Le Théâtre de la Ville qui suit et soutient le travail
de Christos Papadopoulos a présenté deux de ses pièces en alternance (pour Ion
voir mon billet du 22 février). La
reprise d’Elvedon est l’occasion de voir la cohérence du travail de ce
chorégraphe grec reconnu dans son pays mais également ailleurs dans le monde.
Elvedon fait référence à un monde imaginaire qui apparait
dans le roman Waves de Virginia Woolf. La pièce parle du temps et de
l’éternité. Le temps dans sa plus simple expression, le rythme et son plus
simple geste, le balancement. Et l’éternité dans sa première unité: le
cycle.
Elvedon - Christos Papadopoulos - Théâtre de la Ville |
La musique de Coty K., simple et répétitive va construire
l’univers imaginaire. Un bruit de mer qui rappelle les vagues qui amènent le rythme qui va se construire tout
au long de la pièce. Six corps courbés à terre de dos, émergeant de l'obscurité et qui vont se relever et se retourner un à un.
Des mouvements de balancements qui vont habiter totalement ces corps à
l’unisson, en des variations minimes et
progressives, hypnotiques et envoûtantes, au fond de cet océan de la mémoire de
Virginia Woolf.
La musique rajoute par ses discrètes variations et son rythme entêtant à l’effet de transe qui boucle te temps, les heures, le flow, les marées. Les balancements se construisent, se déploient, les rythmes s’immiscent dans les corps qui s’organisent, se regroupent et se redéployent en lignes de force. Des sourires apparaissent sur ces visages auparavant impassibles. Les corps, ayant intégré le pas, la marche, la vitesse, se déploient dans l’espace en des variations circulaires dans une course effrénée, ultime... pour recommencer?
Par cette chorégraphie à la fois simple, épurée au maximum Christos Papadopoulos nous prouve qu'il est un digne héritier des pionniers de la révolution de la danse minimaliste américaine.
Sa pièce, sans bavardage, construit un univers mental fort qui nous submerge et nous emporte dans une marée salvatrice.
Elvedon - Christos Papadopoulos - Théâtre de la Ville |
La musique rajoute par ses discrètes variations et son rythme entêtant à l’effet de transe qui boucle te temps, les heures, le flow, les marées. Les balancements se construisent, se déploient, les rythmes s’immiscent dans les corps qui s’organisent, se regroupent et se redéployent en lignes de force. Des sourires apparaissent sur ces visages auparavant impassibles. Les corps, ayant intégré le pas, la marche, la vitesse, se déploient dans l’espace en des variations circulaires dans une course effrénée, ultime... pour recommencer?
Elvedon - Christos Papadopoulos - Théâtre de la Ville |
Par cette chorégraphie à la fois simple, épurée au maximum Christos Papadopoulos nous prouve qu'il est un digne héritier des pionniers de la révolution de la danse minimaliste américaine.
Sa pièce, sans bavardage, construit un univers mental fort qui nous submerge et nous emporte dans une marée salvatrice.
La Fleur du Dimanche
ELVEDON
CONCEPT, CHORÉGRAPHIE Christos Papadopoulos
MUSIQUE Coti K. LUMIÈRES Miltiades Athanasiou
VIDÉO-PHOTOGRAPHIE Patroklos Skafidas
ASSISTANTE CHORÉGRAPHIE Katerina Spyropoulou
AVEC Ioanna Paraskevopoulou, Chara Kotsali, Amalia Kosma, Maria Bregianni, Nondas Damopoulos,Georgios Kotsifakis (19-22 février), Nanti Gogoulou (24 février)
Remarque: Lors de la représentation du 24 févier, Christos Papadopoulos a pris le rôle du danseur masculin au pied levé... parmi les cinq danseuses, dont Nadi Gogoulou qui remplaçait également un danseur...
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