dimanche 27 décembre 2015

Dissiper l'opacité du monde

Dissiper l'opacité du monde, tout un programme.... 
Un peu comme Goethe qui au lieu de dire "Mehr Licht" commanderait son "Botschanper" à son domestique.... Mais il parait que c'est cette version la bonne (si vous êtes bilingues, vous comprendrez plus facilement...).

Mais rassurez-vous, les jours rallongent et en plus le ciel est bleu et les viornes de Carl sont en pleine floraison, la preuve:


Viorne obier - Photo: lfdd

L'opacité des jours va se dissiper.

A propos de l'opacité dissipée, il se trouve que c'est une chanson de Travis Bürki, mais que je n'ai pas trouvée - j'en ai juste trouvé le texte que voici:

"N’oublie pas que c’est la connaissance qui te sauvera de tout
N’oublie pas que c’est ton silence qui absorbe les vacarmes
C’est ta compréhension simple qui met le mal à genoux
C’est ta respiration qui apaise et ton renoncement qui charme
Quand tu souffres d’un lien avec l’un ou l’autre de ceux que tu aimes
Quand tu sens un gouffre en toi amplifier sa profondeur
souviens-toi que le lien d’amour ne contient aucun problème
C’est seulement la méconnaissance qui s’ajoute à la peur
Tout cela s’agglomère et tend à faire disparaître l’essentiel
Pourtant ton lien, ta place, ton bonheur est intact, tout est là
Mais tu sens bien le froid et l’inquiétude investir ton réel
Tu souffres et te complains ainsi que le perdant de quelque tombola
Loin sont ceux dont tu voudrais la chaleur et la tendresse t’approcher
Envahissants sont certains comme le bruit de la ville qui te submerge
L’envie de voir pour toi aussi un idéal devenir une éclatante réalité
La peur de devoir à jamais admirer le bleu du large sans quitter ta berge
Mais tu te ressaisis tu vois et la tempête n’a pas été vaine
Tu rappelles à ton souvenir l’infini mouvement qui ne se qualifie ni ne se quantifie
Peu à peu la clarté vient dissiper l’opacité, ceux sont les joies qui reviennent
L’harmonie règne en maîtresse en ton cœur dont la plénitude à elle-même se suffit
N’oublie pas que toutes ces choses ne sont rien, elle s’envolent au moindre vent
L’esprit, si fécond, si apte à sublimer, n’en est pas moins dévoreur de vide
Il pense et nourrie mille pensées qui elles mêmes génèrent des flots de tourments
Laisse s’écouler ces fleuves et revient doucement à toi car c’est toi qui décide.
à présent tu sais. Ce n’est pas ni un rêve ni une peur qui va bouleverser ta paix
Tu vois les choses telles qu’elles sont ton amour est pur, la bonté circule en toi
Tu regardes avec un oeil compréhensif autour de toi ce qui se fait
Peut-être vas-tu inciter les autres à faire à leur tour le choix
de vivre sans comprendre autre chose que la seule vérité
celle qui brise tout blocage et fait tomber les plus hauts murs
Le choix qui intègre l’univers entier, l’opacité dissipée
par l’évidente découverte que rien ne dure."

En dédommagement, je vous offre encore une Viorne (Kalinka) et le clip de Ü - Travis Bürki intitulé "Le mont Saint-Michel" - rien à voir avec les fleurs..


Viorne obier - Photo: lfdd

"Elle a fouillé dans mon ordinateur
Elle a fouillé dans mon ordinateur
À défaut d'avoir intercepté mon coeur
Elle a fouillé dans mon ordinateur
Elle a trouvé les emails que j'échange
Elle a trouvé les emails que j'échange
Avec ma petite copine des USA
Elle a trouvé les emails que j'échange
Elle m'a dit tu prends tes clics et tes clacs
Elle m'a dit tu prends tes clics et tes clacs
Mais garde la clef de l'appart au cas où
Elle m'a dit tu prends tes clics et tes clacs
On est allé dîner au restaurant
On est allé dîner au restaurant
Elle va me demander ce que je choisis
au moment où vibre mon Blackberry
Je comprends ton agacement et ta lassitude
on a connu des moments moins absurdes
Alors je vais faire un tour
au sommet du mont Saint-Michel
de là-haut j'aurais peut-être les idées plus claires
et la Manche ravive l'amitié pour l'Angleterre
à défaut de ta bouche j'irai embrasser l'air
qui s'envole et qui fait tout le tour de la terre
garde-la cette fois, c'est la dernière
car demain n'a jamais existé."






Bon, pour ne pas vous déprimer, je vais quand même vous parler de fleurs...


Viorne obier - Photo: lfdd


"La folie des grandeurs
Des filles d'aujourd'hui
C'est un oiseau chanteur
Gardé par des spahis
C'est un tapis de fleurs
Dans le mois de marie
C'est une affaire d'honneur
Sur un dessus de lit
C'est un vieux dictateur
Incendié par la foule
C'est une histoire de coeur
Dans une bouteille saoule
La folie des grandeurs
Des filles d'aujourd'hui
C'est une étoile en pleurs
Filant en plein midi"


Vous avez trouvé, c'est une chanson de Brigitte Fontaine, "Les Filles d'aujourd'hui" que voici




Je ne vais pas vous abandonner en si bon chemin et partager avec vous deux versions d'une de ses premières chansons : "Je suis décadente (la concierge gamberge)" de 1964:








Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, je vous offre m^me sa toute première chanson sortie en disque en 1966: "Dévaste moi"






Pour finir, vous allez me demander quel est le rapport entre Goethe, Ü, Travis Bürki et Brigitte Fontaine....

Je vous renvoie la question et attends votre réponse.

Bon Dimanche 

La Fleur du Dimanche

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