C'est comme cela que je vous aime, quand vous réagissez, me posez des questions, me donnez des réponses, me proposez des photos, ou suggérez des TVA...
Et même êtes à l'origine d'un titre totalement interactif.
La Fleur du Dimanche est interactive et active dans ce sens...
Donc, petit clin d'oeil à Cathie A. donc qui a lancé ce titre en l'air et m'a rappelé l'inconnue fleur rouge en croix.
Alors, pour elle et sa fille une fausse marguerite à effeuiller, voisine de la Fleur rouge feu du 9 septembre.
Marguerite à effeuiller - Photo: lfdd |
C'est une marguerite d'amour - toujours - trouvée dans le jardin médiéval du village d'Aixes-sur-Vienne, au confluent de la Vienne et de l'Aixette, avec ses moulins et une très belle promenade le long des cours d'eaux.
Une autre, voisine, ci-dessous, mais auparavant, la réponse à la question du 9 septembre. La fleur rouge est une "Lychnis Calcedonica" ou "Lychnide Croix de Jérusalem".
Le Littré nous apprend que dans la famille - Les Caryophyllées - et je le cite pour la poésie des noms: "il y a des "la lychnide fleur de coucou, dite amourette des prés, coucou, coucou des prés, et improprement véronique ; la lychnide dioïque, appelée compagnon blanc, jonc des jardiniers, passe-fleur sauvage; la lychnide chalcédonique, nommée aussi croix de chevalier, croix de Jérusalem ou de Malte, fleur de Jérusalem, fleur de Constantinople, fleur écarlate; la lychnide githago, appelée vulgairement githage, nicelle, et qui est l'agrostemme githage de certains auteurs; on la désigne encore sous les noms de githage des prés, faux mélanthion, et pseudo-mélanthion; la lychnide coronaire, dite passe-rose parisienne, oeillet de Dieu, rose de sainte Marie, et qui est au nombre des plantes appelées par les jardiniers coquelourde; elle a été l'agrostemme coronaire ou agrostemme des jardins de certains auteurs, et pour d'autres la coquelourde des jardins; la lychnide fleur de Jupiter, dite vulgairement fleur de Jupiter; la lychnide grandiflore, pour laquelle Loureiro avait créé son genre hédone".
Marguerite à effeuiller - Photo: lfdd |
Et les colchiques me direz-vous? j'en ai en stock, mais je ne vais vous servir que le TVA "colchique", en l’occurrence le poème de Guillaume Appolinaire:
Les Colchiques
Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s’empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la
Violatres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne
Les enfants de l’école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne.
Bel automne et n'oubliez pas d'allez aux concerts de Musica, comme je vous l'avais annoncé dimanche dernier, sous le signe de John Cage !
Le concert de ce dimanche matin en hommage à son centenaire a vu une magnifique prestation du pianiste Wilhelm Latchoumia avec des superbes pièces de Mincek, Filidei, Pesson, Jodlowski, Combier, Jarrel et les variations de Cage sur piano-jouet.
Le festival qui a superbement commencé vendredi soir au Palais de la Musique et des Congrès avec une magistrale version concertante de Moïse et Aaron de Schoenberg et a continué samedi matin avec le Kammerensemble Neue Musik de Berlin et l'après-midi avec l'entraînant concert d'Ictus promet une belle suite.
Bonne semaine.
La Fleur du Dimanche
P.S Merci au très sympa mot de Béatrice S.:
"Marguerite d'amour, mon beau souci ; effeuillons donc nos soucis afin qu'il n'en reste que le coeur rempli d'amour."
De quoi offrir un TVA supplémentaire cité par un exilé français en Belgique:
"LVMH signifie "La Vie Mais sans Hollande""
Ca y est, les commentaires pleuvent:
Raymond P. nous dit:
"M. Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki est une nouille. Les vaches ne s'empoisonnent pas, vu qu'elles ne broutent pas les colchiques."
Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent
RépondreSupprimerColchiques dans les prés, c'est la fin de l'été
La feuille d'automne
emportée par le vent
En ronde monotone
tombe en tourbillonnant
Merci pour la chanson...
RépondreSupprimerSaviez-vous que l'auteure de cette chanson était douée ?