Aujourd'hui je vais faire dans la sobriété.
D'abord je vous offre des fleurs de saison bien colorées (en bleu pour commencer):
Primevère bleue - Photo: lfdd |
Mais comme les algorithmes me plaisent et que j'ai retrouvé via les réseaux sociaux une connaissance de longue date, cela m'a fait rechercher dans mes étagères un livre de poèmes (pour changer).
Parce qu'en plus cela m'a rappelé l'épisode assez drôle de ces bibliothécaires qui, pour éviter le pilon pour des livres dans une bibliothèque, ont créé des emprunteurs fantômes à qui ils faisaient emprunter des livres qui ne sortaient plus assez (calculé par un algorithme), se sont fait démasquer par le même algorithme.
Et pour conclure cette digression, je reviens un an en arrière et vous remet un hommage à Gottfried Honegger via une photo prise hier - juste avant les primevères:
Pot pour Gottfried Honegger - Photo: lfdd |
Bon, je vous mets la deuxième primevère (rouge) avant Guillaume Apollinaire (qui rime):
Primevère rouge- Photo: lfdd |
Et donc, le TVA du jour va être carte blanche à la poésie. Pour commencer, un poème intitulé "un Poème" que je dédie à cet ami (Bernard) ressurgi:
Un poème
Il est entré
Il s'est assis
Il ne regarde pas le pyrogène à cheveux rouges
L'allumette flambe
Il est parti
Le deuxième, clin d'oeil à Bernard, était la chanson d'un générique d'émission de cinéma que je ne retrouve plus (il y a des versions mises en musique par Poulenc).
Avant le cinéma
Et puis ce soir on s'en ira
Au cinéma
Les Artistes que sont-ce donc
Ce ne sont plus ceux qui cultivent les Beaux-Arts
Ce ne sont pas ceux qui 'occupent de l'Art
Art poétique ou bien musique
Les Artistes ce sont les acteurs et les actrices
Si nous étions des Artistes
Nous ne dirions pas le cinéma
Nous dirions le ciné
Mais si nous étions de vieux professeurs de province
Nous ne dirions ni ciné ni cinéma
Nous dirions le cinématographe
Aussi mon Dieu faut-il avoir du goût
Continuons en chansons, avec bien sûr le Pont Mirabeau que tout le monde connait, cette fois en version Léo Ferré et Michel Delpech - celles de Regianni et Daniel Lavoine sont trop tristes:
Je vous offre aussi la version originale enregistrée par Guillaume Apollinaire lui-même - il ne la chantait pas !
Et puis Marizibil toujours par le grand Léo:
Et pour finir, l'Adieu:
L'Adieu
J'ai cueilli ce brin de bruyère,
L'automne est morte souviens-t'en,
Nous ne nous verrons plus sur terre,
Odeur du temps, brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
Mais on ne va pas finir sur un adieu, je vous laisse découvrir - si vous avez les temps, la belle animation et le texte de "La Chanson du Mal Aimé" dit par LE MOCK:
Bon Dimanche
La Fleur du Dimanche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire