dimanche 13 novembre 2011

Fêtons les fleurs et les fruits de l’automne finissant


Ce dimanche post 11/11/11, où je ne ai d’ailleurs malheureusement rien envoyé en honneur et malgré ce jour férié, fêtons les fleurs et les fruits de l’automne finissant…
C’est la saison des confitures de cynorhodon et j’en ai cueillis avec mon objectif de les partager avec vous…

Cynorhodon - Photo: lfdd


Et pour parfumer, quelques herbes aromatiques - un peu de marjolaine, en prévision de l’hiver qui sera peut-être froid... 

Marjolaine - Photo: lfdd


Je ne vous en dis pas plus et vous laisse deviner le premier TVA.
Ce TVA du jour, alors qu’autour de nous le tôt augmente, je vous en donne trois pour le prix d’un et avec version originale et taxe export incluse…
Le suivant est donc une citation d’Anselm Kiefer, artiste allemand francophile ( ?) puisqu’il vit à Paris et exposé actuellement à Baden-Baden chez Burda - j’en ai parlé le mercredi 3/11 - avec ses fleurs, entre autres - et qui nous parle de l’art et de la création. Je vous dispense de sa réflexion sur le nazisme – je peux vous la donner si vous y tenez….

“Es gibt eine besondere Grenze zwischen Kunst und Leben - eine Grenze, die sich oft trügerich verschiebt. Allerdings gibt es ohne diese Grenze keine Kunst. Dabei nimmt dier Kunst das Material des Lebens auf und die Spuren des Lebens durchschneiden das fertige Kunstwerk. Gleichzeitig ist des Abstand zum Leben das Wesentliche. Es ist der eingentliche Inhalt der Kunst. Das Leben hinterlässt seine Spuren ebenso wie die Schlachten zwischen Kunst und Leben Narben hinterlassen. Je tiefer diese Narben sind, desto interessanter für das Werk.”

“Il y a une frontière particulière entre l'art et la vie - une frontière qui se déplace souvent de façon trompeuse. Mais sans cette frontière, il n'y a pas d'art. L'art absorbe la matière de la vie et les traces de la vie transparaissent dans l'oeuvre achevée. En même temps, la distance avec la vie est essentielle. C’est le contenu intrinsèque de l'art. La vie laisse ses traces comme les batailles entre l'art et la vie laissent des cicatrices. Plus ces cicatrices sont profondes, plus c'est intéressant pour l'oeuvre. »
Anselm Kiefer

La deuxième est plus « légère et vient d’un artiste plus « âgé », en l’occurrence René de Obaldia qui se méfie d’internet – il disait récemment : « Internet, ça m’effraie. C’est terrible : j’apprends sur moi des choses que j’ignorais, vraies ou fausse. Saviez-vous qu’on m’attribue des « bons mots » que je n’ai jamais écrits ? Le mensonge n’est plus un art : c‘est désormais une technique. »
En tous cas, il a des choses légères et plaisantes comme:


« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin »
- tout à fait dans l’atmosphère de la fleur du dimanche et


«  Que lit Lili sous ces lilas-là ? Lili lit l’Illiade » 
- encore plus en phase avec La Fleur du Dimanche du 24 avril super hit dans le palmarès des pages de blog dominical (merci à vous mes fidèles lecteurs et lectrices).

Bon dimanche

La Fleur du Dimanche

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