dimanche 19 juin 2011

L'Appel du 18 juin ou la Fête des Pères: drôles de fleurs


La fête des pères qui succède à l'appel du 18 juin m'amène à vous offrir deux drôles de fleurs.

Le première, qui est à fleur d'eau, rend hommage au père, ancien pêcheur qui glissait en barque sur les bras morts du Rhin pour récolter dans les nasses le butin fretin ou les anguilles pêchées sur les lignes posées la nuit.
Hommage à ces bras morts à l'eau claire où l'on voyait ondoyer les herbes vertes fines ou plus rustiques, comme des cheveux d'Ophélie et où les barques en bois à fond plat étaient aussi silencieuses que le cours lent de l'eau. A cette époque on ne connaissait pas encore la chanson de Gainsbourg "La noyée" et Carla Bruni ne chantait pas encore. Et au début de l'été, après les iris et avec les nénuphars, certaines de ces herbes-chevelures fleurissaient aussi.

Fleurs d'eau à fleur d'eau - Photo: LFDD

La deuxième, concernant cet appel, de drôle de fleur aussi, qui a devancé l'appel, est celle du châtaigner, en avance d'un mois, et qui en ce 18 juin est totalement en adéquation avec l'appel du 18 juin/joint tout à fait d'actualité.

Fleurs de châtaigners - Photo: LFDD


Tout à fait d'actualité aussi le souvenir de Raymond (pour des raisons de confidentialité, les prénoms on été changés, d'autant plus que Raymond est plus connu sous son simple nom de famille) puisque c'est son anniversaire aujourd'hui - alors Bon Anniversaire Raymond !
Raymond est aussi un homme de l'eau. Il adore les fleurs à fleurs d'eau mais par contre a évité (ou échappé à) la fleur et la feuille de l'appel du 18 joint. Il avait devancé l'appel lui aussi, mais pour le peuple de l'herbe et depuis il s'intéresse de très près à ce qui vit dans l'herbe et dans l'eau.... Il a tout à fait raison, c'est une très sage attitude!


Comme double TVA, je vous offre les paroles de la chanson de Serge dont je vous ai parlé plus haut. Vous pourrez entendre les deux version M+F en cliquant sur le nom des artistes.


La Noyée

Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit.


Serge Gainsbourg


et comme le premier qui a lancé son appel le 18 juin c'est le grand Charles, voici un florilège de ses "pensées" pour l'occasion:

"Comme un homme politique ne croit jamais ce qu'il dit, il est tout étonné quand il est cru sur parole."

"Comment voulez-vous gouverner un pays qui a deux cent quarante cinq variétés de fromages?"

"La grandeur a besoin de mystère. On admire mal ce qu'on connaît trop bien."

"La pire calamité après un général bête, c'est un général intelligent"

"Tout Français désire bénéficier d'un ou de plusieurs privilèges. C'est sa façon d'affirmer sa passion de l'égalité".

Charles de Gaulle.


Bon dimanche

La Fleur du Dimanche

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