Les premiers crocus sont sorti sous le soleil printanier, blancs comme neige:
Crocus blancs de printemps - Photo : lfdd |
Ils se colorent de bleu du ciel (comme l'aime Maulpoix):
Crocus blanc et bleus de printemps - Photo : lfdd |
Allons, un peu de hauteur !
Crocus blanc et bleus de printemps - Photo : lfdd |
Mais ne montons pas trop haut (au ciel)!
Cela nous amènerait à notre TVA du jour:
Eric Chevillard qui tient un feuilleton littéraire dans le Monde des livres titre sa chronique: "Une histoire de noir" dans laquelle il révèle: "En cette seule rentrée, trois auteurs consacrent un livre à leur père disparu : Pierric Bailly (L’Homme des bois, POL), Philippe Le Guillou (Novembre, Gallimard) et Jean-Michel Maulpoix, lequel évoque aussi sa mère dans ce poème d’adieu, L’Hirondelle rouge, qui emprunte son titre à un tableau de Joan Miró." il rajoute "Le père de Jean-Michel Maupoix s'est éteint en novembre, comme celui de Philippe le Guillou, et comme le mien, si je peux me permettre cette confidence".Plus loin, à propos du titre du livre de Maulpoix:
"Et plutôt que le corbeau et les autres oiseaux de malheur, il préfère suivre suivre le vol de l'hirondelle, "joueuse et pressée de revivre après les pluies froides"".
Sa leçon de ce deuil: "Apprendre à disparaître n'est en définitive rien d'autre qu'apprendre à aimer ce monde jusqu'au bout. Je ne veux pas d'une vie dont il manquerait un morceau."
Donc croquons la pomme (de terre) de Cueco jusqu'au bout !
"Les pommes de terre ne répondent jamais, disait Cueco, elles opposent un silence paisible aux question qu'on leur pose..."
Le suite est ici:
https://soundcloud.com/search?q=cueco%20pomme%20de%20terre
Après Cueco, silence...
Silence pour Angel Para, qui fait chut et qui s'est trouvé une nouvelle patrie "Yo tuve una patria"
Yo tuve una patria,
también tuve un cielo,
tuve lluvia y cobre,
trabajo y desierto.
Hoy tengo una guitarra,
tengo un canto nuevo,
tengo un gran hermano
que se llama Pueblo.
Tengo unos amigos,
pocos, pero buenos,
tengo mi aguardiente,
lápiz y cuaderno.
Con ellos dibujo
ardientes infiernos,
caminantes solos
y rosas de invierno.
Tengo algunos libros,
de historias y cuentos,
que de tarde en tarde,
a mis hijos leo.
Tengo una esperanza,
noches de desvelo,
tengo un dolor grande
por lo que no tengo.
J'ai eu une patrie,
J'avais aussi un ciel,
J'ai eu la pluie et le cuivre,
travail et désert.
Aujourd'hui, j'ai une guitare,
J'ai une nouvelle chanson,
J'ai un grand frère
Il a appelé Pueblo.
Nous n'avons plus rien à rajouter que "Gracias à la vida" avec sa mère Violetta:
Bon Dimanche
La Fleur du Dimanche
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