dimanche 3 avril 2016

Et moi, je lui ai acheté des roses ! des roses !

Cette semaine, j'ai discuté avec un photographe ou plutôt.... un photographe - qui ne veut surtout pas que l'on dise de lui qu'il est photographe - m'a demandé pourquoi je photographiais des fleurs...

Je ne savais quoi répondre et il a répondu pour moi quelque chose comme: "Pour parler d'autre chose" ou "Pour remplacer quelque chose..."
Enfin c'est ce que j'ai cru comprendre en essayant aussi de répondre à la question.
Et puis il a dit: "Moi aussi je photographie des fleurs, mais dans les vitrines, quand il y a des reflets (qu'on ne les voit pas) ou celle qui sont (tellement) moches..." 
J'ai failli lui répondre que moi aussi je photographie des fleurs "moches" mais lui ai répondu que je ne pourrai pas "publier" des fleurs moches, je perdrais mes "lecteurs", déjà que la plupart de ceux qui visitent mon site ne lisent pas les textes (TVA - Textes à Valeur Ajoutée) que je rajoute entre les photos....
Et pour finir la discussion, il m'a avoué avoir pris beaucoup de plaisir à photographier des roses (pendant un bon moment) lors d'une "Journée des jardins" et qu'il allait peut-être recommencer...

Et je me suis dit - et lui ai avoué - que je pourrai difficilement m'arrêter de photographier des fleurs, que c'était un engagement que j'avais avec mes lectrices et mes lecteurs... 
Mais peut-être qu'un jour....

Un jour, il n'y aurait plus de fleurs comme celle-ci:


Jonquille - Photo: Lfdd


C'est vrai que les roses sont belles, je vous en offre une que j'avais photographiée dans le parc de la maison de Gustave Courbet à Ornans (ressemble-t-elle à celles de mon ami photographe?):


Rose de Courbet- l'Origine du Monde : Photo: lfdd


Mais les roses sont mythiques et nous rappellent nos amours - pas seulement Ronsard, également Michel Polnareff qui nous dit "J'aurais dû me méfier"... Oui, méfions-nous!  
Pour la petite histoire, sachez que Michel Polnareff a gagné le prix de la critique de la Rose d'or d'Antibes avec Love Me, Please, Love Me en 1966.




Hey You Woman

Il faisait nuit quand elle est arrivée sur moi
J'ai vu seulement des yeux et des dents qui brillaient
J'aurais dû me méfier
Me faire assurer sur la vie, 
Contre le vol et l'incendie, 
La grêle, la Révolution
Acheter un pistolet, un canon
Bref, faire quelque chose
Et moi, je lui ai acheté des roses! Des roses! 

J'ai passé deux ans dans un réfrigérateur
Oh bien sûr, je n'ai manqué de rien
J'avais ma bouteille de lait tous les matins
Mais ça fait froid au c?ur
Et ça rend méchant, un réfrigérateur
C'est elle qui avait les clés
Je n'avais le droit de sortir qu'en hiver, jamais après
minuit
C'est à cette époque-là, que j'ai commencé à la
détester

Horrible monstre
Mélange de toutes les beautés
De toutes les horreurs du monde
De Vénus à la Joconde
De Viviane à Mélusine
De Cléopâtre à Messaline
De la fée Carabosse à Dracula
Me prenant tentaculairement
Buvant jusqu'au moindre globule rouge de mon sang
Voilà ce qu'elle était
Et moi, l'idiot qui la détestais, 
Je l'aimais! Je l'aimais! 

Il faudra quand même un jour
Toi, la femme qui m'a tout donné
Tout pris, tout redonné
Tout repris
Que tu paies le prix
De cette mélo-tragédie
Il faudra -que veux-tu-
Un beau jour que je te tue
Par petits morceaux

D'abord je tuerai ta férocité
Et puis ta vanité
Et puis ta malhonnêteté
Et puis ta rapacité
Et puis ta perversité
Ta frivolité
Ton infidélité
Ton hérédité
Ton absurdité
Ta partialité
Ton immoralité
Jusqu'à ce qu'il ne reste plus
Que ta virginité
Ta féminité
Ta frigidité
Ta divinité

Et ton éternité.



Comme on ne se méfie jamais assez, il vaut mieux se méfier deux fois:

 


Pour les fleurs, aujourd'hui je vous en offre deux pages également(voir la suivante)... Et pour vous rassurer, il existe une femme qui n'aime pas les roses:





Bon Dimanche 

La Fleur du Dimanche

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