dimanche 11 octobre 2015

Haie, rai, paraît, disparaît.... . . .

L'automne nimbe de son voile le paysage, fait disparaître les haies dans le coton blanc et brouille les contours.
Un rayon de soleil quelquefois transperce et éclaire le pourpre des feuilles de vigne vierge ou le fruit des clématites.


Haie d'automne - Phot: lfdd


Les feuilles mortes tombent et les fleurs se font rares, on tourne la page de l'été. Avant le TVA, je vous offre une disparition de haie:


Disparition de la haie d'automne - Phot: lfdd

Disparition de la haie d'automne - Phot: lfdd

Disparition de la haie d'automne - Phot: lfdd

Disparition de la haie d'automne - Phot: lfdd


Dimanche dernier, par hasard, j'en étais arrivé à parler de "tourner la page" sur les êtres qui disparaissent. C'est vrai qu'il en disparaît tous les jours, il en naît aussi et encore plus, et s'il n'en naît pas assez dans nos pays, les migrations - voulues ou forcées - compensent ce déficit.  

Cette semaine, la disparition de Leny Escudero me donne l'occasion de revenir sur une de ses chansons moins connue.  Elle me rappelle les années d'étudiant où nous ne connaissions le voisin que par les coups frappés contre le mur pour souligner le niveau sonore de la musique qui l'empêchait de dormir...   

Voici donc "Mon voisin est mort" de Leny Escudero (chanson de circonstance).

 



Avec les paroles en TVA:

"Mon voisin est mort, je n’l’ai pas connu
Je n’l’ai jamais vu, mon voisin est mort
A part quelques bruits à l’étage en d'sous
Mais des riens du tout, je n’sais rien d’sa vie
C’est drôle l’émotion ! Je n’l’ai pas connu
Et j’ai l’impression de l’avoir perdu
J'suis dans l’escalier, tu ne me vois pas
T’es sur le palier, je n’te salue pas

Etre seul, c’est vivre seul au milieu de la foule

Et ça fait mal tu sais, ça fait comme une boule
Qui te cache le soleil
Au milieu du désert, on est pas seul tu sais
On est perdu, c’est pas pareil

Quand je pense à toi, à toi mon voisin
Toi qui vivais là, tu vivais si loin
Je ne saurai rien, du rien de tes jours
Rien de tes chagrins, rien de tes amours
T’as dû avoir peur lorsque ton destin
T’a pris par la main pour t’emmener ailleurs
Sûr qu’t’aurais aimé avoir un copain
Pour t’accompagner un bout de chemin

Etre seul, c’est vivre seul au milieu de la foule

Et ça fait mal tu sais, ça fait comme une boule
Qui te cache le soleil
Au milieu du désert, on est pas seul tu sais
On est perdu, c’est pas pareil

Bonjour mon voisin, bonjour inconnu

J’suis celui du d’sus, refuse pas ma main
Garde-moi pitié, si des fois la mort
Revient au quartier pour frapper encore
Elle n’osera pas me donner la nuit
Quand elle verra que j’ai un ami
Faut-il que les loups reviennent chez nous
Rendre la chaleur que donnait la peur

Etre seul, c’est vivre seul au milieu de la foule

Et ça fait mal tu sais, ça fait comme une boule
Qui te cache le soleil
Au milieu du désert, on est pas seul tu sais
On est perdu, c’est pas pareil
C’est pas pareil, c’est pas pareil."


En rebond, autre chanson de circonstance, "Le clown est mort" de Esposito, Giani, à ne pas confondre avec Leny.




Pour revenir sur les voisins avec un rayon de lumière, "Les Voisines" dans un clip hitchkockien et gai de Renan Luce:




Et pour finir sur une note plus balancée et un jeu de mots sur les noms, mais aussi - et je viens de m'en rendre compte - sur le mot "disparaître", la chanson "Desaparecido" de Mano Chao.






Et je vous dis: "Bon dimanche, A'tchao bonsoir et à dimanche prochain"..
Ou peut-être à demain avec des films sur la "disparition"...

La Fleur du Dimanche   


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire