dimanche 16 novembre 2014

Ecrivain et lecteurs: qui veut quoi ?

Dimanche dernier, certain(e)s m'ont promis de revenir me lire aujourd'hui - je dis bien lire:
"Je te bise et te promets que je reviendrai te lire la semaine prochaine (si Dieu le veut)." 
D'autres attendent les fleurs - que je n'avais pas promises... D'ailleurs ce seront des "fleurs" un peu spéciales:


Fleurs blanches champignons - Photo: lfdd

Vu d'ici on voit mieux:


Fleurs blanches champignons - Photo: lfdd

Et concernant la lecture et l'écriture, je vous "offre" un poème, le seul qui ait été publié du vivant d'une artiste dont je vous laisse deviner le nom (certains l’auront reconnue...).

"Le succès semble le plus doux
A qui ne réussit jamais
Comprendre le nectar requiert
Le plus cruel besoin."

Cette poétesse, presque inconnue de son vivant est maintenant que l'on a publié de nombreux poèmes de sa main mondialement connue, et reconnue...

La question de l'écriture: "Pourquoi écrit-on ? Pour qui ?" peut aussi se lire dans la relation entre l'écrivain et son lecteur.
Deux exemples, le premier est le début de "Paludes" d'André Gide: 
"Avant d'expliquer aux autres mon livre, j'attends que d'autres me l'expliquent" 
Il rajoute: "Vouloir l'expliquer d'abord c'est en restreindre aussitôt le sens ; car si nous savons ce que nous voulions dire, nous ne savons pas si nous ne disions que cela. - On dit toujours plus que CELA."

D'un autre côté, Christa Wolf, écrivain allemand qui a aussi failli avoir le prix Nobel (mais ne l'a pas eu) dit dans son roman - ou plutôt journal d'un jour par an: "Mon nouveau Siècle. Un jour dans l'année" que: 
"L'âge venant.... il s’instaure une distance, une objectivité plus grande par rapport à soi-même. Le regard scrutateur et autocritique apprend à comparer, sans devenir pour autant plus clément, mais en se faisant plus juste peut-être. On voit combien l’universel est contenu dans le particulier intime, et l’on croit à la possibilité que le besoin du lecteur de juger et de condamner puisse être complété par la découverte de soi et, dans le meilleur des cas, par la perception de soi."


Et pour conclure en chanson, je vous en livre deux qui m'ont été soufflées par une fidèle lectrice que je remercie.

L'une est de l'ordre de la promesse. Que l'ai-je oublié celui-là ? Ce "Monument français" 
C'est Johnny qui partage son "Je te promet" avec des milliers de spectateurs:




Et la deuxième qui va bien avec la photo du jour, c'est le Duo de Fleurs de Lakmé "Sous le dôme épaisqui dit:

Lakmé
Viens, Mallika, les lianes en fleurs
Jettent déjà leur ombre
Sur le ruisseau sacré, qui coule calme et sombre,
Éveillé par le chant des oiseaux tapageurs !
Mallika
Oh ! maîtresse,
C'est l'heure où je te vois sourire,
L'heure bénie où je puis lire
Dans le coeur toujours fermé de Lakmé !

Je vous en propose trois versions, à vous de choisir - ou de les regarder toutes !

D'abord avec Anna Netrebko & Elina Garanca



Ensuite une version "historique" de 1976



Puis une version surprenant de part les interprètes:




Et pour finir une version "clip"



Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire