Jonquilles naissantes - Photo: lfdd |
Le TVA:
"le plus dur est le non-partage des choses qu'on aime"
Georges Haldas, cité par Albert Strickler dans son journal 2010 "La traversée des éphémères" le 2 juin.
Ma question:
A quoi sert la "Fleur du dimanche"?
Le contexte:
Renaissance ou fin ? Mort ou réincarnation ?
Tous les 6 mois, des questions existentielles m’assaillent sur cet exercice dominical qui n'a rien d'une grand-messe, même si j'aimerais quand même que tout le monde communie ou au moins communique.
Est-ce parce qu'on est près de la date anniversaire de la Fleur du Dimanche le 20 février 2011 - bien que le vrai début de la fleur du dimanche, et même du TVA, eut lieu avant(voir un bout d'histoire si vous l'ignorez ou l'avez oublié le 10 juillet)?
En tout cas je me pose des questions - et je vais vous en poser aussi - sur ces photos et ces textes que nous partageons.
Parce que l'essentiel est là, dans ce partage des choses que l'on aime, comme disait Haldas (à ce propos, il est des coïncidences intéressantes que je vais vous livrer plus bas...).
Jonquilles du lundi - Photo: lfdd |
Vous le savez, faire cet "envoi" est un engagement personnel et prend du temps, et pour vous, le "recevoir" l'est également. J'en ai des retours et des remerciements, mais j'aimerais en savoir davantage sur ce qui vous plaît et ce qu'on pourrait en "partager" un peu plus...
Des éléments de réponse:
Quelques pistes que je lance seraient de vous rendre également acteurs/auteurs de ce moment de partage avec vos propositions et vos remarques.
J'ai déjà publié quelques-unes de vos fleurs, des textes (poèmes ou autres TVA), des remarques et retours,...
De manière plus globale, le Blog sur internet s'étant étoffé, je suis curieux de savoir si les sujets traités (cinéma, danse, théâtre, expositions, et autres..) vous intéressent et vous font réagir, et si cette réaction peut être partagée et amener "discussion".
Jonquilles du mardi - Photo: lfdd |
Je ne vais pas creuser cela aujourd'hui, ne sachant pas dans quelle direction aller, mais j'envisage, en fonction de vos réponses (que j'espère nombreuses et constructives, à tout le moins explicatives dans ce qui VOUS motive) de vous proposer des pistes concrètes pour améliorer ce billet-blog.
Je compte sur vous pour avancer.
Et je remercie le hasard et Albert Strickler (ainsi que Martin Adamiec - vous saurez pourquoi bientôt) de m'avoir déjà donné première une réponse.
La première réponse:
J'avais annoncé dimanche dernier la présentation par Albert Strickler* de son dernier journal "La traversée des éphémères" journal du Tourneciel 2010 à la Librairie Kléber ce samedi, et je m'y suis bien sûr rendu.
Après une introduction par Jean-Paul Klee, Martin Adamiec lit une sélection de ce journal - le choix est très intéressant et sa lecture est superbe, la prose d'Albert appelle d'ailleurs l'oralité - et tout à coup, daté du 2 juin, un extrait du Journal que je vais vous livrer me parle totalement:
"Envie - plus que tentation d'ailleurs - d'arrêter ce Journal. De laisser délibérément tomber la maille qui déferait ce tricot. Pire - ou mieux? - ne la laisser tomber que dans ce but-là! Sans même prétexter le passage à un autre chantier ni espérer enfin me reposer. Au contraire, me résigner à cette inaptitude! Comme si je n'avais plus rien à dire....." Le texte continue et je vous encourage à le découvrir...
Bien que je ne me compare aucunement (ni dans les enjeux, ni dans le style) à Albert Strickler, le questionnent me parle et la première réponse, en la citation de Haldas me plait - même s'il ne faut restreindre ces "choses qu'on aime" à ce qui est publié ici et le "partage" à cet échange électronique.
Quelques jours plus tard et pages plus loin, une deuxième citation de Lambert Schlechter complète la mosaïque de réponses (auquel j'espère aussi coller la vôtre):
"Ma Librairie, j'écrirai peut-être le poème de toute cette dinguerie livresque qui se bouscule ici autour de moi. Je vis pour et avec ces piles et liasses de papier. C'est une manière d'être, une façon de vivre. Mais tout ce papier, c'est tout sauf du papier qui n'est que précaire et friable support de l'immense murmure qui s'amoncelle à travers les siècles: les voix figées en de petits signes de tous ceux qui n'ont pas su, pas pu se retenir de formuler: soustraire le langage à son essentielle fugacité en l'épinglant au bout d'un instrument pointu sur une surface lisse pour en faire du texte. Aere perennnius - trace sublime de notre dérisoire et furtif passage sur cette planète, de notre superbe et indécourageable protestation contre le temps et la mort."
Lambert Schlechter
Bon dimanche et bonne lecture
La Fleur du Dimanche
*Si vous avez raté cette présentation et que vous souhaitez entendre parler Albert Strickler de son journal, rendez-vous le 25 janvier à 20h00 à la Médiathèque de Marlenheim. Il n'y sera pas seul, Gabriel Schoettel discutera avec lui et Anne-Marie Soulier qui, elle n'a pas publié le journal qu'elle tient depuis bien longtemps et invitation est faite à quiconque de lire son propre journal.
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