La dix-neuvième biennale d’Art Contemporain de Sélestat, la
bien nommée Sélest’Art vient de débuter.
Elle propose un parcours qui conjugue un parcours de découverte de cette ville
du centre Alsace très sympathique avec des architectures historiques, haut-lieu
et berceau de l’humanisme rhénan avec la découverte des œuvres de 13 artistes,
semées dans des lieux très divers, certains dédiés à l’Art Contemporain, comme le FRAC Alsace,
d’autres plutôt dispensateurs de culture plus « populaire » comme la
Médiathèque, ou encore des façades ou des vitrines par exemple les fenêtres du
Magasin Knoepfli ou le
« Schaufenster », à la fois lieu de diffusion et association de l’art
contemporain qui s’accroche également sur une des façades de la très vénérable
Bibliothèque Humaniste.
Femme couverte de fleurs - Sélest'Art - Photo: lfdd |
Curieusement, lors
du parcours inaugural, guidé par un des 5 commissaires de la biennale, Otto
Teichert, comme en écho de la Biennale de Venise avec ses femmes couvertes de
fleurs (voir dimanche 25 septembre), le parcours a lui aussi été rythmé de ces
tissus fleuris.
Femme couverte de fleurs - Sélest'Art - Photo: lfdd |
L’œuvre de « The
Plug » dont on aperçoit le bonnet en amorce est visible dans une pièce à
travers les vitres est un néon, trace de
la ligne de vie de James, intitulé « Fate Will Tear Us Apart ».
Fate Will Tear Us Apart - The Plug - Selest'Art - Photo:lfdd |
Elle est visible dans la Maison "Algan" et côtoie une inscription Michael Dans dans la cour.
D'autres sont visibles sur d'autres facades et je vous invite à déambuler au gré de vos envies pour vous laisser surprendre ou interpeler par Tarzan, emblème de cette biennale et dont le cri, proposé par Emilio Lopez Menchero vous prévient que l'Art est dans la rue !
Belles balades
La Fleur du Dimanche
P.S. La suite du parcours, la semaine prochaine....