Le billet de cette Fleur du Dimanche presque anniversaire (la Fleur du Dimanche est parue la première fois sur le web le 20 février 2011) a rencontré sur sa route cette semaine pas mal d'obstacles (pas de fleur, pas de TVA - Texte à Valeur Ajoutée, pas le temps, pas bon le moment,...).
Elle est tout de même là pour vous et vous présente la Fleur capturées de justesse, avec une coccinelle cachée, découverte aujourd'hui:
Bois gentil avec coccinelle noire - Photo: lfdd |
La coccinelle est noire, mais puissse-t-elle aussi vous apporter le bonheur dans les jours qui viennent..
Coccinelle noire - agrandissement - Photo: lfdd |
En guise de TVA, un texte "pêché" au dernier moment, en fait une mise en parallèle de deux textes sur les livres qui répondaient à ma question de "certitude" et qui ont été le premier déclencheur de cette "levée d'obstacles" pour notre rendez-vous.
Je vous le livre (en extraits) tel quel.
Tout d'abord quelques lignes d'Eric Chevillard pour son "feuilleton" dans le Monde des Livres de ce vendredi, "Fiction sans Friction" qui commence ainsi:
"La chronologie de nos vies n'est pas toujours facile à suivre. Mais notre destin prend forme quand nous lisons un roman. Quand nous nous soumettons à son ordre. Enfin une trajectoire nette. Pour avancer droit, tourner les pages est plus sûr que mettre un pied devant l'autre...
Les récits les plus extravagants ont néanmoins une cohérence tout à fait appréciable pour le naufragé qui dérive sur son esquif.
....
Le lecteur... préfère à son tour méditer sur cette question: vaut-il mieux dans la vie trouver à s'employer ou rester prêt à tout ?"
Le deuxième texte nous vient de Roger-Pol Droit (tout juste en dessous de celui d'Eric Chevillard) et il s'intitule "Eloge de l'inachèvement perpétuel":
En voici aussi des morceaux choisis à mixer avec le précédent:
"Il n'y a pas qu'une seule manière d'exister. Une table, Hamlet, un électron, une racine carrée existent, mais différemment. Ce qui importe, dans ces multiples existences dissemblables, ce sont d'abord les manières. On ne les confondra pas avec les regards que portent les observateurs."
...
Autour de chaque chose réelle se profile en permanence une foule de bribes, de bordures, une nuée de potentialités: l'arche du pont est cassée, mais la courbe se poursuit invisiblement au-dessus du vide.
....
Dès lors, le monde a beau être plein, il est toujours inachevé. Mieux: chaque chose, parfaitement existante, se révèle, virtuellement, en voir de métamorphose. Vu sous cet angle, l'inachèvement n'est pas un manque, une marque d'incomplétude...
Il est tapi dans ces "Existences moindres" qui entourent toute chose comme un halo, et font basculer son existence en une autre."
Pour ne pas être tout à fait déprimé, une chanson qui fera à la fois souvenir et sourire:
Allez Boby ! Une petite pointe d'humour !
Et une un autre clin d'oeil avec Bourvil et Louis de Funès:
Bon Dimanche
La Fleur du Dimanche
P.S. Je partage une pensée émue avec tous ceux qui récemment ont perdu une personne proche....
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