lundi 22 avril 2019

Parfois je ris tout seul, parfois je lis, parfois ...

J'avais mis de côté, reporté, quelques "extraits" qui m'avaient bien plu et que je voulais partager avec vous.
J'avais aussi prévu de parler de mon ami Albert et vous donner rendez-vous avec lui et j'attendais, et la date (je vous l'avais annoncée le 24 mars), et un extrait de son nouveau "Journal", et le temps est passé....

Mais place à la Fleur du jour:


Primevères - Photo: lfdd

Pour l'extrait, j'en ai deux, du livre de nouvelles de Jean-Paul Dubois: "Parfois je ris tout seul".

Le premier me plait bien parce qu'il me rappelle la blague juive de Delphine Horvilleur que j'ai citée le 3 mars dans le billet "Ne passez pas votre chemin, mais voyagez pour rencontrer l'autre... même à côté de chez vous":


Extrait - Jean-Paul Dubois - Paquets

Et le deuxième, je voulais en parler, à cause d'Albert, pour reparler de la présentation de son livre:


Extrait - Jean-Paul Dubois - Albert

Concernant Albert, c'est une fréquentation inhabituelle (plus de 160 visites sur une page de juin 2018 "La Forme et le Fond: Figure, Love et des briques" qui m'a alertée. Il se trouve qu'il y est question d'Albert et de son précédent livre et que je cite une phrase que je venais aussi de citer à des amis cette fin de semaine":
"Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connait, tu risques de ne pas te perdre".

Curieusement il y a aussi cette phrase de Paul Eluard: "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous" que j'avais rappelée lors de notre dernière rencontre "Il n'y a pas de hasard et la fleur continue son chemin".

Pour vous donner envie de rencontrer Albert Strickler ce 4 mai à 15h00 à la Librairie Kléber pour présenter son livre "Le Coeur à tue-tête - Journal 2018", à défaut du nouveau cru, je vous  sers un extrait de son journal 2017 - le 23 avril, à propos d'un autre proverbe "Trop bien connaître son chemin risque de nous priver de la chance de nous perdre" et d'un ami, Philibert que a fait la France en stop avec comme inscription sur son "carton": "N'importe où"

" "N'importe où", Philibert 
reste la plus belle des directions
Elle met la perle à l'huitre autant
qu'elle ouvre l'horizon de la poitrine

Elle t'offre le luxe de la rencontre
avec le risque sublime de te prerdre
Elle est un fanal en plein jour
le diapason d'une canne d'aveugle

"N'importe où" pourvu qu'en dehors
des tristes sentiers battus à mort
par l'abrutissant fléau de la routine

Une fois étalée sur la table
la carte finit toujours par se déchirer
aux mêmes pliures"

Primevères - Photo: lfdd

Pour finir en chanson (douces) voici, pour rappeler le cerisier d'hier (que vous n'avez peut-être pas vu) et l'échelle du jour, une chanson de Francis Cabrel - La robe et l'échelle:

"T'avais mis ta robe légère, moi, l'échelle contre un cerisier
T'as voulu monter la première et après
Y'a tant de façons, de manières de dire les choses sans parler
Et comme tu savais bien le faire, tu l'as fait
Un sourire, une main tendue et par le jeu des transparences
Ces fruits dans les plis du tissu qui balancent
Il ne s'agissait pas de monter bien haut
Mais les pieds sur les premiers barreaux
J'ai senti glisser le manteau de l'enfance"





Et pour la tendresse, Bourvil:





Pour les ronds dans l'eau, Frida Boccara - Les Moulins de Mon Coeur




Et pour finir Moriarty - Jimmy



Bon lundi

La Fleur du Dimanche

P.S. J'ai failli oublier, Albert Strickler n'est pas que poète et écrivain, il est aussi éditeur et publie beaucoup - voir le catalogue des éditions "Tourneciel" - et il a édité en particulier le texte de la pièce de théâtre en version bilingue "Ich bin a beesi Frau - Je suis une mécahnte femme" de Pierre Kretz, si vous avez raté la pièce ces derniers temps (voir mon billet "Une femme qui fait du théâtre ne peut pas être méchante - Ich ben a beesi Frau") 

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