dimanche 25 mars 2012

Les arbres chantent le printemps et Barbara, les enfants

Internet devient la source de connaissance et Facebook la summum de la réflexion philosophique...
Je plaisante.. ;-)


Mais c'est vrai que c'est le printemps et l'on essaie d'oublier les mauvais souvenirs de la semaine (nous y reviendrons plus loin).
Tout d'abord, je vous transmets les fleurs de printemps reçues cette semaine. D'abord l'Amaryllis à 5 fleurs de Christine.


Amaryllis à 5 fleurs - Photo Christine H.


Et puis la branche d'Anne en message de promesse de fruits de son verger:


Fleurs d'abricotier - Photo: Anne W.


Coïncidence, au moment où je cette fleur m'était envoyée, j'étais en train de photographier un autre arbre en fleur prévu pour compléter les fleurs de printemps de ce dimanche, le voilà:


Fleurs de prunus - Photo:lfdd


Les grands esprits se rencontrent....


A propos d'esprit, deux TVA aujourd'hui et une chanson, dont je mets les paroles pour mémoire de cette semaine (merci à Carole Perez pour le lien vers le Billet de François Morel sur France Inter qui nous a fait redécouvrir la chanson de Barbara).


le Premier TVA, de saison - merci à Catherine M. pour la redécouverte de la citation - de Woody Allen:


"Qu'y a-t-il de plus beau qu'un arbre au printemps, à part peut-être un cerf chantant «Stranger in the night» au clair de lune avec des guêtres ?"


Le deuxième, plus dense est une citation de Claude Simon - à lire la tête reposée - qui parle de littérature contemporaine:
"Je ne peux que m'élever contre certaines formules radicalisantes comme, par exemple: "Le roman cesse d'être le récit d'une aventure pour devenir l’aventure d'un récit", qu'il me semble urgent de corriger de la façon suivante: "Le roman ne cesse d'être le récit d'une ou plusieurs aventures en même temps et dans la mesure où il est aussi l'aventure d'un récit."




Et pour finir - on dit bien qu'en France tout finit par une chanson, voici celle de Barbara, à écouter tranquillement en en lisant les paroles....






Perlinpinpin


Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C'en est assez de vos violences.
D'où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S'il faut absolument qu'on soit
Contre quelqu'un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes.
Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c'est abominable d'avoir pour ennemis
Les rires de l'enfance !
Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui ? Comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles !
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c'est bien !
Et pour une rose entr'ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d'abandon,
Et pour ce jardin qui frissonne !
Rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour au murs gris
Où l'aube n'a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
Mais pour une respiration,
Mais pour un souffle d'abandon
Et pour ce jardin qui frissonne !
Et vivre passionnément,
Et ne se battre seulement
Qu'avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour aux murs gris
Où l'aube aurait enfin sa chance,
Vivre,
Vivre
Avec tendresse,
Vivre
Et donner
Avec ivresse !




Bon dimanche


Le Fleur du dimanche



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