Wajdi Wouawad, dans sa pièce "Incendies" présentée actuellement au TNS à Strasbourg (jusqu'au 15 mai 2016) nous le montre au travers d'une fable qui est également une enquête policière et une fresque historique qui nous replonge dans les affres des guerres récentes et qui ensanglantent nos mémoires.
Incendies - Wajdi Mouwad - Photo: Jean-Louis Fernandez |
Par le biais de la quête de deux jumeaux, frère et soeur, que la mère missionne de l'au-delà - en fait par l'entremise de son notaire, exécuteur testamentaire - pour retrouver leur frère et leur père qui n'est pas mort comme ils le croyaient, nous allons côtoyer l'intime de la vie de cette femme.
Un jour, il y a longtemps, elle a décidé de se taire - faire silence - et pendant longtemps, jusqu'à sa mort.
Nous allons donc, grâce à ce parcours de ces deux enfants et aux retours dans le passé de cette femme, de ses quinze ans jusqu'à sa mort découvrir comment l'horreur peut se marier avec le bonheur.
A travers les multiples rencontres et rebondissement, nous allons côtoyer le bonheur et la misère du Monde, l'amour et l'horreur, la violence et la mort, et la question de l'identité et de l'autre.
Ce qui nous relie et ce qui nous fait nous battre contre notre frère.
Un jour, il y a longtemps, elle a décidé de se taire - faire silence - et pendant longtemps, jusqu'à sa mort.
Nous allons donc, grâce à ce parcours de ces deux enfants et aux retours dans le passé de cette femme, de ses quinze ans jusqu'à sa mort découvrir comment l'horreur peut se marier avec le bonheur.
A travers les multiples rencontres et rebondissement, nous allons côtoyer le bonheur et la misère du Monde, l'amour et l'horreur, la violence et la mort, et la question de l'identité et de l'autre.
Ce qui nous relie et ce qui nous fait nous battre contre notre frère.
La mise en scène haletante de Stanislas Nordey va nous secouer comme dans un combat de boxe pour nous abandonner au bout de presque trois heures de spectacle, groggy, mais avec des tonnes de questions dans notre tête et la certitude que nous pouvons nous réconcilier avec celui que nous exécrons parce nous n'avons pas cherché ce qui se cache sous l'apparente vérité.
Et alors, nous nous tairons (nous ne serons plus hostile, mais compréhensif et ouvert) et nous partagerons le silence et la communion.
Saluons l'ensemble de la "troupe" (Claire-Ingrid Cottanceau, Raoul Fernandez, Damien Gabriac, Charline Grand, Frédéric Leidgens, Julie Moreau, Véronique Nordey, Victor de Oliveira, Lamya Regragui, Richard Sammut) qui ont relevé le challenge de cette tragédie moderne...
Bon Spectacle
La Fleur du Dimanche
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