dimanche 1 décembre 2013

Les 3 Christine pour le premier dimanche de l'Avent: faire rayonner la sagesse..

Dimanche dernier nous fêtions, un peu en avance il est vrai, les Catherinettes, aujourd'hui, nous célébrons les Christine, bien que la saint du jour soit Florence.
Cette dernière ne tombe pas mal, puisque Florence, vous l'avez deviné, vient de Flores, fleur et que nous fêtons de toute façon les fleurs. Et Eloi, me direz-vous? Eh bien attendons le TVA.

Pour commencer, avec Christine H., je vous offre une magnifique fleur "design" qu'elle me fait vous partager:

Fleur design - Photo: Christine H.

On dirait une vraie voiture de course, tandis que la suivante fait plutôt tigresse.

Fleur design - Photo: Christine H.


Avant de vous offrir la troisième, je vais démarrer le TVA. Et déjà vous rappeler qu'à côté de Florence, Eloi est de la fête également, Eloi qui était plutôt du côté de Charlemagne et de Dagobert et qui est à l'origine de la blague: "Si à la Saint Eloi tu brûle ton bois, tu auras froid pendant trois mois"...
Et à côté de Christine H. qui nous offre se photos de fleurs, il y a une autre Christine qui a fait quelques grands titres de la presse récemment, Christine Taubira. J'ai lu une interview d'elle dans Elle et je vous en extraits quelques pensées ou citations pour alimenter votre réflexion:

Elle cite des personnes - j'en profite pour vous inviter à en deviner l’identité:

"Si ces pensées ne plaisent à personne, elles pourraient n'être que mauvaises, mais je les tiens pour détestables si elles plaisent à tout le monde."
"Un pas à cent vaut mieux que cent pas tout seul."


Fleur design - Photo: Christine H.


Mais je vais quand même citer sa pensée à elle au sujet de l'agression raciste dont elle a fait l'objet:
"Au delà de ma personne, ces insultes mettent en péril des millions de gens juste pour ce qu'ils sont. Elles attaquent toutes les différences. Or nous sommes tous singuliers, y compris ceux et celles qui expriment cette violence et qui trouveront toujours un prétexte au refus de l'autre."

Mais en même temps, elle met en garde:
"Il y a comme une désinhibition de la parole raciste. Souvent la parole précède les actes. Nous devons prendre la mesure du danger auquel sont exposées des personnes de chair qui peuvent en mourir, ou des personnes qui peuvent en être désespérées et donc perdre leurs ressources, leurs forces. Il y a aussi un danger pour la société elle-même. Dans cette désinhibition, il y a ceux qui disent, ceux qui agissent et ceux qui tolèrent. Ceux qui disent et agissent sont les plus dangereux, mais il faut réveiller la conscience de ceux qui tolèrent." 



N'arrivons pas à la situation extrême qu'annonce Christine Angot dans sa lettre ouverte à Christine Taubira suite à son interview dans Libération:
"Dites à François Hollande de vous nommer Premier ministre, de faire quelque chose, de se mettre devant un micro, à vingt heures, et de hurler, de dire à tous ces marchands de bananes de relire Réflexions sur la question juive de Jean-Paul Sartre, ils verront page 25 de l’édition de poche, à propos de l’antisémite, mais le raciste, c’est pareil : «Il se considère comme un homme de la moyenne, de la petite moyenne, au fond comme un médiocre […]. Mais il ne faudrait pas croire que sa médiocrité lui fasse honte : il s’y complaît au contraire ; je dirai qu’il l’a choisie. Il redoute toute espèce de solitude, celle du génie aussi bien que celle de l’assassin : c’est l’homme des foules ; si petite que soit sa taille, il prend encore la précaution de se baisser, de peur d’émerger du troupeau et de se retrouver en face de lui-même. S’il s’est fait antisémite, c’est qu’on ne peut pas l’être tout seul.»"

"La société française face au racisme est démunie comme toute société murée dans le déni, la moitié pleurant devant sa télé, l’autre moitié agitant des bananes sur les trottoirs en insultant une ministre noire. Quelle honte. Regardons le racisme de notre propre société en face, regardons-nous dans le miroir, ne faisons pas comme l’antisémite de Sartre qui ne veut pas se voir lui-même, qui a peur de lui-même, de sa lâcheté présente et passée, de ce petit détail, le racisme des Français, leur violence raciste et donc meurtrière, que nous préférons refouler, nier, au profit d’une caricature, le Français râleur qui râle, et se plaît comme ça, en fouteur de merde énervé.."


Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche. 


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