avec l'Orchestre de Baden-Baden/Freiburg:

Et sur l'avant-festival - sans musiciens - c'est ici:
http://lafleurdudimanche.blogspot.fr/2014/09/musica-sans-musiciens-ou-le-voyage-vers.html


En fait, Musica a été un grand voyage, comme chaque année, entre convivialité, découverte et plaisir de partager la "Musique vivante".
Vivante car en grande partie écrite par de musiciens encore vivants, quelques-uns déjà d'un certain âge - Györgi Kurtag par exemple, né en 1926 - ou beaucoup plus jeunes, Etienne Haan, né en 1992 ou pour beaucoup dans les années 1980, ou dans les années 50-60 pour les "aînés" qui nous reviennent fidèles depuis de nombreuses années: D'Adamo, Dusapin, Filifei, Jarrel, Lindberg, Manoury.
Vivante aussi, et c'est très bien ainsi, parce qu'elle est jouée par des artistes de notre temps qui nous côtoient et fréquentent les musiciens.
Ces musiciens qui leurs font l'honneur de leur dédier des pièces dont nous pouvons apprécier la création "personnelle".

Ensemble Linéa - Photo: lfdd


Pour n'en parler que de quelques-unes, citons: 
Avec l'Ensemble Linéa, fondé et dirigé par Jean-Philippe Wurtz, la magnifique "Fantaisie Mécanique" d'Unsuk Chin, entre Fellini, Jazz, musique de cirque et traditionnelle orientale.
Par les Cris de Paris, la "Missa Super l'homme armé" bien décoiffante - détonnante !

Par l'ensemble Accroche-Note, le trois créations mondiales - Pascal Dusapin avec "By the wayet "Wolken" magnifiquement chanté par Françoise Kubler - et Dai Fujikura "Beeing as One", sans oublier, joué par Armand Angster qui se dédoublait, "Dikha" la pièce pour clarinette que Christophe Bertrand avait composée à 20 ans.

Pour la clôture, les créations de Philip Maintz "konzert" et d'Ondrej Adamek - dont nous avons déjà parlé vendredi 3 - avec "Dusty Rusty Hush".

Ne pas oublier les cycles autour de Loulou - la suite pour orchestre de Berg le 3 octobre, le film "Lulu" avec orchestre, le reportage sur Louise Brook et le concert des Tiger Lillies "Lulu - A Murder Ballad" - ou les deux versants du texte de Pascal Quignard "La haine de la Musique", avec d'une part le spectacle dont Daniel D'Adamo a composé la musique et, d'autre part, le travail restitué "sous casque" de La Muse en Circuit - David Jisse pour la conception, la voix et les traitements électroniques, Michel Risse, également pour la conception, et les objets sonores, Renaud Biri, musicien mélangeur et Camille Lézer, ingénieur du son.

Quatuor Tana - Photo: lfdd


En attendant l'année prochaine, un dernier clin d'oeil de la Fleur du Dimanche à Musica, via la robe de Jeanne Maisonhaute du Quatuor Tana. qui nous a enchanté lors de la première matinale du dimanche avec Jacques Lenot, Ondrej Adamek, Yves Chauris et Pascal Dusapin.    
Musica raccroche ses notes pour un an, nous l'attendons avec impatience.


La Fleur du Dimanche

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