Finie la douleur, à nous la santé, La grande santé comme dirait Frédéric Badré - voir extrait après la fleur du jour:
La fatigue, la maladie, la mort, la vie, la santé, donc:
Et de Frédéric Badré, passons à Frédérique Berthet en faisant un crochet par Fédéric, Berthet, dont j'ai cité un "extrait" de sa lettre "posthume" à Roland Barthes dans le billet du 17 juin 2018 (il y a deux ans) "Après la mort.... la vie...".
Frédérique Berthet, dans son livre Never(s), hommage secret à Marguerite (Duras) et la "fille de Nevers" d'Hiroshima (mon Amour) se pose d'emblée la question d'Ecrire et d'être un "écrivain":
Bonne question! La réponse est-elle comme Frédérique Berthet continue:
"Vous n'avez pas relié de feuilles en manuscrit
ne vous êtes pas enquis d'un éditeur
alors, avez-vous vraiment écrit?
Vous n'écriviez pas: vous faisiez des écritures.
J'ai laissé volontairement en romain (on dit cela pour le style de caractère) et non en italique son texte pour lui laisser la primeur de la mise en valeur de la dernière phrase.
Coquelicot du 3 mai 2020 - Photo: lfdd |
Ecrire, recopier, être écrivain, à l'image de Paul Auster, l'écrivain qui a mis 17 ans pour le devenir, ou plutôt voir son premier roman distribué... parce que ce dernier, après des années d'"écriture", quand un éditeur le lui a publié, ce dernier s'est retrouvé en faillite et le livre non "distribué". Ce n'est que la version "de poche" qui a enfin trouvé le public....
Une histoire passionnante dont il raconte avec humour les multiples tentatives et avortements - surtout avortements - et autres péripéties littéraires et extra-littéraire dans le texte Le Diable par la queue (de l'expression "Tirer le diable par la queue" et dont l'expression anglaise et titre original Hand to Mouth se traduit par "vivre au jour le jour".
Les quelques (très) courts textes sous le titre "Pourquoi écrire ?" et dont le dernier, remonte à un épisode de sa jeunesse qui expliquerait sa "vocation" d'écrivain quand il n'avait pas de crayon sur lui et qu'il l'a amèrement regretté et:
"Depuis ce soir-là, j'ai toujours un crayon sur moi.
...
Et je le dis volontiers à mes enfants, c'est comme ça que je suis devenu écrivain.
1995"
Et moi, je recopie sur mon ordinateur et je pense à des chansons pour vous, des chansons de rien de petits riens, pour des clous...
Et pour vous tous, qui êtes aussi fatigué, sortant de cette période hors de l'ordinaire, qui avez besoin de vous reposer, aussi, je vous dis que demain, ce sera vachement mieux, et vous recopier deux Textes à Valeur Ajoutée:
Fleur d'Ail du 31 mai 2020 - Photo: lfdd |
"J'ai été longtemps sans pouvoir écrire; ma convalescence, traversée d'abord par des spasmes, suspendue ensuite par une rechute, a été lente et pénible, et je suis encore incapable d'une application soutenue. Cependant, les forces reviennent; je prends le lait d'ânesse, et peu à peu, en prenant patience, je me retrouverai dans mon état ordinaire. J'ai été réellement bien mal; il est presque inouï qu'on revienne d'aussi loin."
Lamennais, Lettres inédites... à la baronne Cottu,1827
"Après les traverses de son séjour à l'étranger, Monsieur de Mortsauf, satisfait d'entrevoir un clément avenir, eut comme une convalescence d'âme; il respira dans cette vallée les enivrantes odeurs d'une espérance fleurie."
Balzac, Le Lys dans la vallée
Et pour finir en chansons, quelques chansons douces et calmes, et d'abord une artiste encore peu connue, Clou, avec deux chansons:
Son dernier clip: Clou - Comme au cinéma:
Un clip plus ancien de 2015: Eternel Epris, Clou
Une reprise d'une chanson bien ancienne: Les Gauloises Bleues
Une reprise d'une autre chanson ancienne: Stacey Kent - Ces petits riens
La version chantée par Françoise Hardy
Et, par Lola Marsh - She's a Rainbow
Et pour finir dans le calme, un air de Yann Tiersen: Porz Goret
Bon Dimanche
La Fleur du Dimanche