C'est les vacances!
On les a bien gagnées et en cadeau, on peut se payer un petit film sympathique qui ne nous engage pas trop:
"Il n'est jamais trop tard" de et avec Tom Hanks qui se fait plaisir, et nous fait plaisir par la même occasion. Le titre original se résume dans le nom de son héros "Larry Crowne", dont on va assister au combat pour la survie dans l’Amérique d'aujourd'hui qui ne reconnaît que les diplômes et où la maison qu'on possède ne vaut plus rien, en tout cas beaucoup moins que ce qu'on doit à la banque, sans compter les intérêts. Les épisodes de chômeur en fin de carrière qui rebondit en reprenant des études, change sa vie au contact de Talia (Gugu Mbatha-Raw), une étudiante dynamique qui l'intègre à sa bande de jeunes - les Scoots - rénove sa garde-robe et le pousse (y arrivera-t-il?) dans les bras de sa prof d'expression orale (Julia Roberts) sont plaisants et plein d'humour.
Ce souffle de renouveau (énergie, amour, boulot, garde-robe) passe également dans le film de Julie Gavras (fille de Costa) "Trois fois 20 ans", avec Adam l'architecte (William Hurt) mais qui a 5 ans de plus, est marié et a des enfants.
Le film s'intéresse d'ailleurs plus à Mary (Isabella Rosselini), l'épouse, et creuse la question d'un amour de deux fois 20 ans et de comment lui donner 20 ans de plus, maintenant que l'on vit de plus en plus vieux. Le vieillissement et les réponses personnelles et collectives - ou sociales - qu'on peut y apporter sont d'ailleurs fort bien soulevées dans ce film. La difficulté des rapports parents-enfants - et l'expression de cet amour-là - est également bien senti. L'ensemble de ces thèmes - dont la mort - donne au film une profondeur sensible tout en gardant un ton de comédie.
Bon cinéma d'été.
La Fleur du Dimanche
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