lundi 24 septembre 2012

Le Cinéma du lundi: Quelques heures de printemps...

Tout d'abord, lever une ambiguïté: ce n'est pas l'histoire de la fin de vie, même si la fin de vie est belle.
Ce n'est pas non plus un film militant, même si c'est un film engagé et profondément humain.
Mais ce qu'il décrit, justement et si justement, c'est la difficulté d'être humain, de communiquer et d'aimer.
On retrouve là bien le propos de Stéphane Brizé, qui très sobrement, sans effet, nous fait de l'effet..... et ses magnifiques comédiens, complètement habités par les personnages, plus vrais que nature, sont sublimes, hiératiques.




Des félicitations à Vincent Lindon, le fils taiseux et violent, Hélène Vincent, la mère ordonnée et glacée, Emmanuelle Seigner, la rencontre de l'espoir, Olivier Perrier, le voisin conciliateur, tous magnifiques.
L'image est à l'unisson du film et la musique, composée par Nick Cave et Warren Ellis, pour le film "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", fonctionne à merveille dans cette atmosphère.

Bon Film

La Fleur du Dimanche

P.S. Le concert avec l'orchestre philharmonique de Strasbourg pour le film multi-récompensé "The Artist" dans le cadre du festival Musica ce dimanche a été un énorme succès:  applaudissements dès le générique de fin avec l'accompagnement de l'orchestre et standing ovation pour le film, l'orchestre et le compositeur Ludovic Bourse qui jouait au piano.
Le film a gagné en chaleur dans cette représentation et les moments d'étrangeté n'en sont devenus que plus apparents.

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