En mars je vous annonçais des expositions, elles on fait long feu, mais il y en a qui reviennent...
Par exemple l'exposition à la Galerie la Pierre Large "Et vînt la lumière"(voir mars).
Pour le CEAAC, les expositions "Herbes Folles" avec Elise Alloin, Stefan Auf der Maur, Marie-Paule Bilger, Thomas Georg Blank & Işik Kaya, Mariann Blaser, Camille Brès, François Génot, Mathilde Caylou, Emmanuel Henninger, Anne Immelé et Melody Seiwert et, au CEAAC International, le travail de résidence de Clara Denidet "Raebouter" et d'Oana Paula Vainer "Smiling in slow motion" auront pu être vues par quelques "happy few" par périodes entrecoupées d'un grand trou. Je vous ai présenté une partie des "Herbes folles", j'ai eu la plaisir de pouvoir en voir la fin avant fermeture ainsi que l'exposition "internationale" et je vous en livre quelques aspects:
Nous avions stoppé en mars avec Mathilde Caylou et ses grosses boules de verre au dessus de nos têtes, nous continuons avec celles-ci vues du haut du 1er étage : "Là où j'ai attrapé l'air" (2020)
CEAAC - Les Herbes Folles - Mathilde Caylou - Photo: lfdd |
Et rappelons que les locaux du CEAAC sont hébergés dans une ancienne fabrique de verre...
Emmanuel Henninger, à la manière de David Hockney, mais au Rotring, dessine en 6 grandes feuilles un paysage en Allemagne d'une mine de lignite à ciel ouvert en lieu et place d'une forêt primaire en interrogeant à la fois le désastre écologique et le réchauffement climatique. Son trait est précis:
Et ses cahiers de croquis sur le vif sont visible dans une vitrine:
Elise Alloin, de son côté s'intérese aussi à l'énergie, plus précisement nucléaire, elle photographie par exemple une centrale nucléaire au nord de la Pologne, dont la construction a été abandonnée suite à la catastrophe de Tchernobil:
Ou encore, sur les traces d'Anna Atkins, la première femme photographe qui faisait des cyanotypes de plantes, elle recense les plantes autour de la centrale de Fessenheim pour les impressionner sur de grandes bandes de tissus d'organdi qui sont accrochées dans la pièce intermédiaire de l'entrée.
Autre traitement photographique de la nature, celui de Thomas Blanck et Isik Kaya et leurs photos nocturnes d'antennes camouflées:
L'artiste bâlois Stephan auf de Mauer propose avec sa série Apocalypse des monotypes représentant des épaves de voitures d'où poussent des champignons colorés et surréalistes.
Pour clore, Anne Immelé avec Les Jardins du Riestal, nous invite à une rêverie en noir blanc dans un paradis qui semble perdu, en tout cas fugace et en même temps intemporel, les traces d'un jardin qu'on laissse vivre à son rythme.
Je ne vous ai pas mis d'image des oeuvres de Mélody Seiwert, son travail est tellement mystérieux et précis qu'il vaut mieux s'approcher de ses magnifiques photographies de fleurs qui vivent leur deuxième vie avec les micro-organismes et qui ressemblent à des galaxies ou des paysages imaginaires. Un univers secret...
Passons à l'espace International avec Oana Paula Vainer qui nous accueille avec BFF - best friends forever et ses drapeaux (Français, Allemand et Roumain) recomposés qui s'agitent et dansent comme deux personnages sur le seuil de la porte. Ou ses traces de baisers, traces de performances comme celle aussi de traverser de nombreuses fois la frontière pour expérimenter ce passage-transgression.
Clara Denidet avec Reabouter interroge la blessure, le ravaudage, la réparation et le jeu des mots flottants dans des sens mystérieux. Elle plante des fleurs comme des clous et les traces-blessures qui se trament sur ses tapis sont plus éclatantes et pleines de vie que le matériau qui a vécu qu'ils pansent. Elle fait appel à des savoir et des faire qui semble chercher des recettes dans des âges oubliés.
CEAAC - Clara Denidet - Reabouter - Photo: lfdd |
CEAAC - Clara Denidet - Reabouter - Photo: lfdd |
CEAAC - Clara Denidet - Reabouter - Photo: lfdd |
CEAAC - Clara Denidet - Reabouter - Photo: lfdd |
CEAAC - Clara Denidet - Reabouter - Photo: lfdd |
La vie reprend aussi dans les Galeries, par exemple:
La Galerie Brûlée reprend avec l'exposition TOPOGRAPHIE autour des oeuvres de Marianne Hopf et Wolfgang Sinwel et en invité Carlos Morago.
Exposition du 19 mai au 27 juin 2021
Les Musées de Strasbourg ne sont pas en reste et rouvrent aussi leurs portes ce 19 mai. De plus l'entrée en est gratuite jusqu'au 31 juin.
Alors n'hésitez pas et précipitez-vous déjà à l'exposition qui célèbre le bi-centenaire du passage du jeune Goethe à Strasbourg et qui ne dure plus que jusqu'au 31 mai (le confinement en a empêché l'accès et l'organisation de nombreuses animations qui auraient dû l'accompagner). C'est à la Galerie Heitz au Palais des Rohan: Goethe à Strasbourg, l’éveil d’un génie (1770-1771)
A suivre...
La Fleur du Dimanche
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