Ce dimanche post 11/11/11, où je ne ai d’ailleurs
malheureusement rien envoyé en honneur et malgré ce jour férié, fêtons les
fleurs et les fruits de l’automne finissant…
C’est la saison des confitures de cynorhodon et j’en ai
cueillis avec mon objectif de les partager avec vous…
Cynorhodon - Photo: lfdd |
Et pour parfumer, quelques herbes aromatiques - un peu de
marjolaine, en prévision de l’hiver qui sera peut-être froid...
Marjolaine - Photo: lfdd |
Je ne vous en dis pas plus et vous laisse deviner le premier
TVA.
Ce TVA du jour, alors qu’autour de nous le tôt augmente, je
vous en donne trois pour le prix d’un et avec version originale et taxe export
incluse…
Le suivant est donc une citation d’Anselm Kiefer, artiste
allemand francophile ( ?) puisqu’il vit à Paris et exposé actuellement à
Baden-Baden chez Burda - j’en ai parlé le mercredi 3/11 - avec ses fleurs, entre
autres - et qui nous parle de l’art et de la création. Je vous dispense de sa
réflexion sur le nazisme – je peux vous la donner si vous y tenez….
“Es gibt eine besondere Grenze zwischen Kunst
und Leben - eine Grenze, die sich oft trügerich verschiebt. Allerdings gibt es
ohne diese Grenze keine Kunst. Dabei nimmt dier Kunst das Material des Lebens
auf und die Spuren des Lebens durchschneiden das fertige Kunstwerk. Gleichzeitig
ist des Abstand zum Leben das Wesentliche. Es ist der eingentliche Inhalt der
Kunst. Das Leben hinterlässt seine Spuren ebenso wie die Schlachten zwischen
Kunst und Leben Narben hinterlassen. Je tiefer diese Narben sind, desto
interessanter für das Werk.”
“Il y a une frontière
particulière entre l'art et la vie - une frontière qui se déplace souvent de
façon trompeuse. Mais sans cette frontière, il n'y a pas d'art. L'art absorbe
la matière de la vie et les traces de la vie transparaissent dans l'oeuvre
achevée. En même temps, la distance avec la vie est essentielle. C’est le
contenu intrinsèque de l'art. La vie laisse ses traces comme les batailles
entre l'art et la vie laissent des cicatrices. Plus ces cicatrices sont
profondes, plus c'est intéressant pour l'oeuvre. »
Anselm Kiefer
La deuxième est plus « légère et vient d’un artiste
plus « âgé », en l’occurrence René de Obaldia qui se méfie d’internet
– il disait récemment : « Internet, ça m’effraie. C’est
terrible : j’apprends sur moi des choses que j’ignorais, vraies ou fausse.
Saviez-vous qu’on m’attribue des « bons mots » que je n’ai jamais
écrits ? Le mensonge n’est plus un art : c‘est désormais une
technique. »
En tous cas, il a des choses légères et plaisantes comme:
« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin »
- tout à fait dans l’atmosphère de la fleur du dimanche et
« Que lit Lili sous ces lilas-là ? Lili lit l’Illiade »
- encore plus en phase avec La Fleur du Dimanche du 24 avril super hit dans le palmarès des pages de blog dominical (merci à vous mes fidèles lecteurs et lectrices).
Bon dimanche
La Fleur du Dimanche
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