dimanche 15 décembre 2019

Suite de Suite de Calendrier: Identité - Egalité - Féminité

Pour vous permettre de faire une pause dans la lecture des TVA et l'écoute des chansons de mon billet dominical j'ai découpé le billet en deux parts "égales": Indentité égale Féminité !

Je vous mets en "prime" la couverture du calendrier 2020 de La Fleur du Dimanche:

Couverture du calendrier 2020 - Photo lfdd

Et concenrant le thème de la Féminité, je vous mets un extrait d'un mail dominical que je reçois de Flint le Robot (vous pouvez d'ailleurs l'adopter). En fait, le dimanche, c'est Benoît qui écrit - tiens, c'est bizzare il écrit le dimanche...). Benoit - Raphaël de son nom - est le patron de Flint, celui qui l'aide à devenir intelligent et le dimanche il essaie de sortir de la masse des informations de la semaine, ce qui peut émerger et valoir le coup de rester - le haut du panier en quelque sorte, ce qui vaut le coup de ne pas être oublié.... et qu'il envoie par mail à ses abonnés (vous aussi vous pouvez vous abonner - et vous désabonner quand vous le voulez...
Donc, alors que j'avais prévu de parler de "Féminité" ne voilà-t-il pas qu'au lieu de parler de retraite et de grève, ou de Brexit, il nous parle de .... Sanna Marin  qu'il appelle "La reine des neiges (la vraie)".
La connaissez-vous ? Non ? Eh bien, sachez que c'est "la plus jeune première ministre du monde ("34 ans). Ella va diriger une coalition entièrement représentée par des femmes. Cette semaine, Santa Marin a fait de la Finande un modèle de modernité politique."


Sanna Marin

Et Benoit Raphaël continue:
"Comme elle n’a pas pu répondre aux 500 demandes d’interviews envoyées par les grands médias du monde, ces derniers n’ont pas pu te dire grand chose sur elle, à part qu’elle était jeune. Alors je suis allé voir sur son blog, et j’ai regardé ce qu’elle avait à dire sur elle et surtout sur sa vision de ce qui était, pour elle, une société moderne. La société du futur.

Sanna Marin est aussi, en quelque sorte, notre reine des neiges à nous. Un visage rafraichissant et moderne de l’Europe. Puisque la Finande préside en ce moment la communauté européenne. 

Alors c’est quoi la modernité, selon Santa Martin? 

- Une société où les femmes peuvent prendre le pouvoir ET avoir des enfants.
- Une société arc-en-ciel, où la diversité est la clé du vivre ensemble. Fille unique d’un couple de lesbiennes peu fortuné, elle vit aujourd’hui dans un quartier où se mélangent les communautés et les générations. 

Pour elle, solidarité rime avec « communauté », c’est à dire l’entraide entre les générations, quelques soient les différences culturelles, d’éducation, ou de provenance géographique.
Mais elle rime surtout avec « environnement »: 
« La solidarité exige également la responsabilité de l’environnement afin que les générations futures aient la possibilité de vivre une vie bonne et digne. »
Elle représente une génération de "millenials" loin des clichés, engagée, déconnectée, qui refuse de s’isoler derrière ses écrans : 
« Mon temps libre est passé avec ma fille et ma famille, avec d'autres personnes proches de moi et à l'extérieur dans les excellentes attractions de la nature de Pirkanmaa.»
Pirkanmaa quoi? Eh bien c'est un endroit très joli, qui se trouve en Finlande, et qui ressemble à ça : 


Pirkanmaa
👉Voir le blog de Sanna Marin (bon juste pour voir, parce que c'est en finnois !) [1 an] [le temps qu'il te faut pour apprendre le finnois]
👉Lire la traduction intégrale de son billet (traduit avec Google et placés dans ce document partagé avec mes petits doigts) [12mn]

Voilà, mais ce n'est pas tout, il parle aussi de Michèle Bernard-Requin:  "Grande figure du monde judiciaire (elle a été l'héroïne de deux documentaires de Raymond Depardon, "La 10ème chambre" et "Délits flagrants"), tu l'as peut-être vue à la télévision (dans l'émission "C dans l'air") ou lue dans le Point où elle avait un chronique. Et c'est l'hebdomadaire qui publié, avec beaucoup d'émotion, son dernier message avant le grand départ.  Il est bouleversant.:  

« Voilà, je touche, en effet, aujourd'hui aux rivages, voilà le sable, voilà la mer.
Autour de nous, à Paris et ailleurs, c'est la tempête : la protestation, les colères, les grèves, les immobilisations, les feux de palettes.. 

« Il faut comprendre que le rapport à l’humain est tout ce qui nous reste, que notre pays, c’était sa richesse, hospitalière, c’était extraordinaire, un regard croisé, à l’heure où tout se déshumanise, à l’heure où la justice et ses juges ne parlent plus aux avocats qu’à travers des procédures dématérialisées, à l’heure où le médecin n’examine parfois son patient qu’à travers des analyses de laboratoire, il reste des soignants, encore une fois et à tous les échelons, exceptionnels. »

La magistrate prend alors la défense de cette petite unité de soins palliatifs où elle attend le grand départ. Cet espace hors du temps, où l'on prend soin de l'humain avant qu'il ne s'efface. A travers la défense de cette unité, menacée par les coupes budgétaires, c'est l'essence même de la construction du vivre ensemble que défend Michèle Bernard-Requin. Je n'ose pas couper son texte. Je te laisse ce dernier morceau tel quel, tu liras ce que tu pourras. Mais il mérite quelques minutes de ton dimanche d'hiver.


« Conservons cela, je ne sais pas comment le dire, il faut que ce qui est le privilège de quelques-uns, les soins palliatifs, devienne en réalité l’ordinaire de tous. »
« C’est cela, vers quoi nous devons tendre et non pas le contraire. »
« Donc, foin des économies, il faut impérativement maintenir ce qui reste de notre système de santé qui est exceptionnel et qui s’enlise dramatiquement.
« J’apprends que la structure de Sainte-Perrine, soins palliatifs, a été dans l’obligation il y a quelques semaines de fermer quelques lits faute de personnel adéquat, en nombre suffisant et que d’autres sont dans le même cas et encore une fois que les arrêts de travail du personnel soignant augmentent pour les mêmes raisons, en raison de surcharges.
« Maintenez, je vous en conjure, ce qui va bien, au lieu d’essayer de réduire à ce qui est devenu le lot commun et beaucoup moins satisfaisant.
Le pavillon de soins palliatifs de Sainte-Perrine, ici, il s’appelle le pavillon Rossini, cela va en faire sourire certains, ils ne devraient pas : une jeune femme est venue jouer dans ma chambre, il y a quelques jours, elle est restée quelques minutes, c’était un émerveillement. Vous vous rendez compte, quelques minutes, un violoncelle, un patient, et la fin de la vie, le passage, passé, palier, est plus doux, c’est extraordinaire.
« J’ai oublié l’essentiel, c’est l’amour, l’amour des proches, l’amour des autres, l’amour de ceux que l’on croyait beaucoup plus loin de vous, l’amour des soignants, l’amour des visiteurs et des sourires.
Faites que cette humanité persiste ! C’est notre humanité, la plus précieuse. Absolument.
La France et ses tumultes, nous en avons assez.
Nous savons tous parfaitement qu’il faut penser aux plus démunis. Les violences meurtrières de quelques excités contre les policiers ou sur les chantiers ou encore une façade de banque ne devront plus dénaturer l’essentiel du mouvement : l’amour. . »


Voilà. Moi ça m'a fait réfléchir. Et ça m'a fait pleurer un peu aussi. C'est souvent à l'approche de la fin que tout ce qui nous semblait compliqué se résume à l'essentiel. L'importance de l'amour. Absent de tous les programmes politiques, effacé de tous les business plan, pas vraiment enseigné à l'école. Et pourtant à l'origine de tous nos choix de vie, quand on y pense.  👉Lire l'intégralité de la lettre de Michèle Bernard-Requin et éprouver un salvateur sentiment de gratitude  [4mn]

Voilà, une petite réflexion avant Noël.....

Dans un tout autre domaine et pour passer à la "Chanson, je vous offre deux aspects de la féminité chantée par Angèle (vous connaissez?)

Avec "Balance ton quoi?":



Attention il y a de superbes comédiens dans le clip! 
Il est réalisé par Chalotte Abramov qui a également réalisé ce clip sur une chanson de Georges Brassens - Les Passantes:


Georges Brassens - Les Passantes de Charlotte Abramow.


A suivre

Bonne fin de dimanche et bonne semaine 


La Fleur du Dimanche






  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire