dimanche 6 juillet 2014

Le myosotis, et puis la rose,... Mais pour aimer les coquelicots...

La fleur du Dimanche sent qu'un rythme estival est approprié à la saison (même s'il pleut aussi en été), mais...
Offrons d'abord les Fleurs du jour:


Rose verte - Photo téléphonée: lfdd


Une rose verte, cela ne vous rappelle rien? non ? 
Alors retournez voir le billet du 6 avril 2011 - qui a eu quelques visites grâce à la couleur de la rose...

Et pour inaugurer le cycle des chansons de l'été, voici une chanson de Mouloudji, dont les paroles ont été écrites en 1951 par Raymond Asso et la musique par sa femme Claude Valery, et qui lui a permis d'être connu. Elle a été enregistrée par Jacques Canetti et a été récompensée par le Grand Prix du Disque en 1953 et le Prix Charles Cros en 1952.

Coquelicots - Photo téléphonée: lfdd

Mais avant, un dernier TVA philosophique - une pensée du Dalaï-Lama: 
"Si ton problème a une solution, alors il ne faut pas t'inquiéter. Et si ton problème n'a pas de solution... alors t'inquiéter ne sert à rien." 

Et voici les paroles de la chanson:

"Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui disent quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu' ça... faut être idiot !
T'as p' t'être raison ! seulement voilà :
Quand j' t'aurai dit, tu comprendras !
La première fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsage blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

C'est très curieux comme tes yeux brillent
En te rappelant la jolie fille !
Ils brillent si fort qu' c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p' t'être raison ! seulement voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu'à la place du baiser
Y avait comme une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

Ça n'est rien d'autre qu'une aventure
Ta p'tite histoire, et je te jure
Qu'elle ne mérite pas un sanglot
Ni cette passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autre l'aimait qu'elle n'aimait pas !
Et le lendemain, quand j' lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsage blanc,
Juste à la place du cœur,
Y avait trois gouttes de sang
Qui faisaient comme une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot."

Voici la version de Mouloudji:

Mouloudji Comme un p'tit coquelicot

Et dans le dernier film de Philippe Claudel, "Avant l'hiver" Leila Bekhti chante cette chanson en générique de fin.... Il faut rester jusqu'au bout du générique pour comprendre, comme il est dit dans la Chanson: "Attends la fin ! tu comprendras"





Bon Dimanche 

La Fleur du Dimanche

1 commentaire:

  1. chanson de ma jeunesse ,si belle , si évocatrice , en qu qu mots l'auteure
    retrace une belle aventure , dont la voix de Mouloudji met si bien en valeur M M

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