dimanche 30 novembre 2014

L'Avent c'était avant, maintenant on change de sapin, allez, un rose, c'est la vie !

Chaque année revient l'Avent, mais pour changer, cette année je vous offre un sapin différent, disons rose, comme la vie, et dans un ciel bleu qui donne envie, alors prêts pour  le départ:


Sapin rose- Photo: lfdd


Et c'est parti, là-haut sur la colline, à regarder la mer au loin et les sommets entourés d'une légère écharpe de nuages...

Belvédère fleuri - Photo: lfdd

Pour le TVA, je vous offre une pensée de Li Po, poète chinois (701-762): 

"Le jour d'hier qui m'abandonne, je ne saurais le retenir; le jour d'aujourd'hui qui me trouble mon coeur, je ne saurai le rendre moins amer; je vais monter au belvédère, remplir ma tasse en regardant au loin."


Oups ! il manquait la chanson :
A propos de Thé et de bougie.... la voilà, j’espère qu'elle vous plaira :


Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

lundi 24 novembre 2014

ST-ART c'est fini : L'orang-outan bleu crie "A l'année prochaine.

Nous attendons encore le bilan de ST-ART par les organisateurs et les exposants mais une chose est sûre, la Foire Européenne d'Art Contemporain de Strasbourg a bine fermé ses portes ce soir à 19h00.
Quelques galeries, dont certaines avaient apparemment bien vendu ont déjà remballé les oeuvres un peu avant la fermeture.
Une autre chose est également sûre, le dimanche est bien la journée des familles.

Au niveau du bilan, non financier, la Galerie de Bertrand Gillig avait un magnifique espace - le deuxième plus grand de ST-ART - 100 mètres carrés d'Art - à se demander comment nous avons pu le rater le soir du vernissage. D'autant qu'il présentait deux "one woman show": Catherine Metz et Laure André qui a eu les honneurs de la presse professionnelle pour ses Many Pull action" dont j'avais réussi à parler à la fin de mon billet du 13 novembre. Ne pas oublier Pascale Morin, ni les "hommes" de la galerie Maxime Acker, Patrick Bastardoz, Patrick Cornillet, Bruno Gadenne,Stéphane Joannes et Benoît Trimborn, que du travail de qualité. Un grand bravo à Bertrand Gilllig pour son parcours et son choix.

Belle présentation "one man show" chez Chantal Bamberger, avec les oeuvres de Gérard Titus Carmel, qui vient de se voir honoré du prix de la fondation Simone et Cino Del DUCA sur proposition de l'Académie des Beaux-Arts le 19 novembre 2014. Belle récompense et bon choix !

Pour clore le bilan, laissons donc l'orang-outan bleu crier* jusqu'à l'année prochaine...


ST-ART - Orang-outan bleu -ELV_Gallery - Photo:lfddd
Remarques:

François Nusbaumer, exposé à la Galerie Elisabeth Couturier avait noté la couleur bleu Klein en poussière de l'affiche de ST-ART sur une affiche annonçant un concert de Yannick Noah, et  
Jean Claus - qui était lors d'une précédente édition de ST-ART présent sur le Stand de Georges-Michel Kahn faisait de son côté la remarque suivante à propos de l'affiche de ST-ART, dont j'ai montré le making Of le 18 novembre
"Curieuse image que cette affiche avec cet homme enfumé qui semblerait être en mauvaise santé, brouillard de nicotine? Serait-ce vouloir nous dire que l'art ici ne serait  
que nuage de fumée, une fumisterie en quelque sorte et serait en mauvaise santé?"

Attendons le bilan (de santé) ! 
En tout cas pas de qui faire sauter la banque  comme le propose Dan Gerbo avec son oeuvre explosive: "L'argent, toujours l'Argent":


ST-ART - Dan Gerbo - Syrlin_Gallery - L'argent, toujours l'Argent - Photo:lfddd

ST-ART - Dan Gerbo - Syrlin_Gallery - L'argent, toujours l'Argent - Photo:lfddd


* Et concernant le cri de l'Orang-outan, voici ce qu'en dit Pour la Sciences
"Les longs cris de l'orang-outan mâle ne servent pas qu'à indiquer son identité à ses pairs. Ils véhiculeraient aussi des informations sur le contexte dans lequel ils ont été émis. Les femelles, en particulier, adapteraient leur réaction en conséquence.

B. Spillmann et ses collaborateurs ont montré que, chez les trois orangs-outans de Bornéo, le débit d’émission des différentes unités de son composant le cri est plus rapide lorsque l’animal est énervé. Ils ont en outre observé que les femelles réagissent différemment à ces signaux, même lorsqu’elles sont trop loin pour avoir entendu la chute d’un arbre : celles dont les petits sont encore dépendants s’éloignent lorsqu’elles entendent un cri spontané, et ne réagissent pas au cri d’un orang-outan faisant suite à une perturbation environnementale. Les femelles sexuellement disponibles, en revanche, se dirigent vers les longs cris spontanés ; cependant, elles aussi ne réagissent pas aux cris poussés en réponse à une perturbation de l’environnement.

Selon les chercheurs, les cris en réponse à une perturbation serviraient à éloigner les mâles rivaux ; les femelles sentent alors que le mâle est occupé à cette tâche et ne chercheraient pas à interférer. Les cris émis spontanément serviraient en revanche à attirer les femelles ; toutefois, les mâles bornéens s’accouplant souvent de force, celles ayant des petits à charge préféreraient s’éloigner."

Dans tous les cas, bonne continuation à ST-ART

La Fleur du Dimanche




dimanche 23 novembre 2014

Quat' Cactus et neuf carottes, une cuisine osée...

C'est presque culinaire, du moins touristique, le billet du jour, les cactus du jour ayant été trouvés à Madère et le TVA avec la recette des carottes cuites sans eau tirée du livre de Pierre Desproges "Encore des nouilles".

Pour commencer, donc, un cactus lézard - ou crocodile ? - grillé de soleil de Madère:


Cactus de Madère - Photo: lfdd


Et pour continuer avec le TVA que je vous annonçais, le sous-titre du livre est "chroniques culinaires" et reprend des chroniques culinaires de Desproges parues dans "Cuisine et vins de France" en 1984 et 1985 ainsi que des dessins d'humour et des intermèdes drôles, dont cette recette annoncée plus haut (et dans le titre):

"Si vous voulez faire cuire des carottes sans casserole et sans eau, c'est très simple. vous prenez neuf carottes. Vous les comptez bien soigneusement. Les carottes sont neuf. Vous jetez une des neuf carottes. Les carottes sont qu'huit!"



Yeux de cactus de Madère - Photo: lfdd

Pour finir en chansons, je ne vous en offre que trois de cactus et une de Pierre Perret (à ne pas mettre entre toutes les mains, ni les oreilles).

Pour le cactus, d'abord une version noir & blanc avec Jacques Dutronc:




Et puis une autre version de Dutronc des archives de l'INA (ça marche sur YouTube ici:

Allez, une Fleur de Cactus en blanc:


Fleur de cactus blanche - Photo: lfdd

Et le texte pour pouvoir suivre:

Les Cactus: 

Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'assoir
Dans la vie, il y a des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe

Dans leurs coeurs, il y a des cactus
Dans leurs porte-feuilles, il y a des cactus
Sous leurs pieds, il y a des cactus
Dans leurs gilets, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille ouille ouille, aïe

Pour me défendre de leurs cactus
A mon tour j'ai mis des cactus
Dans mon lit, j'ai mis des cactus
Dans mon slip, j'ai mis des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe

Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leurs bonjours, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe

Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'assoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe.


Et on va passer à la couleur, couleur du paradis des fleurs, orange comme le bonheur bleu !


Fleur de cactus orange - Photo: lfdd

Et le bonheur, ou si peu, c'est Vanessa Paradis, qui chante les Cactus - en situation ! 




Et pour cuire la Carotte, c'est Pierre Perret, celui des "Jolies colonies de Vacances qui la cuit-cuite - le texte suit aussi pour comprendre:



La Carotte :

Dans son boudoir la charmante Charlotte
Chaude du con faute d'avoir un vit
Se masturbant avec une carotte
Prenait son pied sur le bord de son lit.

Ah! disait-elle dans le siècle où nous sommes
Il est aisé de se passer d'garçon
Moi pour ma part je me fous bien des hommes
Et je me branle avec satisfaction

Branle, branle, branle Charlotte
Branle, branle, ça fait du bien
Branle, branle, branle ta motte
Branle, branle, jusqu'à demain.

Sa main habile et si industrieuse
Allait venait comme un petit ressort
Faisant jouir la petite farceuse
A qui le jeu convenait assez fort

Mais ô malheur, ô fatale disgrâce
En se pâmant elle fait un brusque saut
Du contrecoup la carotte se casse
Et v'là-t-il pas qu'il en reste un morceau.

Branle, branle, branle Charlotte
Branle, branle, ça fait du bien
Branle, branle, branle ta motte
Branle, branle, jusqu'à demain.

Mais médecin praticien fort habile
Fut appelé pour extraire le mal
Malheureusement la carotte indocile
Ne put sortir du conduit vaginal.

Quelle déception ce fut pour la pauvrette
De ce jour là elle ne put se toucher
Ce fut hélas! Sa dernière branlette
Et pour toujours elle eut le con bouché!

Branle, branle, branle Charlotte
Branle, branle, ça fait du bien
Branle, branle, branle ta motte
Branle, branle, jusqu'à demain.

À redouter innocentes fillettes
Tous ces plaisirs solitaires et pervers
Certes une carotte, une banane, une courgette
C'est attachant mais ça casse comme du verre

Plaignez jeunes filles le destin de Charlotte
Plaignez sont sort il est bien malheureux
Pour vous branler n'ayez point de carotte
Prenez mon noeud ça vaudra beaucoup mieux!

Branle, branle, branle Charlotte
Branle, branle, ça fait du bien
Branle, branle, branle ta motte

Branle, branle, jusqu'à demain.

Bon Dimanche

La Fleur du dimanche

vendredi 21 novembre 2014

ST-ART à Strasbourg, un bon départ pour la Foire d'Art Contemporain

Le départ-vernissage de ST-ART a été donné hier soir. La dix-neuvième édition de ST-ART, Foire Internationale d'Art Contemporain de Strasbourg a démarré en trombe pour le vernissage, le tout-Strasbourg (et même plus loin) s'est pressé dans les allées de l'exposition pour découvrir le travail des artistes et visiter les galeries et les espaces dédiées.

Si vous voulez un aperçu - pas complet mais avec un premier choix - des artistes et des galeries à ne pas louper, à priori, une première sélection se trouve sur le billet d'annonce de ST-ART de jeudi dernier.

et voici un complément - atmosphère du soir du vernissage..
Un espace et un travail à ne rater sous aucun prétexte, c'est la présentations des lauréats du Prix Théophile Schuler sur l'espace de la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg (jusque à côté de l'espace de l'Association de l'Art au-delà du Regard), qui présente entre autres la superbe installation qui lui a valu le prix (9 dessins et deux chars) de Saba Nikman, un superbe travail pour conjurer la guerre !

A l'autre bout, l'installation en chantier de Daniel Depoutot pour le Millénaire de la Cathédrale impressionne aussi par sa monumentalité. On attend avec impatience l'installation in situ dans la cathédrale de Strasbourg.

St-art - Daniel Depoutot - Horloge anstronomique
 

Le travail de Monsieur François Bonjour, dans ses collages, rappelle lui aussi la cathédrale de Strasbourg.


Monsieur Bonjour - St-Art

Et l'inspiration religieuse a touché Marc le Mené dont les photographies sont exposées sur l’espace "Carte Blanche" de Madeleine Millot-Durrenberger.






Autre travail photographique - à voir de près, celui de Joël Mons sur le stand de la Galerie belge AD:


St-Art - Joël Moens - Galerie AD

Pour prouvé que le point de vue est important, un instantané de la Galerie Artima et l'oeuvre de Kang Duc-Bong.



St-Art - Kang Duc-Bong 00:00:00:00 - Gelerie Artima

Autre ambiance de contemplation et autre point de vue, sur l'espace de la Galerie Leizorovici de Paris, une certaine quiétude dans l'approche des oeuvres:


St-Art - Galerie Leizorovici

Et pour finir avec un clin d'oeil la première visite de St-Art, une détail d'une édition - en relief - de table-relief de Daniel Spoerri, Weisse Rose - Rose Blanche, dans la galerie allemande F


St-Art - Daniel Spoerri - Weisse Rose - Galerie F

En vous souhaitant bonne visite..

Le Fleur du Dimanche

dimanche 16 novembre 2014

Ecrivain et lecteurs: qui veut quoi ?

Dimanche dernier, certain(e)s m'ont promis de revenir me lire aujourd'hui - je dis bien lire:
"Je te bise et te promets que je reviendrai te lire la semaine prochaine (si Dieu le veut)." 
D'autres attendent les fleurs - que je n'avais pas promises... D'ailleurs ce seront des "fleurs" un peu spéciales:


Fleurs blanches champignons - Photo: lfdd

Vu d'ici on voit mieux:


Fleurs blanches champignons - Photo: lfdd

Et concernant la lecture et l'écriture, je vous "offre" un poème, le seul qui ait été publié du vivant d'une artiste dont je vous laisse deviner le nom (certains l’auront reconnue...).

"Le succès semble le plus doux
A qui ne réussit jamais
Comprendre le nectar requiert
Le plus cruel besoin."

Cette poétesse, presque inconnue de son vivant est maintenant que l'on a publié de nombreux poèmes de sa main mondialement connue, et reconnue...

La question de l'écriture: "Pourquoi écrit-on ? Pour qui ?" peut aussi se lire dans la relation entre l'écrivain et son lecteur.
Deux exemples, le premier est le début de "Paludes" d'André Gide: 
"Avant d'expliquer aux autres mon livre, j'attends que d'autres me l'expliquent" 
Il rajoute: "Vouloir l'expliquer d'abord c'est en restreindre aussitôt le sens ; car si nous savons ce que nous voulions dire, nous ne savons pas si nous ne disions que cela. - On dit toujours plus que CELA."

D'un autre côté, Christa Wolf, écrivain allemand qui a aussi failli avoir le prix Nobel (mais ne l'a pas eu) dit dans son roman - ou plutôt journal d'un jour par an: "Mon nouveau Siècle. Un jour dans l'année" que: 
"L'âge venant.... il s’instaure une distance, une objectivité plus grande par rapport à soi-même. Le regard scrutateur et autocritique apprend à comparer, sans devenir pour autant plus clément, mais en se faisant plus juste peut-être. On voit combien l’universel est contenu dans le particulier intime, et l’on croit à la possibilité que le besoin du lecteur de juger et de condamner puisse être complété par la découverte de soi et, dans le meilleur des cas, par la perception de soi."


Et pour conclure en chanson, je vous en livre deux qui m'ont été soufflées par une fidèle lectrice que je remercie.

L'une est de l'ordre de la promesse. Que l'ai-je oublié celui-là ? Ce "Monument français" 
C'est Johnny qui partage son "Je te promet" avec des milliers de spectateurs:




Et la deuxième qui va bien avec la photo du jour, c'est le Duo de Fleurs de Lakmé "Sous le dôme épaisqui dit:

Lakmé
Viens, Mallika, les lianes en fleurs
Jettent déjà leur ombre
Sur le ruisseau sacré, qui coule calme et sombre,
Éveillé par le chant des oiseaux tapageurs !
Mallika
Oh ! maîtresse,
C'est l'heure où je te vois sourire,
L'heure bénie où je puis lire
Dans le coeur toujours fermé de Lakmé !

Je vous en propose trois versions, à vous de choisir - ou de les regarder toutes !

D'abord avec Anna Netrebko & Elina Garanca



Ensuite une version "historique" de 1976



Puis une version surprenant de part les interprètes:




Et pour finir une version "clip"



Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

jeudi 13 novembre 2014

ST-ART : Début dans 7 jours - parcours en étapes...

Plus qu'une semaine pour se préparer à une visite (ou plusieurs) de la Foire Internationale d'Art Contemporain de Strasbourg - ST-ART.

Si vous avez trouvé cette page mais que vous êtes en 2015, l'actualité de ST-ART se trouve ici:
http://lafleurdudimanche.blogspot.fr/2015/11/st-art-20eme-top-depart-dans-15-jours.html

Si vous êtes en 2015, alors c'est là:
http://lafleurdudimanche.blogspot.fr/2015/11/st-art-20eme-top-depart-dans-15-jours.html

Comme je vous l'annonçais la semaine dernière, en attendant, je vais vous livrer quelques tuyaux et infos pour vous permettre de profiter le mieux possible de votre visite parmi la centaine de galeries présentes pour ces 4 jours d'exposition.

Parmi les fondamentaux de cette 19ième édition, nous retrouvons bien sûr fidèles au poste, l'Association "L'Art au delà du Regard, le Centre Culturel Franco-Allemand et l'ESGAA pour l'exposition d'artistes verriers. Cette année, la "carte blanche" à un collectionneur verra une proposition originale de la collectionneuse de photographies strasbourgeoise - mais dont le fonds, par sa quantité et sa qualité (plus de 1250 photographies qu'elle ne se content pas de collectionner, elle les partage lors d'expositions - plus de 250 à ce jour) en fait une collectionneuse mondialement connue: Madeleine Millot-Durrenberger.
Sa proposition originale est bien dans son esprit de partage et d'interrogation du regard: intitulée "La Conversation", elle va exposer en regard de chaque photographie de sa collection une oeuvre d'art qui lui répond, que ce soit une peinture ou une sculpture (ou la reproduction en carte postale si l'oeuvre n'a pas eu la chance de faire le voyage à Strasbourg.


Carte blanche à Madeleine Millot-Durrenberger

Une autre initiative originale est l'espace "one man show" auquel se sont prêtés une vingtaine de galeries qui présentent le travail d'un artiste qu'ils défendent.
Pour les strasbourgeois(es) Chantal Bamberger, Fred Crozier, Bertrand Gillig et Yves Iffrig, ce sera l'occasion de voir sur leur stand respectivement le travail de Gérard Titus-Carmel (avant-dernière exposition de la galerie), Franck Fischer (dont Radial avait déjà montré le travail "Hommage à Denise René" à la rentrée - voir le post du 3 décembre), Laure André (dont nous avions pu l'exposition "nosographies en avril 2014) et David Scheer également exposé cet été à Strasbourg... 
Pour ceux qui n'auraient pas craqué à ce moment-là, l'occasion revient !


Galerie Bamberger - Gérard Titus-Carmel


Pour commencer un tour des galeries, voici quelques pistes (nous allons de A à ?)

Et pour commencer par la galerie AD de Montpellier - Stand B13 - qui expose, entre autres Hervé Di Rosa, Eric Liot, Bernard Pras et Philippe Pasqua.


Philippe Pasqua - Stella


La galerie des Artistes d'Alsace AIDA - Stand D59 - expose parmi ses membres Claude Lapointe, dont on connait bien le travail de dessin, moins peut-être la peinture.



Claude Lapointe - Soupçon

La Galerie Arnoux - Stand A19 - qui expose les abstraits des années 50 (Roger Bissière, Henri Goetz, Alfred Manessier, propose aussi une expo personnelle de Pierre Lemaire.


Pierre Lemaire - Nostalgie du blanc


Artemis-Gabel de Roquefort les Pins - Stand C48 - propose des oeuvres d'Arman, Peter Klasen, Jean Miotte et Théo Tobiasse..


Tobiasse - Venise pays des délices pour amants solitaires

La Galerie Art-New de Montpellier aligne quelques noms dont Arman, Ben, César, Niki de Saint Phalle, Keith Haraing, Damien Hirst, Masson, Pavlos, Ségui, Vasarelly, Geer Van Welde, Claude Viallat.. 


André Masson - Extase

La Galerie Audet, de Colmar sera traitée dans le billet des galeries régionales dont nous parlerons bientôt... A suivre...

Pour les B...  la Bear Galery -Stand B46 - revient en fidèle habituée et présente parmi ses choix, la "régionale" Marie-Pascale Engelmann à côté d'RNST ...


Bear Galery - RNST

La Galerie Bertéas/Les Tournesols de Saint Etienne présente, à côté d'Arman, Ben Combas, Jonone, Klasen, Pasqua, Ségui, quelques artistes de rue dont M. Chat, Miss Tic, Speedy Graphito, Psychoze, C215,..


Galerie Bertéas - C215

Pour sa première présence à ST-ART, la  strasbourgeoise BW Collection (Béatrice Wolf) - Stand C51 - présente Elisabeth Bijwaard, Werner Ewers et Martin Lamotte.


BW Collection - Martin Lamotte

La Strasbourgeoise d'adoption (ou s'est-elle éxilée ?) Dorota Bednarek s'offre un one (wo)man show avec unea galerie U.S. de Miami "CityLoftArt Gallery Miami: tout un programme !


Dorota Bednarek - The Pink Wawe

La galerie Collection Si Particulière, d'Epinal expose aussi, entre autres Philippe Pasqua et Peter Klasen....

La Galerie belge Christine Colon -Stand D10 - parmi ses artistes expose Roland Devolder et Peter Bond.


Peter Bond - ST-ART Strasbourg


Cortade Art de Montauban - Stand B23 - présente entre autres modernes Arman, Calos Boix, Robert Combas, Corneille, Tobiasse, Geer Van Velde et Sam Francis


Sam Francis - ST-ART Strasbourg

Cridart - Stand C66 - de Metz présente à côté de Betty Hanns, Eric Herrmann, Patrick Lorea et Harald Wolf le strasbourgeois Marc Felten.


Fock Sud -Stand C17 - de Sète propose une brochette d'artistes asiatiques.

La Galerie Elisabeth Couturier - Stand A31 - de Lyon, fidèle au poste, revient avec Aurélie Bauer, Pascal Berthoud, François Boisrond, Perrine Ferrat, Hélène Katz, Peter Klasen, Florence Martin, Nicolas Moreau, Cameron Rudd, Lucas Weinachter et le photographe strasbourgeois François Nussbaumer.


Nicolas Moreau - Le baptême du Christ - Galerie François Couturier


La Galerie Ergastule - Stand C34 - de Nancy présente ses dernières éditions avec ses nombreux artistes dont nous reparlerons, entre autres certains que l'
on connait aussi à Strasbourg: Yves Chaudouët, Jochen Gerner, Sébastien Gouju, Claire Hannick, Paul Souviron et Gretel Weyer.



Editions Ergastule :   Benoît Billotte, Jean-Jacques Dumont, Morgan Fortems, Joochen Gerner,
     Sébastien Gouju, Amandine Le Marec, Flavien Paget, Anne-Emilie Philippe, Gretel Weyer

Pour rester à Strasbourg et dans l'édition, la Galerie "L'Estampe" - Stand B25 - présente cette année une sélection d'oeuvres de Valerio Adami, Roger Dale, Erro, Christophe Hohler, Tony Soulié et Raymond E. Waydelich qui a fêté ses 50 ans de carrière..

Galerie L'Estampe - Valerio Adami -  Zermatt



Une nouveauté - Strasbourgeoise ou presque, Le Point Fort - Stand C57 - situé à l'Ancien Abri à Oberhausbergen présente une sélection de ses artistes à découvrir, dont Nicolas Nicolini et Mathias Schech dont nous vous proposons le pastel sur papier "El octavo de sus doce trabajos"


Le Point Fort - Nicolas Nicolini et Mathias Schech - El octavo de sus doce trabajos


La galerie Jean Gresset - stand A16 - de Besançon nous propose une sélection d'art brut et d'art concret, dont Aurélie Nemours, Ted Gordon, François Morellet, Pépé Vignes...


St-Art - Galerie Jean Gresset

La Galerie Yves Iffrig - Stand B23 - qui a aussi assuré la direction artistique de ST-ART,  présente des oeuvres de Lionel Petithory, Patrick Neu, Silvi Simon, Gretel Weyer et David Scher ,tous des artistes que nous avons vus à Strasbourg.. et que nous reverrons avec plaisir.



David Scher - Hand Truck

Et saluons aussi un ancien Strasbourgeois, Georges-Michel Kahn - Stand B30 - qui nous propose un stand "Noir/Blanc" avec son écurie d'artistes...


Jacques Bosser - Nawashi - Georges-Michel Kahn

Fidèle à St-Art, Geneviève Mathieu qui nous vient de Lyon avec Aurélie Nemours, Jacqueline Salmon, Vladimir Skoda,...


Vladimir Skoda - Miroir du temps - Genevieve Mathieu
Revenons à Strasbourg avec Radial Art Contemporain - Stand B21 -qui présente les artistes déjà exposés à Strasbourg, l'occasion de les revoir ici.


Franck Fischer - Vega-lep - Radial Art Contemporain

Restons à Strasbourg avec la Galerie Renddez-vous qui vous donne rendez-vous sur le Stand B52 avec un One Man Show de Diégo Pagin.


Diego Pagin - Soter - Rendez-vous

Et comme je ne vous avais pas mis la photo de la galerie Gillig qui fait son One Woman Show avec Laure André - et la boucle est bouclée  

Laure André - Gallerie B. Gillig


Bonne Visite ... A suivre

Bonne foire ST-ART

La Fleur du Dimanche

dimanche 9 novembre 2014

La promesse, ça promet ! Mais quoi, et quand ?

Dimanche dernier nous étions tournés vers le passé; mais le passé, c'est le passé, alors aujourd'hui, regardons vers le futur....  
Qui promet! 
En tout cas, dans un futur proche, au Mans, on nous promet trois jours d'échanges et de débats hautement prometteurs, tout cela organisés par "Le Monde" avec du beau monde..

Mais d'abord, place à la fleur:


Vendanges tardives - Photo: lfdd

Vous allez me dire que je vous ai promis une "fleur" et vous voyez une grappe de raisin desséchée... Vous n'avez pas tort. c'est bien une grappe de raisin... et en voici une autre:


Vendanges tardives - Photo: lfdd

Non, ce n'est pas une vengeance tardive, mais une promenade au soleil automnal qui a accroché un peu de lumière sur le paysage, et, à défaut d'avoir des fleurs à se mettre sous la dent, j'ai croqué des raisins et des feuilles, et même un quartier de lune:


Quartier de lune sur vignes - Photo: lfdd


Bon, venons en au fait, aux mots, au texte, à la Valeur Ajoutée:

La "Promesse", annoncée pour le Week-End prochain - du 14 au 1- novembre- au Mans avec des cinéastes (Les Dardenne et leur "Promesse" qui fut la promesse du succès, à 15 ans,  de Jérémie Régnier), des philosophes, des écrivains, des sociologues, des historiens, une femme rabbin (Delphine Horvilleur), un homme politique... 
On se pose tous la question de la promesse, qu'elle vienne de nous ou de l'autre, ami, amant ou homme politique...
Voilà ce qu'en dit Jean Birnbaum, l'organisateur du Forum:
"Non, la question de la promesse n’est pas d’abord celle de l’infidélité. Pour penser la promesse, il faut cesser de l’envisager à l’horizon du seul manquement, de l’inéluctable ­trahison, bref de la fausse ­promesse.
Car si cet engagement a une valeur, c’est comme décision d’affirmer notre responsabilité humaine, notre aptitude à répondre de la parole donnée. Cette parole est action : que je dise « je t’aimerai toujours », « en janvier j’aurai fait baisser le chômage » ou simplement « comptez sur moi pour être à l’heure demain », à l’instant même où je promets, je proclame non seulement l’incertitude de l’avenir mais surtout ma capacité à engager ce futur imprévisible, qui soudain ­dépend tout entier de moi.
Acte éthique par excellence, la promesse est donc la manifestation la plus puissante de notre volonté, le témoignage le plus exaltant de notre liberté. « La promesse est un acte impossible, mais c’est le seul digne de ce nom », résumait naguère Jacques Derrida (1930-2004)."


Vendanges tardives - Photo: lfdd


Et voici ce qu'en dit Jean-Luc Nancy qui en fera l'ouverture:
"Pouvons-nous, et surtout devons-nous, compter encore sur la promesse dans une humanité dont il faut bien admettre qu'elle excède démesurément tout sens et toute vérité? Faut-il nous laisser promettre des lendemains? Des Paradis? Faut-il au contraire renoncer à toute espèce de promesse? Ou devons-nous apprendre une promesse qui promette ici et maintenant, avant toute échéance, la possibilité d'un peu de sens et de vérité? Une promesse capable de valoir pour elle-même et non pour ce qu'elle ferait attendre?"

Il dit aussi:
"« Les enfants de la promesse » sont ceux que Paul distingue des « enfants de la chair » d’Abraham : ils sont engendrés par la parole qui promet, ou par la parole comprise en tant que promesse. Cette dernière consisterait donc en une parole qui engendre, qui d’elle-même porte des fruits. Il y a moins à attendre d’elle un résultat ou une production (comme on l’attend d’un engagement) que sa propre fructification. La promesse est la vérité de la parole et c’est en elle qu’elle est toujours tenue."

Vendanges tardives - Photo: lfdd

De son côté Véronique Ovaldé nous dit:
"J'aime les promesses non tenues;
J'aime les promesses d'enfant, à  la vie, à la mort, j'aime la procrastination, j'aime les promesses d'amour éternel, j'aime Antoine Doisnel qui échafaurde "On s'tire à la plage, on monte une affaire de bateaux", j'ime les promeses de fugues et les promesses d'éxil, j'aime la crédulité, et le champs des possibles, j'aime croire que je guérirai. J'aime les mensonges."

Marie Gil, elle, nous dit:
"La promesse est action de promettre, mais elle peut aussi être intransitive, se confondre avec l'espérance que portent en eux certains êtres."


Vendanges tardives - Photo: lfdd


Serge Audier, dans "Chose promise", nous dit:
"La promesse nous a inventés, ou sauvés,, elle a fortement contribué à faire de nous des membres d'un groupe, capable d'actions collectives, mais aussi des sujets responsables, de leur passé et de leur avenir, es personnes à travers le temps." 

Jean-Luc Marion nous exhorte à la promesse, impossible et indispensable: 
"Seule la promesse permet que le temps ne s’effondre pas dans le néant de l'instant pur."

Hanah Ahrend, déjà disait que la faculté de tenir des promesse:
"sert à disposer dans cet océan d'incertitude qu'est l'avenir par définition, des îlots de sécurité." 


Vendanges tardives - Photo: lfdd


Et pour conclure, la sagesse populaire nous dit:
"Il est bien pauvre, celui qui ne peut pas promettre."

Alors promettez !  (et pas Prométhée !).

Et comme tout finit par des chansons, voici la promesse en chanson, et là, vraiment,  "ça promet !":

"Ô vous mes compagnons, mes amis de jeunesse
Quelles que soient vos histoires, non n’oubliez jamais
Qu’un beau jour, nous avions fait ensemble une promesse.
S’il n’en reste qu’un, nous serons ce dernier."






Et une promesse très bien tenue (comme un Rock Voisine pas tout seul) :






Et comme la Fleur du Dimanche ne recule devant rien, même pas le fait que "La promesse n'est pas oubliée" par Kate Rayn, la voilà en deux version (française et allemande - texte recopié):

"Souviens-toi de nos ideaux 
Doux parfum du passe 
J'ai garde tous nos reves au chaud 
La Promesse n'est pas oublie 
La Promesse n'est pas oublie"






"Errinere dich an unsere principien
Schöne errinerungen
Ich habe sie alle für uns warm gehalten
Das Versprechen ist nicht vergessen worden
Das Versprechen ist nicht vergessen worden"



  

Bon délassement et bon Dimanche

La Fleur du Dimanche.