dimanche 14 avril 2013

Er ist's - C'est le Printemps - on l'attendait vraiment.

Er ist's  - c'est lui, oui, c'est lui ! - c'est le Printemps, le vrai ! 
Il s'est fait désirer, et puis on sentait les fleurs s'impatienter, même les impatiences, mais déjà dimanche dernier, avec le soleil généreux, les premières fleurs se sont exprimées.

L'herbe que j'avais achetée il y a deux semaines chez l'épicier et qui n'était qu'une masse de salade s'est mise à fleurir de ses belles fleurs bleues. 


Myosotis - Photo: lfdd


Et dehors, sous le soleil effectivement, les fleurs bleues, blanches et jaunes perçaient le gazon et surgissaient de terre.



Pâquerettes et Véroniques de Perse - Photo: lfdd


Les bords de l'Ill aussi se couvrent de tapis de fleurs jaunes:


Ficaires - herbe au scorbut - Photo: lfdd

 Et du côté des arbres, là aussi les premières fleurs s'élancent des branches vers le ciel.


Arbre en fleur - Photo:lfdd


Le ciel, qui est bleu profond:


Arbre en fleur sur ciel bleu - Photo;: lfdd



Les prunus qui l'année dernière fleurissaient déjà le 25 mars - voir ici - sont aussi en fleur - timidement.



Prunus en fleurs - Photo: lfdd


En guise de TVA, comme je vous ai parlé du printemps, je vous ai cité le titre d'un poème d'Eduard Mörike, poète romantique allemand dont je vous offre le poème


Er ist's

Frühling lässt sein blaues Band
Wieder flattern durch die Lüfte;
Süße, wohlbekannte Düfte
Streifen ahnungsvoll das Land.
Veilchen träumen schon,
Wollen balde kommen.
Horch, von fern ein leiser Harfenton!
Frühling, ja Du bist's!
Dich hab’ ich vernommen! 


Et je vous laisse, pour le plaisir de l'écoute, la superbe interprétation de Katarina Thalbach en allemand.




Comme la vidéo a disparu entretemps, je vous en offre une version "amateur" mais très parlante par Sigrid:


Pour ceux qui ne comprennent pas l'allemand, un poème en français  de Victor Hugo que vous connaissez peut-être:

Printemps

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! 
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! 
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ; 
L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; 
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers. 
Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre, 
A travers l'ombre immense et sous le ciel béni, 
Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini.

Victor Hugo



Mon TVA marchant par trois, je vous rajoute une citation (conseil ?) de Flaubert (à sa nièce):
"Le présent est tout ce qu'il y a de moins important - car il est très court, insaisissable. Le vrai, c'est le passé, l'avenir." 


Pour finir, je vous doit le nom des fleurs de la semaine dernière:
Ce sont bien un "camélia" japonais, de la variété "Nuccios Pearl" planté dans le parc public de Baden-Baden par un habitant.... selon l'étiquette accrochée à la plante.
Et d'après Béatrice, les "jacinthes sauvages" de la semaine dernière sont en fait des "Scilles de Sibérie" - il faut le croire !
Et aussi une réponse pour les questions cachées: celle des oeufs - et des lapins- de Pâques qui jouaient à cache-cache avec leur ombre  -l'aviez-vous vue?
En fait les réponses étaient à côté des question, même si elles n'étaient pas au même endroit:
Le lieu est le Musée Frieder Burda et l'artiste lui, c'est Barry Flanagan, et son "Nijinski Hare on Globe Form Mirrored" - "Lapin Nijinski sur un Globe, en miroir". Ce lapin-danseur est un cousin du "Bowler", le joueur de cricket géant installé dans le Parc du Château de Pourtalès à la Roberstau.

Bon Dimanche ensoleillé !

Le Fleur du Dimanche.

2 commentaires:

  1. Béatrice au qurt de tour :
    Super doué pour la prose philosophique et les photo...mais faible en botanique, enfin m'r kann net alles wisse :-)

    Les pâquerettes sont accompagnées de véroniques de Perse (et pas de myosotis) et les fleurs jaunes sont des ficaires ou herbe au scorbut car très riches en vit C

    Bises et bon dimanche

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  2. Il n'y a pas que pour les noms des Fleurs que je me fais "allumer", la citation de Flaubert appelle aussi réflexion, nous allons la creuser dimanche prochain.... Merci Raymond !

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