Même les feuilles de jonquilles font croire qu'elles fleurissent:
Jonquilles - Photo: lfdd |
Alors qu'elles ne sont qu'en bouton:
Jonquilles - Photo: lfdd |
Mais les perce-neige ont fait leur chemin
Perce-neige - Photo: lfdd |
Les nivéoles sont belles:
Nivéoles - Photo: lfdd |
Et les Roses de Noël le sont encore.
Hellébores - Photo: lfdd |
Et les contes de Noël pour petits et grands se terminent un jour.
Un sacré "Botaniste" nous a quitté, alors, en images et en citations (TVA), rendons hommage à Tomi Ungerer qui est parti...
Quelques mots de l'humour acerbe du grand artiste qui disait:
"Je fais des livres d'enfant pour qu'ils se révoltent contre leurs parents ... par l'imagination".
"On ne sera jamais ce que l'on est et l'hiver ne sera jamais ce qu'il a été."
"Le passé décomposé fertilise le futur."
"Le vice innocent est le comble de la vertu."
"Entre le néant et le vide, je choisis le vide où il y a de quoi remplir.
Il faut prendre des risques pour jouir du péril.
Au secours, j'ai encore dit des conneries !"
"Il n'y a pas d'antidote au préjugé, à la haine, à l'injustice, sinon la prise de conscience personnelle qui nous dicte nos devoirs."
"Je n'ai aucune chance de retomber en enfance, puisque j'y suis resté."
"La patience est souvent une forme de paresse."
"D'abord, on n'existe pas toujours, mais seulement tous les jours de notre existence. Et après? On risque d'aller exister ailleurs... Pendant le sommeil, on existe moins. C'est pourquoi le fainéant existe peu.
Exister, cela consiste à être conscient de sa présence sur terre et à agir en conséquence. Cela nécessite d'avoir les yeux grands ouverts!"
Voilà, Tomi est allé exister ailleurs... dans notre imagination...
Il est parti, comme Jean de la Lune:
Et petite surprise finale, connsaissiez-vous l'Abécédaire de Tomi Ungerer sur un texte de Boris Vian, chantés par Debout sur le Zinc:
Et la version "scène":
Et pour finir, "Un long Silence, après toi...."
Merci Debout sur le Zinc avec l'Arbre:
Je suis là planté au milieu du désert
Les pieds comme attachés
Les bras qui fendent l'air
Dois-je avouer ce que je cache
Je suis L'arbre planté au milieu du désert
Le regard embué
Et la rage sanguinaire
Après moi il n'a que du sable
Et ce long silence
Long silence après toi
Ecoute mon serment
Ecoute ma prière
Je suis si creux dedans
Et j'ai tant de colère
Je ne sais plus d'où je viens
Je cherche mon coeur
Je cherche ma faiblesse
Mon écorce est un leurre
J'ai la gorge si sèche
Je suis comme nu sous la mitraille
C'est un long silence
Long silence après toi
Comme un long silence
Long silence malgré moi
Quel est ce combat
Où commence la guerre
D'où me vient l'intuition que la lutte ne sert
Qu'à livré une autre bataille
Je suis là planté au milieu du désert
Les pieds comme attachés
Les bras qui fendent l'air
Dois-je avouer ce que je cache
Je suis un long silence
Long silence malgré moi
Comme un long silence
Long silence
Long silence après toi
Bon Dimanche
La Fleur du Dimanche
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