La question mérite d'être posée et se pose régulièrement.
La réponse du jour était une Gentiane bleue proposée par Raymond pour palier l'essoufflement de l'auteur de ces lignes.
Il est vrai que la gentiane est une fleur médicinale, car comme le dit M. Wiki:
"La racine de la gentiane est employée depuis l'antiquité pour ses vertus apéritives, digestives et toniques."
Il est vrai que, toujours d'après le même auteur: "Les gentianes appartiennent avant tout au monde sauvage"
Donc, en attendant la fleur "originale", voici une copie "civilisé"" et "médicalisée" - les "Thérapeutes"* allemands, l'ont bien compris...
Gebirgs-Enzian - Medecine de gentiane - Photo: lfdd |
Et comme dans l'intervalle la Gentiane Bleue (non médicinale d'après Béatrice - quoique !) est arrivée, la voici:
Gentiane bleue - Photo: Raymond P. |
Comme l'intention était de donner la parole - ou l'expression (photographique) du jour à d'autres, le TVA du jour sera aussi un extrait du journal 2012 d'Albert Strickler, son texte écrit le 26 avril 2012 et paru dans son journal "Les Andains de la Joie":
"26 avril
Vent torrentiel. Le merisier neige à tout-va, et je mêle mes rêves aux tourbillons de confettis qu'il essaime. L’écureuil, quant à lui fait le dos rond. On dirait qu'il est assis sur un sèche-cheveux dont le souffle lui fait une coiffe d'iroquois.
C'est toujours pareil, il suffit que je m'interroge sur la pertinence de poursuivre l'aventure de ce journal pour qu'un beau message dissipe les doutes les plus coriaces. Les fameuses "salves d'avenir" que proclame le poète ?
Demi-finale de la Champion Leage: Real Madrid contre Bayern Munich hier soir. Au-delà de l'affiche footballistique, le souvenir de petit père, celui, très lointain, de l'incroyable venue à Sessenheim pour un "match de gala" de Jupp Heynckes, l'actuel entraîneur des Bavarois, avec, à l'époque, son équipe de Mönchengladbach, et de l'ami Paul qui aimait tant Santiago Barnabéu, le stade mythique, près duquel j'étais passé moi aussi mais sans oser en imposer alors la visite à quelqu'un d'autre moins passionné de ballon rond....
Surprise et émotion: un premier rhododendron pointe son museau pourpre.
"Les femmes, quand elles sont oiseaux, se posent sur toi
comme sur une branche. Elles ont les pieds ailé
et l'arôme des nuages.
Quand elles s'en vont, tu tends le cou
Et maudis tes racines.
Quand elles sont pluie, tu mets les mains en creux
et les masques sous les feuilles.
Résine et écorce, tu
les confonds avec les larmes et la soif..." (Josep M. Sala-Valldaura)
Projet: écrire mon propre Sel de la vie au grès d'une espèce de performance à la fois tectonique et transsibérienne. En un jour donc ! Ou en une nuit. Ou encore en vingt-quatre heures
Mais à quoi renvoie cette manie des records ? Cette urgence du défi ? Ce défi de l'urgence ?"
Ce qui est surprenant, c'est que ce texte interroge ma réflexion: continuer à écrire et pourquoi, et pour qui - et que je suis tombé dessus "par hasard" (j'avais lu le journal d'Albert jusqu'à la veille) en voulant mettre un texte d'Albert à la place de mon TVA Fleur du Dimanche (comme pour la photo de Raymond).
Le hasard se dédouble en renfonce le clou parce que j'ai reçu deux mails (un d'Albert et l'autre de Martin), que je pensais être des retours de lecture et que j'ai découvert être des "annonces".
Ces annonces, je les relaye volontiers:
Vous avez pu "goûter" "un jour" de la prose d'Albert ci-dessus, vous avez l'occasion d'en découvrir plus le 10 mai à 15 heures à la librairie Kléber. J'imagine qu'il lire (avec des complices - dont peut-être Martin) quelques extraits de son nouveau journal "Pour quelques becquées de lumière - journal 2013".
En ce qui concerne Martin Adamiec, son actualité est fournie, il met en scène "La Ménagerie de Verre" - du 13 au 16 mai - et nous invite à un spectacle poétique "LE SENS DE LA MARCHE" du 29 mai au 7 juin.
Pour terminer sur la gentiane et les médicaments et répondre à l'* étoile, non des neiges, mais des montagnes, une lecture diachronique de la Gentiane en Allemagne.
Son nom est "Enzian" et lors de la seconde guerre mondiale, Willy Messerschmitt, créateur, entre autres de l'avion de combat M163 Komet, en a réalisé une déclinaison, appelée "Enzian" que était un des premier, en tout cas un très efficace missile terre-air.
Le Therapeuten, en ont chanté la floraison:
La version d'origine, de 1973 chantée par Heino est là:
Et la reprise en 2014 par le même Heino (et bas !) toujours vivant ici:
Je vous en offre les paroles hautement poétiques et populaires:
"Ja, ja, so blau, blau, blau blüht der Enzian,
wenn beim Alpenglühn wir uns wiedersehn.
Mit ihren ro-ro-ro-roten Lippen fing es an,
die ich nie vergessen kann.
Wenn des Sonntags früh um viere die Sonne aufgeht,
und das Schweizer Madel auf die Alm 'naufgeht,
bleib ich ja so gern am Wegrand stehn, ja stehn,
denn das Schweizer Madel sang so schön.
Holla hia, hia, holla di holla di ho.
Holla hia, hia, holla di holla di ho.
Blaue Blumen dann am Wegrand stehn, ja stehn,
denn das Schweizer Madel sang so schön.
Ja, ja, so blau, blau, blau blüht der Enzian,
wenn beim Alpenglühn wir uns wiedersehn.
Mit ihren ro-ro-ro-roten Lippen fing es an,
die ich nie vergessen kann.
In der ersten Hütte, da hab'n wir zusammen gesessen,
in der zweiten Hütte, da hab'n wir zusammen gegessen,
in der dritten Hütte hab' ich sie geküßt,
keiner weiß, was dann geschehen ist.
Holla hia, hia, holla di holla di ho.
Holla hia, hia, holla di holla di ho.
In der dritten Hütte hab' ich sie geküßt,
keiner weiß, was dann geschehen ist.
Ja, ja, so blau, blau, blau blüht der Enzian,
wenn beim Alpenglühn wir uns wiedersehn.
Mit ihren ro-ro-ro-roten Lippen fing es an,
die ich nie vergessen kann."
Bon Dimanche
La Fleur du Dimanche
P.S. Comme l'a fait remarquer Raymond, toujours très perspicace et attentif, l'ail du 1er mai est bien un "ail des ours" et Monique a raison de rappeler que l'ail des ours est comestible, contrairement au muguet...
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