Quelques galeries, dont certaines avaient apparemment bien vendu ont déjà remballé les oeuvres un peu avant la fermeture.
Une autre chose est également sûre, le dimanche est bien la journée des familles.
Au niveau du bilan, non financier, la Galerie de Bertrand Gillig avait un magnifique espace - le deuxième plus grand de ST-ART - 100 mètres carrés d'Art - à se demander comment nous avons pu le rater le soir du vernissage. D'autant qu'il présentait deux "one woman show": Catherine Metz et Laure André qui a eu les honneurs de la presse professionnelle pour ses Many Pull action" dont j'avais réussi à parler à la fin de mon billet du 13 novembre. Ne pas oublier Pascale Morin, ni les "hommes" de la galerie Maxime Acker, Patrick Bastardoz, Patrick Cornillet, Bruno Gadenne,Stéphane Joannes et Benoît Trimborn, que du travail de qualité. Un grand bravo à Bertrand Gilllig pour son parcours et son choix.
Belle présentation "one man show" chez Chantal Bamberger, avec les oeuvres de Gérard Titus Carmel, qui vient de se voir honoré du prix de la fondation Simone et Cino Del DUCA sur proposition de l'Académie des Beaux-Arts le 19 novembre 2014. Belle récompense et bon choix !
Pour clore le bilan, laissons donc l'orang-outan bleu crier* jusqu'à l'année prochaine...
ST-ART - Orang-outan bleu -ELV_Gallery - Photo:lfddd |
François Nusbaumer, exposé à la Galerie Elisabeth Couturier avait noté la couleur bleu Klein en poussière de l'affiche de ST-ART sur une affiche annonçant un concert de Yannick Noah, et
Jean Claus - qui était lors d'une précédente édition de ST-ART présent sur le Stand de Georges-Michel Kahn faisait de son côté la remarque suivante à propos de l'affiche de ST-ART, dont j'ai montré le making Of le 18 novembre:
"Curieuse image que cette affiche avec cet homme enfumé qui semblerait être en mauvaise santé, brouillard de nicotine? Serait-ce vouloir nous dire que l'art ici ne serait
que nuage de fumée, une fumisterie en quelque sorte et serait en mauvaise santé?"
Attendons le bilan (de santé) !
En tout cas pas de qui faire sauter la banque comme le propose Dan Gerbo avec son oeuvre explosive: "L'argent, toujours l'Argent":
ST-ART - Dan Gerbo - Syrlin_Gallery - L'argent, toujours l'Argent - Photo:lfddd |
ST-ART - Dan Gerbo - Syrlin_Gallery - L'argent, toujours l'Argent - Photo:lfddd |
* Et concernant le cri de l'Orang-outan, voici ce qu'en dit Pour la Sciences:
"Les longs cris de l'orang-outan mâle ne servent pas qu'à indiquer son identité à ses pairs. Ils véhiculeraient aussi des informations sur le contexte dans lequel ils ont été émis. Les femelles, en particulier, adapteraient leur réaction en conséquence.
B. Spillmann et ses collaborateurs ont montré que, chez les trois orangs-outans de Bornéo, le débit d’émission des différentes unités de son composant le cri est plus rapide lorsque l’animal est énervé. Ils ont en outre observé que les femelles réagissent différemment à ces signaux, même lorsqu’elles sont trop loin pour avoir entendu la chute d’un arbre : celles dont les petits sont encore dépendants s’éloignent lorsqu’elles entendent un cri spontané, et ne réagissent pas au cri d’un orang-outan faisant suite à une perturbation environnementale. Les femelles sexuellement disponibles, en revanche, se dirigent vers les longs cris spontanés ; cependant, elles aussi ne réagissent pas aux cris poussés en réponse à une perturbation de l’environnement.
Selon les chercheurs, les cris en réponse à une perturbation serviraient à éloigner les mâles rivaux ; les femelles sentent alors que le mâle est occupé à cette tâche et ne chercheraient pas à interférer. Les cris émis spontanément serviraient en revanche à attirer les femelles ; toutefois, les mâles bornéens s’accouplant souvent de force, celles ayant des petits à charge préféreraient s’éloigner."
Dans tous les cas, bonne continuation à ST-ART
La Fleur du Dimanche
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