dimanche 3 février 2019

Il n'y a pas de hasard et la fleur continue son chemin

Le 3 juin 2018 dans mon billet "La Forme et le Fond: Figure, Love et des briques" à l'occasion de la sortie de son livre "Ivre de Vertiges - Journal 2017" je citais la phrase: "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous" dont lui et ses amis discutaient, et je creusais le sujet.
Et vous, qu'en pensez-vous de cette phrase?

En attendant, la première fleur pour mettre un peu de bleu et de couleur sur ces pages... On m'a reproché de ne poster que des  Lycophytes qui ressuscitent faussement!


Fleurs roses - lfdd


Pour ma part, le hasard et le rendez-vous symbolise bien cette fleur. Mais c'est aussi une question d'attention. Je l'avais trouvée au bord d'un chemin cet été en Crète, et elle m'avait surpris par sa ressemblance avec les géraniums sauvages, alors qu'elle poussait sur un buisson plein de piquants.
Vous ne le croirez pas, mais tout au long de la journées, à Héraklion, j'en ai croisé par dizaines ces buissons fleuris de rose....

Et également cet arbre, dont les fruits (?) sont étonnants.
Quelqu'un le connait-il ?


Arbre fleurs violettes - Photo: lfdd

Arbre fleurs violettes - Photo: lfdd

Pour en revenir au hasard et aux rendez-vous, la page dont je parle en introduction, et qui à priori n'est pas d'actualité se retrouve parmi les plus lues ces derniers jours, entre les derniers spectacles: "Le Lac des Cygnes", "I am Europe", "20mSv", The Falling Stardust", "Winterreise", et "Thyeste", ainsi que les expositions à Baden-Baden ou les deux derniers billets".

Et donc en m'y replongeant j'ai découvert, entre autres ce que je vous ai raconté en introduction.
Et le hasard est apparu énorme. Bien que je ne soupçonne pas Albert lire plus de 80 fois ce billet, et que je sais qu'Alain ne regarde pas mon blog, il se trouve que j'ai rendez-vous cette semaine avec ces deux amis d'enfance que je ne vois pas très souvent - Cela fait très longtemps que je n'avais pas vu Alain et l'ai rencontré dans la rue il y a quinze jours, ce qui a conduit à ce rendez-vous, bien avant que je me rendez compte de la curiosité dont je vous parle.

Alors, de votre côté, avez-vous une explication?
Les chemins de la toile sont impénétrables.
Un autre exemple est le résultat récent qui m'a amené au moins un lecteur ou une lectrice avec la recherche "aurelia poirier nue". Où va se nicher l'algorithme?
Un autre hasard sympathique de ce billet ressurgi de juin 2018 est un lien vers le billet du 28 février qui parlait de Todorov (confrère de Gérard Genette) et illustré par des éranthes, alors que les premières perce-neige sont apparues...

N'ayant pas de photographie de perce-neige à vous mettre sous la dent, je vous rajoute un bon morceau de ciel bleu:


Figuier datier - Photo: lfdd

En guise de TVA, je cite Albert citant un texte de Nicolas Dieterlé dont les magnifiques dessins sont quelquefois exposés (entre autres) à la Galerie Frédéric Moisan, rue Mazarine à Paris:

"la poésie ne consiste pas à louer les pâquerettes, comme on le croit communément Telle un brise-glace, elle tranche dans la banquise épaisse de la réalité prosaïque (celle que fabriquent sans cesse nos regards étroits, routiniers) pour créer une débâcle favorable à l'apparition d'une eau limpide, féérique, celle de la beauté que rien ne limite et qui embrase tout"

Et pour finir en chanson, Melocoton de Colette Magny, chanson qui apparait dans le film "L'Ordre des Médecins" avec une magnifique Marthe Keller...

 


Et en complément, I.C.U de Lou Douillon





Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche



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