La messe noire avait été déjà dite l'année dernière pour une première soirée Sonic Temple. Musica remet le couvert pour un concert qui recherches les sensations intérieures augmentées, amplifiées avec, cette année la collaboration du Groupe de Recherche Musicale INA-Grm qui avait déjà proposé une soirée de musique avec le dispositif de l'Acousmonium au Dominicains de Guebwiller ce dimanche.
Musica - Sonic Temple - Kali Malone - Photo: lfdd |
La première pièce Glory Canon III (2016) en création française est jouée à l'orgue par l'Americaine Kali Malone. C'est un travail de dentelle sur les variation d'intervalle et de résonnance, des notes tenues et tournant lentement, boucles d'accords répétés avec des modulations presqu'insensibles, tout en puissance sur ce magnifique orgue qui fait toute la longueur de l'église Saint Paul.
Musica - Sonic Temple - Anabelle Playe - Photo: lfdd |
C'est encore une autre femme musicienne, la Française Anabelle Playe qui continue le programme, cette fois-ci sur le dispositif de l'Acousmonium du GRM. Ce dernier est tout à fait approprié à sa composition, NUMEN (2020) en création mondiale, qui utilise toute les capacitées de spatialisation du son et de son déplacements. Ce sont des grondements graves, même ultra-grave, des sifflement presque au niveau de l'ultrason et un goute-à-goutte électronique qui nous fait imaginer dans une grotte, dans cette nef élairée au minimum. Les grondements et des sons épars nous enveloppent et nous emmènent dans un voyage souterrain.
Musica - Sonic Temple - Lasse Marhaug - Photo: lfdd |
Avec Lasse Marhaug et sa création mondiale How to avoid ants (2020) nous changeons d'athmosphère. Ce sont des boucles répétitives, une sorte de bruits de machines cycliques et des sonnerie, des bruissement qui s'éloignent, puis un bruit de sirène qui devient ondulation qui transforment la nef en une usine symbolique et mystique.
Musica - Sonic Temple - Kali Malone - Photo: lfdd |
Retour de Kali Malone, mais aux manettes electroniques pour sa deuxième création française Living Torch (2020) où elle travaille le même procédé qu'avec l'orgue mais avec une varieté de qualités de sons beaucoup plus nombreux et plus variés. La pièces se déroule dans une belle montée en puissance où nous pouvons apprécier son travail tout en finesse.
Musica - Sonic Temple - François J. Bonnet - Stephe O'Malley - Photo: lfdd |
Musica - Sonic Temple - François J. Bonnet - Stephe O'Malley - Photo: lfdd |
La soirée se termine par une longue pièce (40 minutes), également en création mondiale Four Rays: quatre faisceaux d'anti-division (2020) du duo François J. Bonnet et Stephen O'Malley. Une succession de variations en microtonalités et des sons tenus et changeant joués à la guitare par les deux créateurs, nous installent dans de multiples couches sonores qui se densifient et mutent en nous installant dans un univers magique.
Musica - Sonic Temple - François J. Bonnet - Stephe O'Malley - Photo: lfdd |
La Fleur du Dimanche
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